«Un seul jour ne se passe sans que l’on ne lise dans la presse un cas de viol ou de maltraitance faite à une femme. 70 % de femmes subissent des violences, selon une étude faite par un chercheur de l’université Gaston Berger de Saint Louis » ; d’où la pertinence des boutiques de droit qui ont enregistré, selon elle, «875 cas de maltraitance dont 250 concernant des enfants victimes de viols».
Cette rencontre qui a eu lieu à Rufisque sous la présence du président de la Croix-Rouge a donné l’occasion à ce dernier de donner son avis sur la question : «De mon point de vue, le droit des femmes est acceptable au Sénégal. Parce que j’ai travaillé dans des pays comme la République démocratique du Congo où j’ai été confronté à la violation des femmes, violation de leur intégrité. Ces droits étaient constamment violés, bien sûr cela se comprenait parce que c’était dans des situations de conflits.», a expliqué Abdoul Aziz Diallo.
Ce qui lui fait dire que : «au Sénégal, de mon point de vue, il s’agit de plus faire connaître les droits des femmes et de plus les sensibiliser pour qu’elles les assument».
Mais, lutter contre les violences exercées sur les femmes impliquent aussi d’influer sur le comportement des hommes : « autant, il faut agir sur les femmes, autant il faut également agir sur les hommes, parce que ce sont eux qui sont à la base de ces violences et aussi agir dans la famille. Parce que souvent on cache les choses dans la famille, on ne cherche pas à poser les problèmes pour qu’ils soient résolus sur le plan du droit, mais sur le plan de la « kersa », de l’honneur de la famille, l’agresseur est dans la famille mais on ne veut pas qu’il soit connu et tant que cet agresseur n’est pas connu et puni par la loi, les agressions risquent de continuer et les femmes toujours d’être violées, d’être battues. Dans le silence, on ne peut rien deviner, c’est quand ces femmes victimes élèveront leurs voix, feront connaitre leurs droits devant la justice, à partir de ce moment, quand les sanctions tomberont, il y aura moins de violence», a-t-il conclu.
Cette rencontre qui a eu lieu à Rufisque sous la présence du président de la Croix-Rouge a donné l’occasion à ce dernier de donner son avis sur la question : «De mon point de vue, le droit des femmes est acceptable au Sénégal. Parce que j’ai travaillé dans des pays comme la République démocratique du Congo où j’ai été confronté à la violation des femmes, violation de leur intégrité. Ces droits étaient constamment violés, bien sûr cela se comprenait parce que c’était dans des situations de conflits.», a expliqué Abdoul Aziz Diallo.
Ce qui lui fait dire que : «au Sénégal, de mon point de vue, il s’agit de plus faire connaître les droits des femmes et de plus les sensibiliser pour qu’elles les assument».
Mais, lutter contre les violences exercées sur les femmes impliquent aussi d’influer sur le comportement des hommes : « autant, il faut agir sur les femmes, autant il faut également agir sur les hommes, parce que ce sont eux qui sont à la base de ces violences et aussi agir dans la famille. Parce que souvent on cache les choses dans la famille, on ne cherche pas à poser les problèmes pour qu’ils soient résolus sur le plan du droit, mais sur le plan de la « kersa », de l’honneur de la famille, l’agresseur est dans la famille mais on ne veut pas qu’il soit connu et tant que cet agresseur n’est pas connu et puni par la loi, les agressions risquent de continuer et les femmes toujours d’être violées, d’être battues. Dans le silence, on ne peut rien deviner, c’est quand ces femmes victimes élèveront leurs voix, feront connaitre leurs droits devant la justice, à partir de ce moment, quand les sanctions tomberont, il y aura moins de violence», a-t-il conclu.
Autres articles
-
Nécrologie : Décès de l’ancien ministre des Finances et du budget, Mamadou Moustapha Bâ
-
Le prix Renaudot 2024 attribué à Gaël Faye pour son roman «Jacaranda»
-
Santé : le Satsus annonce une grève de 24 heures le 13 novembre
-
Kaolack : des parents d'élèves ferment l'école Fass Ridwane pour manque d'eau
-
Pape Alé Niang : « la tour de la RTS a déjà englouti 33 milliards FCFA et n’est pas opérationnelle »