Le président tunisien Moncef Marzouki (c), l'émir du Qatar Hamad ben Khalifa al-Thani (g) et le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali, à l'occasion des cérémonies du premier anniversaire de la chute du régime Ben Ali, le 14 janvier 2012 à Tunis. Reuters / Zoubeir Souissi
Pour célébrer la révolution, tous les pays du Maghreb étaient représentés ce samedi 14 janvier 2012 autour du président Moncef Marzouki et du Premier ministre Hamadi Jebali.
Les voisins de la Tunisie ont tout d'abord répondu présents : la Libye et Mustapha Abdeljalil, le chef du CNT, le Conseil national de transition, mais aussi l'Algérie. Le président Bouteflika a fait le déplacement, tout comme l'invité d'honneur de la Tunisie : l'émir du Qatar.
L'émir al-Thani est connu comme le fidèle soutien des rebelles libyens pendant la guerre. Sa présence était très critiquée par certains manifestants dans les rues de Tunis, ce samedi. Une partie de la gauche tunisienne soupçonne en effet le Qatar d'être un des principaux soutiens financiers du parti islamiste Ennahda.
Quoi qu'il en soit, tour à tour ces chefs d'Etat arabes réunis au Palais des Congrès de Tunis ont tous, Algérie et Mauritanie compris, loué cette révolution et rendu hommage à ses martyrs.
Tous sont également revenus sur un thème cher au président Moncef Marzouki, celui de l'unité du Grand Maghreb. Chacun a fait part de son désir de rapprocher ces Etats économiquement, pour donner une réalité au bloc régional maghrébin. Et cela de la Mauritanie au Maroc, également représenté aujourd'hui, jusqu'à la Libye post-Kadhafi.
source: RFI
Les voisins de la Tunisie ont tout d'abord répondu présents : la Libye et Mustapha Abdeljalil, le chef du CNT, le Conseil national de transition, mais aussi l'Algérie. Le président Bouteflika a fait le déplacement, tout comme l'invité d'honneur de la Tunisie : l'émir du Qatar.
L'émir al-Thani est connu comme le fidèle soutien des rebelles libyens pendant la guerre. Sa présence était très critiquée par certains manifestants dans les rues de Tunis, ce samedi. Une partie de la gauche tunisienne soupçonne en effet le Qatar d'être un des principaux soutiens financiers du parti islamiste Ennahda.
Quoi qu'il en soit, tour à tour ces chefs d'Etat arabes réunis au Palais des Congrès de Tunis ont tous, Algérie et Mauritanie compris, loué cette révolution et rendu hommage à ses martyrs.
Tous sont également revenus sur un thème cher au président Moncef Marzouki, celui de l'unité du Grand Maghreb. Chacun a fait part de son désir de rapprocher ces Etats économiquement, pour donner une réalité au bloc régional maghrébin. Et cela de la Mauritanie au Maroc, également représenté aujourd'hui, jusqu'à la Libye post-Kadhafi.
source: RFI
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