Une semaine après leur installation par la mairie de Paris, vendredi 17 février, les rochers déposés sous un pont situé dans le nord de Paris, sous lequel dormaient des migrants, s’y trouvent encore.
Plusieurs bénévoles d’associations et des collectifs de citoyens ont exprimé leur indignation sur les réseaux sociaux après l’arrivée de ces blocs de pierre sur un terre-plein à proximité du centre humanitaire de la Chapelle, qui attire de nombreux exilés.
Pour le collectif Solidarité Migrants Wilson, qui a signalé «avec effroi» cette installation dans un communiqué sur sa page Facebook, les pierres « ont été placées sous ce pont pour empêcher les réfugiés d’y dormir».
Le même collectif a dénoncé jeudi une entrave à la distribution de nourriture aux migrants qui se trouvent aux abords du camp de la Chapelle, évoquant une interdiction préfectorale. Interrogée par le quotidien 20 minutes, la préfecture de police a réfuté toute interdiction officielle. « Il n’y a eu aucun arrêté pris par la préfecture de police au sujet de la distribution de nourriture. En revanche, nous demandons aux associations de se décaler pour éviter les troubles à l’ordre public».
Justification de la mairie de Paris
Les rochers, qui se trouvaient auparavant sur le boulevard longeant le centre de premier accueil, ouvert par l’Etat et la ville en novembre dans le nord de la capitale, ont été déplacés le 10 février pour être réinstallés sous un pont qui enjambe le boulevard Ney, a fait savoir mercredi la mairie de Paris. Elle assure qu’« il ne s’agit pas d’une stratégie vindicative contre les campements».
Mais « on ne souhaite pas de petits campements sur cette zone », ajoute la municipalité, en justifiant cette mesure par « l’extension des travaux du tramway » et le fait que « la zone va être entourée de barrières d’ici à la fin du mois pour permettre des travaux de destruction et de reconstruction du pont. Nous souhaitons éviter que des gens dorment à un endroit qui peut être potentiellement dangereux».
Depuis plusieurs semaines, un groupe de migrants, essentiellement soudanais, campait sur cette bande de terre coincée entre les voies bruyantes du boulevard proche du périphérique, faute de pouvoir entrer dans le centre où les places de nuit sont toutes occupées.
Après le Daily Mail qui a souligné l’information par un diaporama, le Washington Post a, à son tour, relayé jeudi l’indignation suscitée par l’arrivée de ces rochers.
Plusieurs bénévoles d’associations et des collectifs de citoyens ont exprimé leur indignation sur les réseaux sociaux après l’arrivée de ces blocs de pierre sur un terre-plein à proximité du centre humanitaire de la Chapelle, qui attire de nombreux exilés.
Pour le collectif Solidarité Migrants Wilson, qui a signalé «avec effroi» cette installation dans un communiqué sur sa page Facebook, les pierres « ont été placées sous ce pont pour empêcher les réfugiés d’y dormir».
Le même collectif a dénoncé jeudi une entrave à la distribution de nourriture aux migrants qui se trouvent aux abords du camp de la Chapelle, évoquant une interdiction préfectorale. Interrogée par le quotidien 20 minutes, la préfecture de police a réfuté toute interdiction officielle. « Il n’y a eu aucun arrêté pris par la préfecture de police au sujet de la distribution de nourriture. En revanche, nous demandons aux associations de se décaler pour éviter les troubles à l’ordre public».
Justification de la mairie de Paris
Les rochers, qui se trouvaient auparavant sur le boulevard longeant le centre de premier accueil, ouvert par l’Etat et la ville en novembre dans le nord de la capitale, ont été déplacés le 10 février pour être réinstallés sous un pont qui enjambe le boulevard Ney, a fait savoir mercredi la mairie de Paris. Elle assure qu’« il ne s’agit pas d’une stratégie vindicative contre les campements».
Mais « on ne souhaite pas de petits campements sur cette zone », ajoute la municipalité, en justifiant cette mesure par « l’extension des travaux du tramway » et le fait que « la zone va être entourée de barrières d’ici à la fin du mois pour permettre des travaux de destruction et de reconstruction du pont. Nous souhaitons éviter que des gens dorment à un endroit qui peut être potentiellement dangereux».
Depuis plusieurs semaines, un groupe de migrants, essentiellement soudanais, campait sur cette bande de terre coincée entre les voies bruyantes du boulevard proche du périphérique, faute de pouvoir entrer dans le centre où les places de nuit sont toutes occupées.
Après le Daily Mail qui a souligné l’information par un diaporama, le Washington Post a, à son tour, relayé jeudi l’indignation suscitée par l’arrivée de ces rochers.
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