Benno Bokk Yaakaar (BBY) au secours de Macky. Créée entre les deux (2) tours de la dernière présidentielle, les leaders de la mouvance présidentielle se sont retrouvés pour la première fois depuis mars 2012. Ceci, en séance plénière ce samedi avec près d’une centaine de partis pour faire l’état des lieux. En effet, après plus de deux (2) ans de compagnonnage, le constat est là, les choses ne marchent pas du tout. Et le Président Sall est le premier à le reconnaître. De ce fait, la concertation lancée, un séminaire est même prévu d’ici un mois pour tenter de sauver ce qui peut l’être.
Secrétaire général du Parti Socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng qui en parle, de préciser: «C’est pour la première fois depuis mars 2012 que tous les leaders se sont rencontrés en séance plénière. Il y a même eu des nouveaux arrivants. Ce qui a fait qu’on n’était pas loin d’une centaine de partis à nous rencontrer et à échanger sur la situation du pays. Et à affirmer dès le départ par le président lui-même, son ancrage dans Benno Bokk Yaakaar (BBY), la nécessité de conserver et de consolider la coalition.
Le président et nous tous, avons reconnu qu’il y a une léthargie, un manque de concertation et c’est ça qui était la source du problème. Si les membres d’une coalition ne se rencontrent pas, ne se voient pas, n’échangent pas, ne discutent pas, il est normal qu’il y est des malentendus, des frustrations. Il fallait donc dissiper les malentendus. Le plus important a été fait. Le président a lui-même eu à reconnaitre la part de tort qui lui revient et la part de tort de chacun d’entre nous. Et à s’engager à rectifier le tir pour que nous puissions à partir du moment où nous avons un siège équipé de nous rencontrer régulièrement au niveau des leaders ensuite des plénipotentiaires et discuter de ce nous devons faire ».
Le responsable socialiste, invité de l’émission Grand Jury sur la Rfm, d’annoncer par ailleurs « un séminaire d’ici un mois » non seulement « pour approfondir tout ça ». Mais il s’agira aussi selon Ousmane Tanor Dieng «de retrouver un climat de fraternité, de bon compagnonnage ». Toutefois lance ce dernier, « il faut que les gens comprennent que nous sommes différents avec par exemple un PS qui est soixantenaire et des partis qui viennent d’être créés il y a cinq (5) mois ou quelques années. Ce n’est pas la même chose, il faut respecter cela. Et tous les rapports doivent être basés sur la confiance, le respect mutuel ».
En ce qui concerne la situation du pays, « c’est difficile partout, il y a une crise mondiale. Le Sénégal n’est pas une entité en dehors et au-dessus de tout pour que la crise qui frappe le monde dans son ensemble puisse l’épargner », dira par ailleurs Ousmane Tanor Dieng qui est tout de même d’avis qu’ « avec les moyens limités que nous avons, nous nous en sortons parce que des mesures courageuses sont en train d’être prises, tout à fait remarquables dès que le Président Macky Sall et la coalition qui l’accompagne sont arrivés au pouvoir… ». Pour lui, ce qui demeure sûr, c’est que lorsqu’ils sont arrivés au pouvoir, ils n’ont pas suffisamment «insisté sur la situation catastrophique dans laquelle » dans laquelle ils ont « trouvé ce pays-là ». Parce que s’ils l’avaient fait, « certains aujourd’hui, ne bomberaient pas le torse».
«Mais il n’est pas trop tard pour bien faire », poursuit Ousmane Tanor Dieng qui annonce une bonne communication autour du Plan Sénégal Emergent (PSE) pour rectifier le tir.
Secrétaire général du Parti Socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng qui en parle, de préciser: «C’est pour la première fois depuis mars 2012 que tous les leaders se sont rencontrés en séance plénière. Il y a même eu des nouveaux arrivants. Ce qui a fait qu’on n’était pas loin d’une centaine de partis à nous rencontrer et à échanger sur la situation du pays. Et à affirmer dès le départ par le président lui-même, son ancrage dans Benno Bokk Yaakaar (BBY), la nécessité de conserver et de consolider la coalition.
Le président et nous tous, avons reconnu qu’il y a une léthargie, un manque de concertation et c’est ça qui était la source du problème. Si les membres d’une coalition ne se rencontrent pas, ne se voient pas, n’échangent pas, ne discutent pas, il est normal qu’il y est des malentendus, des frustrations. Il fallait donc dissiper les malentendus. Le plus important a été fait. Le président a lui-même eu à reconnaitre la part de tort qui lui revient et la part de tort de chacun d’entre nous. Et à s’engager à rectifier le tir pour que nous puissions à partir du moment où nous avons un siège équipé de nous rencontrer régulièrement au niveau des leaders ensuite des plénipotentiaires et discuter de ce nous devons faire ».
Le responsable socialiste, invité de l’émission Grand Jury sur la Rfm, d’annoncer par ailleurs « un séminaire d’ici un mois » non seulement « pour approfondir tout ça ». Mais il s’agira aussi selon Ousmane Tanor Dieng «de retrouver un climat de fraternité, de bon compagnonnage ». Toutefois lance ce dernier, « il faut que les gens comprennent que nous sommes différents avec par exemple un PS qui est soixantenaire et des partis qui viennent d’être créés il y a cinq (5) mois ou quelques années. Ce n’est pas la même chose, il faut respecter cela. Et tous les rapports doivent être basés sur la confiance, le respect mutuel ».
En ce qui concerne la situation du pays, « c’est difficile partout, il y a une crise mondiale. Le Sénégal n’est pas une entité en dehors et au-dessus de tout pour que la crise qui frappe le monde dans son ensemble puisse l’épargner », dira par ailleurs Ousmane Tanor Dieng qui est tout de même d’avis qu’ « avec les moyens limités que nous avons, nous nous en sortons parce que des mesures courageuses sont en train d’être prises, tout à fait remarquables dès que le Président Macky Sall et la coalition qui l’accompagne sont arrivés au pouvoir… ». Pour lui, ce qui demeure sûr, c’est que lorsqu’ils sont arrivés au pouvoir, ils n’ont pas suffisamment «insisté sur la situation catastrophique dans laquelle » dans laquelle ils ont « trouvé ce pays-là ». Parce que s’ils l’avaient fait, « certains aujourd’hui, ne bomberaient pas le torse».
«Mais il n’est pas trop tard pour bien faire », poursuit Ousmane Tanor Dieng qui annonce une bonne communication autour du Plan Sénégal Emergent (PSE) pour rectifier le tir.
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