Il convient, d'emblée, de rappeler les scénarii possibles : Sénégal 2012, Gambie 2016, Guinée et Côte d'Ivoire 2020.
Dans les deux derniers cas, le Président sortant a obtenu un 3e mandat à la suite d'une révision constitutionnelle malgré les séries de manifestations ayant entraîné des dizaines de morts.
Par conséquent, il revient à l'Opposition de tirer les enseignements de la présidentielle de 2012 au Sénégal tout comme du boycott de l'élection en RCI en 2020 et au Pouvoir de ne pas favoriser les circonstances de l'élection d'un président par défaut comme ce fut le cas en Gambie en 2016.
De plus, le mouvement des forces vives (F.24) devrait éviter de commettre des erreurs d'appréciation en intégrant le fait que son agenda ne coïncide que rarement avec celui des acteurs politiques parties prenantes.
A titre d'exemple, à la veille de l'élection présidentielle Guinée, les acteurs étaient divisés à propos du mot d'ordre relatif à la participation au scrutin lancé par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).
En tout état de cause, il revient au Peuple de décerner le Mandat par le biais d'un processus électoral intègre (crédible, libre, inclusif, équitable, transparent et apaisé). Cela dépend principalement du critère de confiance qui ne saurait être restaurée sans la définition, de manière consensuelle, des règles appropriées.
Or, par delà la crise de confiance entre les acteurs du jeu politique, le Sénégal traverse une crise de confiance aux institutions et un alignement, de part et d'autre, d'un pan de la société civile. Pourtant notre pays regorge de sincères et dignes régulateurs.
Que faire alors lorsqu'on confond le temps de la compétition et le temps de la définition des règles du jeu ?
Le Président de la République, après avoir réitéré son appel au dialogue, se doit de poser des actes dans le sens de la restauration de la confiance et la pacification du climat politique et social dans un contexte préélectoral assez tendu. La classe politique ne saurait méconnaître la tradition du dialogue qui a longtemps conforté ce qui fonde l'exception sénégalaise.
Dans le même sillage, la désignation de personnalités impartiales et crédibles faciliterait des concertations franches, inclusives et constructives, en particulier autour des conditions et modalités de participation à l'élection présidentielle de 2024.
Par Ndiaga SYLLA, Expert électoral
Président du Dialogue citoyen.
Dans les deux derniers cas, le Président sortant a obtenu un 3e mandat à la suite d'une révision constitutionnelle malgré les séries de manifestations ayant entraîné des dizaines de morts.
Par conséquent, il revient à l'Opposition de tirer les enseignements de la présidentielle de 2012 au Sénégal tout comme du boycott de l'élection en RCI en 2020 et au Pouvoir de ne pas favoriser les circonstances de l'élection d'un président par défaut comme ce fut le cas en Gambie en 2016.
De plus, le mouvement des forces vives (F.24) devrait éviter de commettre des erreurs d'appréciation en intégrant le fait que son agenda ne coïncide que rarement avec celui des acteurs politiques parties prenantes.
A titre d'exemple, à la veille de l'élection présidentielle Guinée, les acteurs étaient divisés à propos du mot d'ordre relatif à la participation au scrutin lancé par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).
En tout état de cause, il revient au Peuple de décerner le Mandat par le biais d'un processus électoral intègre (crédible, libre, inclusif, équitable, transparent et apaisé). Cela dépend principalement du critère de confiance qui ne saurait être restaurée sans la définition, de manière consensuelle, des règles appropriées.
Or, par delà la crise de confiance entre les acteurs du jeu politique, le Sénégal traverse une crise de confiance aux institutions et un alignement, de part et d'autre, d'un pan de la société civile. Pourtant notre pays regorge de sincères et dignes régulateurs.
Que faire alors lorsqu'on confond le temps de la compétition et le temps de la définition des règles du jeu ?
Le Président de la République, après avoir réitéré son appel au dialogue, se doit de poser des actes dans le sens de la restauration de la confiance et la pacification du climat politique et social dans un contexte préélectoral assez tendu. La classe politique ne saurait méconnaître la tradition du dialogue qui a longtemps conforté ce qui fonde l'exception sénégalaise.
Dans le même sillage, la désignation de personnalités impartiales et crédibles faciliterait des concertations franches, inclusives et constructives, en particulier autour des conditions et modalités de participation à l'élection présidentielle de 2024.
Par Ndiaga SYLLA, Expert électoral
Président du Dialogue citoyen.
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