Le Procureur de Ziguinchor Alioune Sylla tiendra un point de presse ce jeudi en compagnie du Chef de la Section Recherche Issa Diack pour apporter des éclairages sur les premiers éléments de l’enquête sur la tuerie de Boffa.
Le Chef rebelle Salif Sadio affirme que le Mouvement des forces démocratique de la Casamance (MFDC) n’était ni de près ni de loin mêlé à la tuerie de Boffa. Mais dit-il toute la vérité ? La question mérite d’être posée car des éléments se réclamant de cette bande sont mouillés dans cette affaire.
Il faut préciser qu’Oumar Ampoï Bodian avait, à la suite de la tuerie fait une sortie pour jurer que le mouvement, qui condamnait la tuerie, n’était pas impliqué. Le même argument que Salif Sadio. Or, selon Libération, des preuves matérielles, issues de l’exploitation de ses téléphones, attestent qu’il était en contact avec les membres du commando qui ont été formellement identifiés par les enquêteurs. C’est aussi le cas pour René Capain Diatta qui se dit « journaliste » et « observateur de la crise Casamançaise » et qui serait le principal animateur du « journal du pays », la machine à intox du mouvement.
Ils sont 24 suspects tous impliqués et placés sous mandat de dépôt. Contrairement à ce qui a été écrit, livre le journal « Libération », le parquet n’a pas ajouté un nouveau délit aux chefs d’inculpation notifiés aux 8 suspects écroués avant-hier. Les 16 personnes détenues dans un premier temps étaient visées pour association de malfaiteurs, assassinat, appartenance à un mouvement insurrectionnel mais aussi détention d'arme sans autorisation
Le Chef rebelle Salif Sadio affirme que le Mouvement des forces démocratique de la Casamance (MFDC) n’était ni de près ni de loin mêlé à la tuerie de Boffa. Mais dit-il toute la vérité ? La question mérite d’être posée car des éléments se réclamant de cette bande sont mouillés dans cette affaire.
Il faut préciser qu’Oumar Ampoï Bodian avait, à la suite de la tuerie fait une sortie pour jurer que le mouvement, qui condamnait la tuerie, n’était pas impliqué. Le même argument que Salif Sadio. Or, selon Libération, des preuves matérielles, issues de l’exploitation de ses téléphones, attestent qu’il était en contact avec les membres du commando qui ont été formellement identifiés par les enquêteurs. C’est aussi le cas pour René Capain Diatta qui se dit « journaliste » et « observateur de la crise Casamançaise » et qui serait le principal animateur du « journal du pays », la machine à intox du mouvement.
Ils sont 24 suspects tous impliqués et placés sous mandat de dépôt. Contrairement à ce qui a été écrit, livre le journal « Libération », le parquet n’a pas ajouté un nouveau délit aux chefs d’inculpation notifiés aux 8 suspects écroués avant-hier. Les 16 personnes détenues dans un premier temps étaient visées pour association de malfaiteurs, assassinat, appartenance à un mouvement insurrectionnel mais aussi détention d'arme sans autorisation