Au marché d'Analakely, dans le centre de la capitale, sur les étals des boucheries, de nombreuses pièces de viande n'ont pas trouvé preneurs, malgré ce premier week-end de fête. La qualité des produits de Andry n'a pas suffit.
« Je n'ai pas du tout reçu de commande. On espère que cela va s'améliorer d'ici la fin de l'année mais le prix de la viande n'arrête pas d'augmenter depuis un mois chez les grossistes. Le kilo de viande de zébu a presque doublé. »
Dans le panier de Hanta, 60 ans, enseignante à la retraite, il y a le strict minimum. « Avant on mangeait du poulet ou de la dinde mais cette année c'est juste de la viande de porc. Tout a augmenté, explique-t-elle. Avant on pouvait acheter une dinde à 60 000 ariary mais en ce moment c'est 100 000 ariary. On n'a même pas invité nos frères et soeurs parce qu'on n'a pas le pouvoir d'achat cette année et il y aussi cette épidémie qui s'ajoute à tout ça. »
Les rassemblements de plus de 100 personnes interdits
Avec la recrudescence de l'épidémie de coronavirus, les autorités ont interdit les rassemblements de plus de 100 personnes dans les espaces clos dans les régions les plus touchées, notamment celle de la capitale. Une décision qui a fait chuter les ventes de Dadafara Sylvain, poissonnier.
« On vend des tilapias, des carpes et des anguilles. On avait des commandes pour ces produits mais avec la nouvelle règle sanitaire qui est sortie soudainement, les organisateurs de soirées nous ont dit que leurs commandes ne tenaient plus parce qu'ils ne peuvent pas se rassembler. Chacun reste dans son foyer parce qu'il faut se protéger. »
Cette semaine, la Grande Ile a enregistré près de 3 000 cas de Covid 19, deux fois plus que la semaine passée.
« Je n'ai pas du tout reçu de commande. On espère que cela va s'améliorer d'ici la fin de l'année mais le prix de la viande n'arrête pas d'augmenter depuis un mois chez les grossistes. Le kilo de viande de zébu a presque doublé. »
Dans le panier de Hanta, 60 ans, enseignante à la retraite, il y a le strict minimum. « Avant on mangeait du poulet ou de la dinde mais cette année c'est juste de la viande de porc. Tout a augmenté, explique-t-elle. Avant on pouvait acheter une dinde à 60 000 ariary mais en ce moment c'est 100 000 ariary. On n'a même pas invité nos frères et soeurs parce qu'on n'a pas le pouvoir d'achat cette année et il y aussi cette épidémie qui s'ajoute à tout ça. »
Les rassemblements de plus de 100 personnes interdits
Avec la recrudescence de l'épidémie de coronavirus, les autorités ont interdit les rassemblements de plus de 100 personnes dans les espaces clos dans les régions les plus touchées, notamment celle de la capitale. Une décision qui a fait chuter les ventes de Dadafara Sylvain, poissonnier.
« On vend des tilapias, des carpes et des anguilles. On avait des commandes pour ces produits mais avec la nouvelle règle sanitaire qui est sortie soudainement, les organisateurs de soirées nous ont dit que leurs commandes ne tenaient plus parce qu'ils ne peuvent pas se rassembler. Chacun reste dans son foyer parce qu'il faut se protéger. »
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