Ce matin du jeudi 25 août, Tripoli se réveille dans une atmosphère plutôt calme avec une nuit sans trop d’affrontements. Mais la soirée de la veille, au contraire, a été extrêmement agitée.
Beaucoup de rafales d’armes automatiques dans plusieurs endroits du centre-ville ainsi que de nombreux tirs à l’arme lourde. Difficile de savoir exactement d’où proviennent ces tirs mais les affrontements autour de l’ex résidence présidentielle se sont poursuivis assez tard. Certaines sources évoquent des affrontements assez vifs autour de l’aéroport. Des fusillades ont aussi été signalées dans le quartier d’Abou Salim, quartier pro Kadhafi de la ville. Et enfin, des accrochages à l’intérieur de l’hôtel de luxe Corinthia où des rebelles seraient venus chercher un des fils Kadhafi, sans succès.
En tout cas, tout cela est assez compliqué à vérifier car les déplacements sont limités dans la capitale libyenne pour des raisons de sécurité. Les snipers sont encore très présents dans le centre-ville et ils terrorisent toujours les habitants de Tripoli.
La bataille de Bab al-Azizia continue
En fait, les rebelles sont loin de contrôler la forteresse de Bab al-Azizia. Pourtant, deux jours plus tôt, ces rebelles ont réussi à pénétrer dans l’enceinte de cette vaste résidence fortifiée, mais cela ne veut pas dire qu’ils en soient maîtres. Bien au contraire, depuis les combats sont extrêmement violents à l’intérieur de Bab al-Azizia. Parfois, les rebelles paraissent même cernés par les tirs de snipers pro Kadhafi et les tirs de roquette qui proviennent à la fois de leurs arrières, mais aussi de leur flan droit ou qui leur font face.
Les rebelles ne savent pas très bien combien sont ces derniers loyalistes qui leur résistent toujours extrêmement violemment. Ce qui est sûr, c’est qu’ils sont très déterminés et que leurs tirs sont aussi très précis. Ca n’est pas toujours le cas de la rébellion qui riposte rarement de façon coordonnée et disciplinée. Et il n’est pas rare d’assister à des disputes entre insurgés après que l’un d’entre eux a failli tirer par mégarde sur ses camarades.
Donc les combats se poursuivent encore à Bab al-Azizia. La résidence présidentielle est loin d’être sous contrôle rebelle.
Source: Rfi
Beaucoup de rafales d’armes automatiques dans plusieurs endroits du centre-ville ainsi que de nombreux tirs à l’arme lourde. Difficile de savoir exactement d’où proviennent ces tirs mais les affrontements autour de l’ex résidence présidentielle se sont poursuivis assez tard. Certaines sources évoquent des affrontements assez vifs autour de l’aéroport. Des fusillades ont aussi été signalées dans le quartier d’Abou Salim, quartier pro Kadhafi de la ville. Et enfin, des accrochages à l’intérieur de l’hôtel de luxe Corinthia où des rebelles seraient venus chercher un des fils Kadhafi, sans succès.
En tout cas, tout cela est assez compliqué à vérifier car les déplacements sont limités dans la capitale libyenne pour des raisons de sécurité. Les snipers sont encore très présents dans le centre-ville et ils terrorisent toujours les habitants de Tripoli.
La bataille de Bab al-Azizia continue
En fait, les rebelles sont loin de contrôler la forteresse de Bab al-Azizia. Pourtant, deux jours plus tôt, ces rebelles ont réussi à pénétrer dans l’enceinte de cette vaste résidence fortifiée, mais cela ne veut pas dire qu’ils en soient maîtres. Bien au contraire, depuis les combats sont extrêmement violents à l’intérieur de Bab al-Azizia. Parfois, les rebelles paraissent même cernés par les tirs de snipers pro Kadhafi et les tirs de roquette qui proviennent à la fois de leurs arrières, mais aussi de leur flan droit ou qui leur font face.
Les rebelles ne savent pas très bien combien sont ces derniers loyalistes qui leur résistent toujours extrêmement violemment. Ce qui est sûr, c’est qu’ils sont très déterminés et que leurs tirs sont aussi très précis. Ca n’est pas toujours le cas de la rébellion qui riposte rarement de façon coordonnée et disciplinée. Et il n’est pas rare d’assister à des disputes entre insurgés après que l’un d’entre eux a failli tirer par mégarde sur ses camarades.
Donc les combats se poursuivent encore à Bab al-Azizia. La résidence présidentielle est loin d’être sous contrôle rebelle.
Source: Rfi
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