​Traitement des anciens chefs d'Etat : le régime remet les pendules à l'heure après les critiques de Me Wade



La sortie de Wade fustigeant le traitement des anciens présidents n'a pas laissé indifférent le régime de Macky Sall. Selon les services de la présidence, l'Etat du Sénégal respecte les dispositions réglementaires qui fixent la dotation des anciens Présidents de la République.

En effet, Le décret numéro 2013-125 attribue à « tout ancien Chef de l'Etat un traitement mensuel de 5 000 000 francs CFA, en plus de l'octroi d'une assurance maladie étendue au conjoint, de deux véhicules, d'un téléphone fixe, d'un logement et du mobilier d'ameublement. En cas de renoncement au logement affecté, tout ancien Président de la République perçoit une indemnité compensatrice d'un montant mensuel net de 4 500 000 francs CFA ».

Selon la présidence l'Etat du Sénégal prend en charge à hauteur de 40 000 000 francs CFA, par an, le coût des billets d'avion de chaque ancien président de la République et de son (ses) conjoint(s).

Le service de presse du chef de l'Etat Macky Sall a tenté de répondre aux complaintes de Wade sur l'absence de certains privilèges qui reviennent de droit aux anciens présidents de la République. « Tout ancien Chef de l'Etat qui décide de s'établir hors du Sénégal peut s'attacher les services de quatre collaborateurs de son choix. Ces derniers sont rémunérés dans les mêmes conditions que les personnels affectés dans les postes diplomatiques et consulaires du Sénégal » selon la présidence.

Enfin, s'agissant des personnels mis à la disposition de tout ancien Président de la République, l'Etat fournit les catégories suivantes selon la présidence : un aide de camp dont le grade n'est pas supérieur à celui de Commandant et qui remplit sa mission exclusivement à l'intérieur du territoire national ; des gendarmes pour assurer la protection du logement ; deux agents de sécurité pour assurer la protection de sa personne ; un agent du protocole ; deux assistantes ; un standardiste ; un cuisinier ; une lingère ; un jardinier ; deux chauffeurs. « L'application de ces dispositions ne souffre d'aucune restriction » lance la présidence.

Ibrahima Badiane

Mardi 9 Décembre 2014 10:32


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