L'Arabie saoudite a exécuté 48 personnes lors des quatre premiers mois de l'année, la moitié pour des affaires de drogue, a indiqué Human Rights Watch (HRW), exhortant le royaume à améliorer son système judiciaire, « connu pour son iniquité ».
« Beaucoup plus de gens condamnés pour des affaires de drogue demeurent dans les couloirs de la mort suite à des condamnations par le système judiciaire pénal », écrit l'ONG Human Rights Watch basée à New York dans un rapport publié mercredi 25 avril.
Le royaume compte l'un des taux d'exécutions les plus élevés au monde. Il est régi par une version rigoriste de la charia, la loi islamique, et applique la peine capitale dans des affaires de terrorisme, de meurtre, de viol, de vol à main armée et de trafic de drogue.
Changer les peines de mort en prison à vie
Des experts des droits de l'Homme tirent régulièrement la sonnette d'alarme sur le manque d'équité des procès dans ce pays. Les autorités invoquent elles la dissuasion pour justifier la peine de mort. « C'est déjà terrible que l'Arabie saoudite exécute autant de gens, mais en plus nombre d'entre eux n'ont pas commis de crimes violents », déplore Sarah Leah Whitson, responsable Moyen-Orient et Afrique Nord à HRW.
En 2017, près de 150 personnes ont été exécutées dans le royaume, qui a recours aux décapitations à l'aide d'un sabre pour les mises à mort. Dans une interview ce mois avec Time Magazine, le prince héritier Mohammed ben Salmane a suggéré que son pays pourrait changer les peines de mort en prison à vie dans certains cas, à l'exception des affaires d'homicide.
(RFI et AFP)
« Beaucoup plus de gens condamnés pour des affaires de drogue demeurent dans les couloirs de la mort suite à des condamnations par le système judiciaire pénal », écrit l'ONG Human Rights Watch basée à New York dans un rapport publié mercredi 25 avril.
Le royaume compte l'un des taux d'exécutions les plus élevés au monde. Il est régi par une version rigoriste de la charia, la loi islamique, et applique la peine capitale dans des affaires de terrorisme, de meurtre, de viol, de vol à main armée et de trafic de drogue.
Changer les peines de mort en prison à vie
Des experts des droits de l'Homme tirent régulièrement la sonnette d'alarme sur le manque d'équité des procès dans ce pays. Les autorités invoquent elles la dissuasion pour justifier la peine de mort. « C'est déjà terrible que l'Arabie saoudite exécute autant de gens, mais en plus nombre d'entre eux n'ont pas commis de crimes violents », déplore Sarah Leah Whitson, responsable Moyen-Orient et Afrique Nord à HRW.
En 2017, près de 150 personnes ont été exécutées dans le royaume, qui a recours aux décapitations à l'aide d'un sabre pour les mises à mort. Dans une interview ce mois avec Time Magazine, le prince héritier Mohammed ben Salmane a suggéré que son pays pourrait changer les peines de mort en prison à vie dans certains cas, à l'exception des affaires d'homicide.
(RFI et AFP)
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