En début de semaine, Louis Nicollin avait été le premier à cracher le morceau : "Monaco a une sacrée équipe. Plus impressionnante, pour l’instant, que Paris", disait le président de Montpellier dans les colonnes du Midi Libre. La déroute de dimanche sur le Rocher, le MHSC l’avait encore en travers de la gorge. Balayé à Louis-II (4-1), le club héraultais est bien placé pour jauger l’ASM, qui accueille Toulouse ce soir (20h30). Sur le PSG, en déplacement à Nantes dimanche, les Montpelliérains savent également de quoi ils parlent. Neuf jours plus tôt, ils s’étaient frottés à l’ogre parisien. Et en ouverture du championnat, le champion de France 2012 avait accroché son successeur (1-1).
De ces deux rencontres face aux superpuissances de la Ligue 1, Benjamin Stambouli n’entend "pas tirer des conclusions définitives".Mais le jeune milieu de terrain montpelliérain, que nous avons interrogé par téléphone, constate : "Individuellement, Paris a un potentiel énorme. Collectivement, Monaco est au-dessus." Un comble quand on sait que, cet été, le promu monégasque est reparti d’une feuille blanche et a rebâti de A à Z. "On pourrait penser que c’est une équipe de pièces rapportées, reprend Stambouli. Mais sur le terrain, ils attaquant tous ensemble, défendent tous ensemble. Falcao, par exemple, est beaucoup plus concerné qu’Ibrahimovic par les tâches défensives. On sent une vraie solidarité. C’est comme s’ils se connaissaient déjà par cœur."
"Paris est devenu une équipe plus patiente"
Bruno Carotti abonde : "Monaco a fait preuve d’une cohésion collective étonnante, nous confie le directeur sportif du MHSC. On pouvait s’attendre à quelques balbutiements. Mais dans son 4-4-2, cette équipe dégage beaucoup de stabilité." Car si le club de la Principauté a constitué un puzzle "de pièces rapportées", pour reprendre les mots de Stambouli, il a, dixit Carotti, "réussi un beau mélange". "D’un côté, il y a des joueurs expérimentés, qui savent tenir la baraque. De l’autre, des jeunes joueurs pleins de talents, qui savent faire la différence." Résultat : l’équipe de Claudio Ranieri excelle déjà dans "l’utilisation du ballon". "Dès la récupération, Monaco joue très vite vers l’avant",détaille Stambouli. Quand le PSG de Laurent Blanc "a tendance à temporiser, à garder le ballon plutôt que de se projeter". "Paris a une vraie mainmise sur le jeu, précise Carotti. C’était une équipe de contres l’an dernier. Cette saison, c’est une équipe plus patiente, plus posée."
Pour l’heure, Monaco semble donc en avance sur son rival parisien. Même si, tempère le directeur sportif du MHSC, "le PSG est fait pour monter en puissance". "Quand nous les avons affrontés, on les sentait encore éprouvés par leur voyage au Gabon. Ils en ont encore sous le pied. Et une belle profondeur de banc." Sur le papier, l’effectif parisien paraît un peu plus fourni que celui de l’ASM. Il vaut mieux : "Le PSG aura la Ligue des champions à gérer, rappelle Stambouli. Ça risque de laisser des traces." Du coup, après dix minutes d’entretien, le milieu héraultais finit par se mouiller : "Pour le titre, je mets une pièce sur Monaco."
Source: Eurosport
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