Des tours centrales d’ordinateurs et des fax calcinés ont été remisés dans les coins, la moquette par endroits a été brûlée, des portes ont été forcées et des documents déchirés. Il s’agissait de copies. Le saccage ne devrait pas perturber l’organisation du scrutin, les équipes techniques de l’ONU sont restées, mais les autorités ont tiré les leçons de l’incident.
Pour Jamel Bugrien, un statisticien de formation qui préside la commission électorale du grand Benghazi : « Cet incident nous a permis d’identifier des failles au niveau de la communication entre les différentes équipes de sécurité, nous avons donc mis sur pied une cellule de coordination et puis vous avez vu à l’entrée, la sécurité a été renforcée donc je pense que nous sommes désormais en sécurité ».
Le conseil national de Cyrénaïque, fondé par un neveu du roi Idriss en mars, semble peu structuré. Ses responsables reçoivent dans un bureau poussiéreux au mobilier esquinté. Ce mouvement conteste la répartition des sièges au sein de la future assemblée législative ; 60 iront à la Cyrénaïque contre 100 pour la Tripolitaine à l’ouest, et 40 pour la région Sud. Il appelle à boycotter l’élection, mais il n’a pas été suivi, 79% des personnes en âge de voter se sont inscrites sur les listes électorales c’est à peu de chose près la moyenne nationale. Le Conseil national de la Cyrénaïque appelle néanmoins à organiser une manifestation dans le centre de Benghazi le jour du scrutin.
Pour Jamel Bugrien, un statisticien de formation qui préside la commission électorale du grand Benghazi : « Cet incident nous a permis d’identifier des failles au niveau de la communication entre les différentes équipes de sécurité, nous avons donc mis sur pied une cellule de coordination et puis vous avez vu à l’entrée, la sécurité a été renforcée donc je pense que nous sommes désormais en sécurité ».
Le conseil national de Cyrénaïque, fondé par un neveu du roi Idriss en mars, semble peu structuré. Ses responsables reçoivent dans un bureau poussiéreux au mobilier esquinté. Ce mouvement conteste la répartition des sièges au sein de la future assemblée législative ; 60 iront à la Cyrénaïque contre 100 pour la Tripolitaine à l’ouest, et 40 pour la région Sud. Il appelle à boycotter l’élection, mais il n’a pas été suivi, 79% des personnes en âge de voter se sont inscrites sur les listes électorales c’est à peu de chose près la moyenne nationale. Le Conseil national de la Cyrénaïque appelle néanmoins à organiser une manifestation dans le centre de Benghazi le jour du scrutin.
La personnalité des candidats, atout majeur des partis
Quelle stratégie les partis, interdits sous Mouammar Kadhafi, déploient-ils pour attirer les électeurs ? L'exemple du parti Justice et construction, un des partis investis par les Frères musulmans.
Dans un pays où, pendant 40 ans, fonder un parti était un acte de trahison, difficile de convaincre les futurs électeurs. Alamin Belhaj, chef du bureau exécutif de Justice et construction, un des partis affilié aux Frères musulmans, nous décrit sa méthode : « Pour convaincre les électeurs, nous misons avant tout sur la personnalité de nos candidats. Ils se présentent, les gens voient qu’ils ont été des opposants historiques à l’ancien régime. Une grande part de notre campagne repose sur cet aspect, indépendamment du programme politique. »
Comme tous les partis, Justice et construction s’est constitué en liste de candidats. Mais il présente aussi un grand nombre de candidatures individuelles. Alamin Belhaj se défend de tout contournement de la loi électorale : « Une candidature individuelle ne veut pas dire que le candidat n’est pas affilié à un parti. C’est l’indépendant qui ne se présente pas au nom d’un parti. C’est comme en Grande-Bretagne que je connais bien, j’y habite. Il y a un système individuel mais tout le monde sait que les candidats représentent tel ou tel parti, conservateur, travailliste. Ce sont des partis et ils ont des candidats. »
Source RFI
Quelle stratégie les partis, interdits sous Mouammar Kadhafi, déploient-ils pour attirer les électeurs ? L'exemple du parti Justice et construction, un des partis investis par les Frères musulmans.
Dans un pays où, pendant 40 ans, fonder un parti était un acte de trahison, difficile de convaincre les futurs électeurs. Alamin Belhaj, chef du bureau exécutif de Justice et construction, un des partis affilié aux Frères musulmans, nous décrit sa méthode : « Pour convaincre les électeurs, nous misons avant tout sur la personnalité de nos candidats. Ils se présentent, les gens voient qu’ils ont été des opposants historiques à l’ancien régime. Une grande part de notre campagne repose sur cet aspect, indépendamment du programme politique. »
Comme tous les partis, Justice et construction s’est constitué en liste de candidats. Mais il présente aussi un grand nombre de candidatures individuelles. Alamin Belhaj se défend de tout contournement de la loi électorale : « Une candidature individuelle ne veut pas dire que le candidat n’est pas affilié à un parti. C’est l’indépendant qui ne se présente pas au nom d’un parti. C’est comme en Grande-Bretagne que je connais bien, j’y habite. Il y a un système individuel mais tout le monde sait que les candidats représentent tel ou tel parti, conservateur, travailliste. Ce sont des partis et ils ont des candidats. »
Source RFI
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