Après vente du siège du Centre national de ressources éducationnelle (CNRE) à un privé par la Société nationale de recouvrement (SNR), le ministre de l'Education nationale, Mamadou Talla a fixé un ultimatum au CNRE pour quitter les lieux.
En effet, le 26 décembre 2019 dernier le CNRE s’était vu notifier une ordonnance de référé du 19 août 2019 rendu par le tribunal de grande instance hors classe de Dakar, lui signifiant son expulsion des locaux qu’il occupe depuis sa création.
« L’Etat du Sénégal dans le cadre d’un accord multipartite (Etat, secteur privé, organisation de la société civil, collectivité territoriales et partenaires techniques et financiers), devait, pour la pérennisation des acquis d’appui au plans d’action de l’alphabétisation et la création du CNRE, lettre à sa disposition les locaux, les agents et une contribution financière de l’ordre d’un milliard cinq cent millions (1 500 000 000) F CFA par an, ce qui représente 15% du financement du projet, les 85% revenant à la coopération canadienne », a rappelé un agent de la CNRE.
Plus grave, « l’expulsion du CNRE avait été suspendu suite à une forte mobilisation. Mais il y a de cela quelques jours, le ministère de l’éducation a instruit le CNRE de vider les lieux au plus tard le 23 juillet sans pourtant que les dispositions nécessaires soient prises pour que le centre soit mis dans les locaux à même de lui permettre de continuer à mener à bien ses missions régaliennes », livre Libération.
En effet, le 26 décembre 2019 dernier le CNRE s’était vu notifier une ordonnance de référé du 19 août 2019 rendu par le tribunal de grande instance hors classe de Dakar, lui signifiant son expulsion des locaux qu’il occupe depuis sa création.
« L’Etat du Sénégal dans le cadre d’un accord multipartite (Etat, secteur privé, organisation de la société civil, collectivité territoriales et partenaires techniques et financiers), devait, pour la pérennisation des acquis d’appui au plans d’action de l’alphabétisation et la création du CNRE, lettre à sa disposition les locaux, les agents et une contribution financière de l’ordre d’un milliard cinq cent millions (1 500 000 000) F CFA par an, ce qui représente 15% du financement du projet, les 85% revenant à la coopération canadienne », a rappelé un agent de la CNRE.
Plus grave, « l’expulsion du CNRE avait été suspendu suite à une forte mobilisation. Mais il y a de cela quelques jours, le ministère de l’éducation a instruit le CNRE de vider les lieux au plus tard le 23 juillet sans pourtant que les dispositions nécessaires soient prises pour que le centre soit mis dans les locaux à même de lui permettre de continuer à mener à bien ses missions régaliennes », livre Libération.