La Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) déposait le 26 septembre 2016, une plainte contre X devant le Doyen des juges. Une plainte avec constitution de partie civile après le scandale du « Dirty Diesel » qui accablait les négociants suisses. Cette affaire est oubliée dans les tiroirs. En effet, après 3 ans d’enquête, Public Eye révélait, en 2016 un modèle d’affaire internationale qui n’était alors connue que des initiés. Le rapport intitulé « Dirty diesel » (Gasoil sale) montrait pour la première fois, comment des négociants suisses de matières premières (Vitol, Addax, Oryx et Trafigura) profitaient systématiquement de la faiblesse des standards africains, pour obtenir leurs marges en vendant des carburants toxiques. Ce, au détriment de la santé des populations Africaines.
Selon nos confrères du journal « Libération », ces sociétés sans foi ni loi usaient toujours de la faiblesse des standards dans certains pays comme le Sénégal pour y vendre des carburants qui ne pourraient jamais être commercialisés en Europe.
Face à la gravité de ces révélations, la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) déposait une plainte contre X. Dans sa requête, elle demandait au Magistrat instructeur « d’inculper toute personne que l’information pourra révéler par rapport aux faits incriminés, des chefs de trafic de produit pétroliers, nocifs et toxiques de nature à mettre en danger le droit à la vie, à l'intégrité physique et morale des populations, exportation ou importation de produits industriels présentant un degré de toxicité et de dangerosité pour la santé des populations » et « complicité par négligence ou par abstention contre toute personne qui aurait pu de par sa position où ses prérogatives officielles prévenir de tels faits ou en alerter ».
Pourtant, en 2017, la police hollandaise de l’environnement (Human environnement and transport inspectorate, Ilt) a confirmé les révélations de Public Eye. Il avait analysé la composition de 44 tankers pétroliers en route pour l’Afrique de l’Ouest dont le Sénégal. Identifiée comme une cause majeure de la pollution de l’air aux particules fines, la teneur en soufre présente dans le diesel dit de « qualité africaine » atteint jusqu’à 300 fois la limite fixée en Europe.
Selon nos confrères du journal « Libération », ces sociétés sans foi ni loi usaient toujours de la faiblesse des standards dans certains pays comme le Sénégal pour y vendre des carburants qui ne pourraient jamais être commercialisés en Europe.
Face à la gravité de ces révélations, la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) déposait une plainte contre X. Dans sa requête, elle demandait au Magistrat instructeur « d’inculper toute personne que l’information pourra révéler par rapport aux faits incriminés, des chefs de trafic de produit pétroliers, nocifs et toxiques de nature à mettre en danger le droit à la vie, à l'intégrité physique et morale des populations, exportation ou importation de produits industriels présentant un degré de toxicité et de dangerosité pour la santé des populations » et « complicité par négligence ou par abstention contre toute personne qui aurait pu de par sa position où ses prérogatives officielles prévenir de tels faits ou en alerter ».
Pourtant, en 2017, la police hollandaise de l’environnement (Human environnement and transport inspectorate, Ilt) a confirmé les révélations de Public Eye. Il avait analysé la composition de 44 tankers pétroliers en route pour l’Afrique de l’Ouest dont le Sénégal. Identifiée comme une cause majeure de la pollution de l’air aux particules fines, la teneur en soufre présente dans le diesel dit de « qualité africaine » atteint jusqu’à 300 fois la limite fixée en Europe.