L’histoire est incroyable mais vraie. Abibou Diop a violé sa propre fille. L’affaire a été jugée, ce mercredi au Tribunal des flagrants délits de Dakar. Mlle. Diop, 15 ans a vu sa jeunesse rudement volée par son pater. Ironie du sort, elle a presque vécu la même histoire que sa mère. Celle-ci a été violée par son époux avant leur mariage.
« Il me doigtait avant d’entretenir avec moi des relations sexuelles », a expliqué la petite. Avant de faire savoir que son père a abusé d’elle à plus de trois reprises. Pis, elle révèle que le bourreau ne se limitait pas seulement à la violer, mais l’insultait lors de leurs ébats.
«C’est mon père qui m'a dépucelée. Aucun autre homme ne m'a touchée car je n’ai jamais eu de petit ami. Je ne sais pas si mon père mettait un préservatif ou pas. Je ne le regardais pas. Je fermais toujours mes yeux pour éviter que nos regards ne se croisent », a raconté la victime qui affirme que ce dernier n’a jamais voulu qu’elle sorte de la maison. «Il me surveillait comme une prisonnière. J’étais le jouet sexuel de mon père », a-t-elle expliqué avant de soutenir qu’elle a vendu la mèche quand elle ne pouvait plus supporter ses agissements.
Le prévenu, contrairement aux déclarations de sa fille, a battu en brèche toutes les accusations portées contre sa personne. A l’en croire, tout ce que sa fille a raconté n’est que pure mensonge. Toutefois, il a reconnu l'avoir déshabillée mais, explique-t-il : « C’était pour vérifier si elle gardait toujours sa virginité… ».
Dans son réquisitoire, le maître des poursuites n’y est pas allé de main morte pour savonner le prévenu. « Même si c’est ta fille, tu n’a pas le droit de toucher ses parties intimes. Sa mère pouvait jouer ce rôle. A défaut, tu l’emmènes chez un gynécologue », a-t-il fait remarquer avant de requérir la peine maximale contre le mis en cause.
L’avocat de la partie civile ne s’est pas privé de se défouler sur le prévenu qu’il qualifie de prédateur sexuel. Pour l’avocat de la défense, il n’y a pas dans ce dossier, aucune preuve attestant la matérialité des faits. Il a demandé à titre principal la relaxe pure et simple. Malheureusement pour la robe noire car le juge l'a condamné à la peine maximale.
« Il me doigtait avant d’entretenir avec moi des relations sexuelles », a expliqué la petite. Avant de faire savoir que son père a abusé d’elle à plus de trois reprises. Pis, elle révèle que le bourreau ne se limitait pas seulement à la violer, mais l’insultait lors de leurs ébats.
«C’est mon père qui m'a dépucelée. Aucun autre homme ne m'a touchée car je n’ai jamais eu de petit ami. Je ne sais pas si mon père mettait un préservatif ou pas. Je ne le regardais pas. Je fermais toujours mes yeux pour éviter que nos regards ne se croisent », a raconté la victime qui affirme que ce dernier n’a jamais voulu qu’elle sorte de la maison. «Il me surveillait comme une prisonnière. J’étais le jouet sexuel de mon père », a-t-elle expliqué avant de soutenir qu’elle a vendu la mèche quand elle ne pouvait plus supporter ses agissements.
Le prévenu, contrairement aux déclarations de sa fille, a battu en brèche toutes les accusations portées contre sa personne. A l’en croire, tout ce que sa fille a raconté n’est que pure mensonge. Toutefois, il a reconnu l'avoir déshabillée mais, explique-t-il : « C’était pour vérifier si elle gardait toujours sa virginité… ».
Dans son réquisitoire, le maître des poursuites n’y est pas allé de main morte pour savonner le prévenu. « Même si c’est ta fille, tu n’a pas le droit de toucher ses parties intimes. Sa mère pouvait jouer ce rôle. A défaut, tu l’emmènes chez un gynécologue », a-t-il fait remarquer avant de requérir la peine maximale contre le mis en cause.
L’avocat de la partie civile ne s’est pas privé de se défouler sur le prévenu qu’il qualifie de prédateur sexuel. Pour l’avocat de la défense, il n’y a pas dans ce dossier, aucune preuve attestant la matérialité des faits. Il a demandé à titre principal la relaxe pure et simple. Malheureusement pour la robe noire car le juge l'a condamné à la peine maximale.