Du côté de la médiation internationale, on tentait de dédramatiser ce mardi après-midi. Nous sommes en contact avec les Seleka, a expliqué le représentant de l’ONU en Afrique centrale, Abdoulaye Bathily. Ils sont toujours à Brazzaville pour signer un accord. Ils se concertent entre eux et attendent que leur délégation soit au complet.
Mais dans les couloirs du ministère des Affaires étrangères - lieu où se tiennent les négociations -, les visages étaient anxieux et l’inquiétude palpable. Les réunions en petits comité et huis clos se sont succédé. Les 200 Centrafricains à avoir fait le déplacement on même tenu une plénière, en urgence, pour réfléchir à une solution. Une délégation de personnalités politiques devait aller rencontrer les Seleka à leur hôtel.
Mais rien à faire, en fin d’après-midi aucun membre de l’ex-rébellion Seleka n’était en vue. Les deux comités sur la cessation des hostilités et le désarmement ont donc repris le travail en l’absence d’un des deux groupes armés.
Nous allons avancer ici et soumettre aux Seleka les textes tels qu’ils auront été amendés, a expliqué le médiateur de l’UA, Soumeylou Boubèe Maïga, incapable de s’engager plus sur la suite du programme et des négociations.
■ Réaction
Les anti-balaka se disent surpris de la déclaration de l’ex-rébellion de la Seleka qui réclame la partition de la Centrafrique alors que les deux groupes s'étaient mis d'accord sur la signature d'un accord de cessation des hostilités à Bangui déjà. Pour Sébastien Wenezoui, n° 2 du mouvement et l'un des membres de la délégation anti-balaka à Brazzaville, « Il n'y a aucune raison pour demander la partition » de la RCA.
Source : Rfi.fr
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