Après la sonnerie aux morts, lecture du Coran par l'imam de la Grande Mosquée de Paris, devant la tombe du fondateur de ce lieu de culte, suivie d'un discours du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner : « Nous rendons hommage à tous ces soldats de confession musulmane morts pour la France, lors de la Première Guerre mondiale », a expliqué le ministre de l'Intérieur.
Et d'ajouter : « Ces soldats venus d’Afrique ont combattu avec la même force, avec le même courage. Ils étaient dans la Marne, ils étaient dans la Somme, ils étaient à Verdun, où 70 000 combattants musulmans ont perdu la vie. Ce sacrifice, personne ne doit l’oublier. »
« C’était vraiment une émotion »
L'hommage à ces soldats morts pour la France s'est terminé naturellement sur « La Marseillaise ». À la fin de la cérémonie, Ousmane Sagna, ancien combattant sénégalais, fait part de son émotion : « Là, on a affiché tous les régiments. J’ai eu mon régiment. C’était vraiment une émotion. »
Même chose pour cette petite-fille d'ancien combattant algérien, Fatiha, qui retient un message de fraternité : « Le discours de M. Castaner m’a beaucoup touchée, parce que c’est un moyen de dire, justement, aux Français de toutes confessions ou athées de se rassembler et d’être solidaires. »
« On a combattu ensemble avec les soldats français »
Omar Diémé est un ancien combattant sénégalais. « Je suis très ému, dit-il, après le discours que j’ai entendu ici, différent de ceux que j’entendais avant. Avant, ils ne reconnaissaient pas. Mais maintenant, ils ont reconnu. Ils ont reconnu qu'on a combattu ensemble avec les soldats français. Les tirailleurs sénégalais ont combattu auprès de leurs collègues français. Avant, ils ne distinguaient pas entre le Noir et le Blanc. »
« Ça, c’est un discours que nous, on a toujours déploré depuis, reprend-t-il. Mais maintenant, ils l’ont reconnu, bien que ce soit un peu tard, parce que nous à notre âge, maintenant, c’est presque fini. Nous, on est vieux. On nous oblige à rester ici pendant six mois pour pouvoir percevoir nos petites miettes qu’on nous donne, là. C’est pas une pension, c’est des aides aux personnes âgées. Alors, on nous oblige à rester six mois ici, sinon, on vous suspend ça. On déplore ça, vraiment, parce qu’on n’a pas la famille chez nous, nous les anciens combattants. »
Et d'ajouter : « Ces soldats venus d’Afrique ont combattu avec la même force, avec le même courage. Ils étaient dans la Marne, ils étaient dans la Somme, ils étaient à Verdun, où 70 000 combattants musulmans ont perdu la vie. Ce sacrifice, personne ne doit l’oublier. »
« C’était vraiment une émotion »
L'hommage à ces soldats morts pour la France s'est terminé naturellement sur « La Marseillaise ». À la fin de la cérémonie, Ousmane Sagna, ancien combattant sénégalais, fait part de son émotion : « Là, on a affiché tous les régiments. J’ai eu mon régiment. C’était vraiment une émotion. »
Même chose pour cette petite-fille d'ancien combattant algérien, Fatiha, qui retient un message de fraternité : « Le discours de M. Castaner m’a beaucoup touchée, parce que c’est un moyen de dire, justement, aux Français de toutes confessions ou athées de se rassembler et d’être solidaires. »
« On a combattu ensemble avec les soldats français »
Omar Diémé est un ancien combattant sénégalais. « Je suis très ému, dit-il, après le discours que j’ai entendu ici, différent de ceux que j’entendais avant. Avant, ils ne reconnaissaient pas. Mais maintenant, ils ont reconnu. Ils ont reconnu qu'on a combattu ensemble avec les soldats français. Les tirailleurs sénégalais ont combattu auprès de leurs collègues français. Avant, ils ne distinguaient pas entre le Noir et le Blanc. »
« Ça, c’est un discours que nous, on a toujours déploré depuis, reprend-t-il. Mais maintenant, ils l’ont reconnu, bien que ce soit un peu tard, parce que nous à notre âge, maintenant, c’est presque fini. Nous, on est vieux. On nous oblige à rester ici pendant six mois pour pouvoir percevoir nos petites miettes qu’on nous donne, là. C’est pas une pension, c’est des aides aux personnes âgées. Alors, on nous oblige à rester six mois ici, sinon, on vous suspend ça. On déplore ça, vraiment, parce qu’on n’a pas la famille chez nous, nous les anciens combattants. »
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