L’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) tient son Assemblée générale ordinaire ce samedi 3 août à Saly Portudal (A Mbour sur Petite côte). Cette occasion a été saisie par le juge Souleymane Teliko, président de ladite structure de présenter son bilan à la tête de l'UMS depuis 2 ans.
"L’ ambition, que nous avions déclinée, se résumait à une chose : préserver l’esprit qui a animé les fondateurs de notre organisation qui s’est très tôt imposée comme un cadre de réflexion, de solidarité et d’action au service des magistrats et de la Justice . A cet égard, la tenue d’une dizaine d’activités scientifiques ; la livraison , au profit de 49 juridictions du pays, de matériels informatiques d’une valeur de plus de 40 millions ; la signature d’une police d’assurance-santé... sont quelques-unes des réalisations qui ont permis de donner corps à notre vision de l’UMS", renseigne le Président sortant de l'Ums, par ailleurs candidat à sa propre succession.
Le juge Téliko a profité de la présence du garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall pour tirer la sonnette d’alarme sur certaines des préoccupations qui relèvent de la responsabilité des Pouvoirs publics.
"Monsieur le Ministre, une justice crédible et respectable, c’est d’abord une justice qui se rend dans des locaux adaptés, conçus à la mesure de la majesté et de l’autorité d’un Pouvoir véritable. Ainsi, la situation de la plus haute institution judiciaire du pays, la Cour suprême, qui tarde à disposer d’un siège digne de son rang, préoccupe tous les acteurs de la justice. De même, dans de nombreuses juridictions, le personnel judiciaire en général et les magistrats en particulier, travaillent dans des conditions qui ne cadrent pas avec les exigences d’un service public moderne et performant. Il en est ainsi du tribunal de Grande instance de Pikine, installé provisoirement dans des locaux exigus et peu adaptés", a revendiqué la place qui doit leur revenir de droit ; celle d'arbitrer librement les questions de la Justice.
"L’ ambition, que nous avions déclinée, se résumait à une chose : préserver l’esprit qui a animé les fondateurs de notre organisation qui s’est très tôt imposée comme un cadre de réflexion, de solidarité et d’action au service des magistrats et de la Justice . A cet égard, la tenue d’une dizaine d’activités scientifiques ; la livraison , au profit de 49 juridictions du pays, de matériels informatiques d’une valeur de plus de 40 millions ; la signature d’une police d’assurance-santé... sont quelques-unes des réalisations qui ont permis de donner corps à notre vision de l’UMS", renseigne le Président sortant de l'Ums, par ailleurs candidat à sa propre succession.
Le juge Téliko a profité de la présence du garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall pour tirer la sonnette d’alarme sur certaines des préoccupations qui relèvent de la responsabilité des Pouvoirs publics.
"Monsieur le Ministre, une justice crédible et respectable, c’est d’abord une justice qui se rend dans des locaux adaptés, conçus à la mesure de la majesté et de l’autorité d’un Pouvoir véritable. Ainsi, la situation de la plus haute institution judiciaire du pays, la Cour suprême, qui tarde à disposer d’un siège digne de son rang, préoccupe tous les acteurs de la justice. De même, dans de nombreuses juridictions, le personnel judiciaire en général et les magistrats en particulier, travaillent dans des conditions qui ne cadrent pas avec les exigences d’un service public moderne et performant. Il en est ainsi du tribunal de Grande instance de Pikine, installé provisoirement dans des locaux exigus et peu adaptés", a revendiqué la place qui doit leur revenir de droit ; celle d'arbitrer librement les questions de la Justice.
Autres articles
-
Campagne de distribution de médicaments contre les MTN : And Gueusseum appelle à l'engagement de ses membres
-
Sénégalais morts à l'étranger : le bilan s'élève à 22 (liste des morts par pays)
-
Mali : un ressortissant sénégalais tué à Kéniéba
-
Kaolack : plusieurs cantines ravagées par un incendie au marché Guedj
-
Vacances de Noël fixées au 24 décembre à 18h par l'Ucad : la Coordination des étudiants Catholiques parle d'un "manque de considération"