Joseph Bayoko Lokondo, membre de la société civile dans la province de l'Équateur, dans le nord-ouest de la RDC, revient sur ce qu'il s'est passé : « La Balinière s'appelait Mama Witi. Il y a des disparus et les recherches continuent sur le terrain. Cet accident a eu lieu à plus de 160 km du chef-lieu de la province, Mbandaka sur la rivière Lolonga, un affluant du fleuve Congo.
Joseph Bayoko Lokondo assure que les rescapés se retrouvent sans aide : « Jusqu'à preuve du contraire, aucune autorité, même locale ou provinciale, n'a pris une mesure pour récupérer les corps. Je suis en contact avec les survivants aujourd'hui qui passent la nuit à la belle étoile au niveau de Lolo. Des corps qui ont été repêchés ont été enterrés par la population. Il n'y a pas d'équipe de secours, ce sont les villageois qui se sont organisés pour essayer de continuer à retrouver du corps sans vie. »
« Ce sont les mêmes causes qui produisent les mêmes effets »
Pour Joseph Bayoko Lokondo, c'est la surcharge, mais surtout l'absence de gilet de sauvetage qui entrainent de tels accidents alors que des mesures avaient été annoncées. « Ce sont les mêmes causes qui produisent les mêmes effets, c'est la surcharge, c'est la circulation nocturne. Et vice-Premier ministre, les ministres des Transports avaient pris un arrêté pour demander à tous les voyageurs fluviaux de pouvoir se procurer des gilets de sauvetage. Mais cette décision semble être ignorée par les autorités politico-administratives de la province de l'Équateur qui laisse des gens voyager sans gilets de sauvetage. »
« Les autorités politiques doivent avoir un œil sur le commissaire fluvial. C'est lui qui veille sur les navigations fluviales. Beaucoup d'armateurs se sont familiarisés avec le commissaire fluvial et d'autres donnent de l'argent pour laisser les passagers voyager comme ça en disant que les gilets de sauvetage coûteraient cher, pointe le membre de la société civile. Les autorités doivent voir les manières de faire les choses pour protéger les concitoyens. »
Joseph Bayoko Lokondo assure que les rescapés se retrouvent sans aide : « Jusqu'à preuve du contraire, aucune autorité, même locale ou provinciale, n'a pris une mesure pour récupérer les corps. Je suis en contact avec les survivants aujourd'hui qui passent la nuit à la belle étoile au niveau de Lolo. Des corps qui ont été repêchés ont été enterrés par la population. Il n'y a pas d'équipe de secours, ce sont les villageois qui se sont organisés pour essayer de continuer à retrouver du corps sans vie. »
« Ce sont les mêmes causes qui produisent les mêmes effets »
Pour Joseph Bayoko Lokondo, c'est la surcharge, mais surtout l'absence de gilet de sauvetage qui entrainent de tels accidents alors que des mesures avaient été annoncées. « Ce sont les mêmes causes qui produisent les mêmes effets, c'est la surcharge, c'est la circulation nocturne. Et vice-Premier ministre, les ministres des Transports avaient pris un arrêté pour demander à tous les voyageurs fluviaux de pouvoir se procurer des gilets de sauvetage. Mais cette décision semble être ignorée par les autorités politico-administratives de la province de l'Équateur qui laisse des gens voyager sans gilets de sauvetage. »
« Les autorités politiques doivent avoir un œil sur le commissaire fluvial. C'est lui qui veille sur les navigations fluviales. Beaucoup d'armateurs se sont familiarisés avec le commissaire fluvial et d'autres donnent de l'argent pour laisser les passagers voyager comme ça en disant que les gilets de sauvetage coûteraient cher, pointe le membre de la société civile. Les autorités doivent voir les manières de faire les choses pour protéger les concitoyens. »
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