Le dernier rapport de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) pour l'année 2024 met en exergue des défis majeurs auxquels le Sénégal fait face en tant que pays figurant parmi les Pays les Moins Avancés (PMA). Ces défis comprennent notamment « le fardeau croissant du service de la dette, la dépendance aux exportations de matières premières, les impacts du changement climatique et le besoin urgent de transformation économique. »
Le rapport révèle que le Sénégal est confronté à un fardeau croissant lié au service de sa dette, ce qui limite considérablement l’espace fiscal du pays pour financer des projets de développement essentiels. « À mesure que les obligations en matière de dette extérieure augmentent, le Sénégal se retrouve avec un espace fiscal restreint, ce qui complique sa capacité à investir dans des secteurs clés pour le développement. Cette situation expose également le pays à des chocs économiques extérieurs et aux fluctuations des prix des matières premières, accentuant sa vulnérabilité économique », indique le document parvenu à PressAfrik.
Comme d'autres économies africaines, le Sénégal est encore largement dépendant d'un nombre limité de matières premières pour ses exportations. Cette situation, selon la CNUCED, rend le pays particulièrement vulnérable aux variations des prix mondiaux. Pour faire face à ce problème, le rapport recommande au Sénégal « de mettre en place des politiques visant à ajouter de la valeur à ces matières premières. En encourageant la transformation locale, le pays pourrait créer des emplois, renforcer sa résilience économique et mieux maîtriser les revenus issus de ses ressources naturelles. »
Les impacts du changement climatique sur la productivité agricole
La note souligne aussi les effets persistants du changement climatique sur la productivité agricole du Sénégal. « Le secteur agricole, vital pour la sécurité alimentaire du pays, subit les contrecoups des phénomènes climatiques extrêmes tels que les sécheresses et les précipitations irrégulières. Ces facteurs compromettent les rendements agricoles et augmentent la dépendance du Sénégal aux importations alimentaires », explique t-elle. Ainsi, la CNUCED recommande au Sénégal « de renforcer ses stratégies d'adaptation climatique pour faire face à ces défis de manière proactive. »
Pour assurer une croissance durable, la CNUCED estime que le Sénégal doit entamer une transformation structurelle de son économie, en s'éloignant des secteurs à faible productivité pour investir dans l'industrie et la technologie. « L'intégration du Sénégal dans les chaînes de valeur mondiales reste faible, limitant son potentiel de croissance », lit-on sur le rapport. Ce dernier encourage le Sénégal à développer ses capacités dans les secteurs manufacturiers et technologiques afin de réduire sa dépendance aux exportations de matières premières et de créer une base économique plus solide et résiliente.
Les opportunités offertes par le commerce régional
Enfin, la CNUCED met en avant les opportunités offertes par « le commerce Sud-Sud, qui pourrait permettre au Sénégal de diversifier ses débouchés à l’exportation. » Elle indique qu’en renforçant les partenariats commerciaux intra-africains, « le Sénégal pourrait réduire sa dépendance aux marchés des pays développés et se protéger davantage des ralentissements économiques mondiaux. Cette intégration régionale constituerait un levier essentiel pour le développement économique du pays, tout en renforçant les échanges avec ses voisins. »
Le rapport révèle que le Sénégal est confronté à un fardeau croissant lié au service de sa dette, ce qui limite considérablement l’espace fiscal du pays pour financer des projets de développement essentiels. « À mesure que les obligations en matière de dette extérieure augmentent, le Sénégal se retrouve avec un espace fiscal restreint, ce qui complique sa capacité à investir dans des secteurs clés pour le développement. Cette situation expose également le pays à des chocs économiques extérieurs et aux fluctuations des prix des matières premières, accentuant sa vulnérabilité économique », indique le document parvenu à PressAfrik.
Comme d'autres économies africaines, le Sénégal est encore largement dépendant d'un nombre limité de matières premières pour ses exportations. Cette situation, selon la CNUCED, rend le pays particulièrement vulnérable aux variations des prix mondiaux. Pour faire face à ce problème, le rapport recommande au Sénégal « de mettre en place des politiques visant à ajouter de la valeur à ces matières premières. En encourageant la transformation locale, le pays pourrait créer des emplois, renforcer sa résilience économique et mieux maîtriser les revenus issus de ses ressources naturelles. »
Les impacts du changement climatique sur la productivité agricole
La note souligne aussi les effets persistants du changement climatique sur la productivité agricole du Sénégal. « Le secteur agricole, vital pour la sécurité alimentaire du pays, subit les contrecoups des phénomènes climatiques extrêmes tels que les sécheresses et les précipitations irrégulières. Ces facteurs compromettent les rendements agricoles et augmentent la dépendance du Sénégal aux importations alimentaires », explique t-elle. Ainsi, la CNUCED recommande au Sénégal « de renforcer ses stratégies d'adaptation climatique pour faire face à ces défis de manière proactive. »
Pour assurer une croissance durable, la CNUCED estime que le Sénégal doit entamer une transformation structurelle de son économie, en s'éloignant des secteurs à faible productivité pour investir dans l'industrie et la technologie. « L'intégration du Sénégal dans les chaînes de valeur mondiales reste faible, limitant son potentiel de croissance », lit-on sur le rapport. Ce dernier encourage le Sénégal à développer ses capacités dans les secteurs manufacturiers et technologiques afin de réduire sa dépendance aux exportations de matières premières et de créer une base économique plus solide et résiliente.
Les opportunités offertes par le commerce régional
Enfin, la CNUCED met en avant les opportunités offertes par « le commerce Sud-Sud, qui pourrait permettre au Sénégal de diversifier ses débouchés à l’exportation. » Elle indique qu’en renforçant les partenariats commerciaux intra-africains, « le Sénégal pourrait réduire sa dépendance aux marchés des pays développés et se protéger davantage des ralentissements économiques mondiaux. Cette intégration régionale constituerait un levier essentiel pour le développement économique du pays, tout en renforçant les échanges avec ses voisins. »
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