M. Thiam est membre du collectif "Lougatois Ndiambour-Ndiambour", a lancé une pétition contre la décision de la mairie de donner le nom Abdou Diouf à la plus grande avenue de la ville de Louga. Les membres de ce collectif annoncent une marche de protestation contre cette décision, mercredi matin.
« La cérémonie d’inauguration est prévue l’après-midi. Nous sommes dans un Etat de droit et avons régulièrement déclaré notre manifestation à la préfecture. Nous pensons que le préfet ne s’y opposera pas », a expliqué Amar Thiam.
« Nous sommes opposés à cette décision et nous ne cessons de la dénoncer, depuis plus d’un an. L’ancien président de la République n’a pas fait grand-chose qui mérite le baptême de la plus grande avenue de Louga à son nom », soutient Amar Thiam, un membre du conseil municipal de la ville. Dans une lettre ouverte le mouvement Lsf s’offusque du fait que le boulevard de la Gouvernance soit baptisé du nom du deuxième président du Sénégal. A la place de celui-ci, ils souhaitent que cette reconnaissance revienne au défunt bienfaiteur El Hadj Djily Mbaye.
Pour fonder son refus, Lsf est d’avis qu’ « Abdou Diouf est la vision antithétique du bon Lougatois ». Et en veut pour illustration les propos que celui-ci avait tenus sur Tv5 : « Je suis saint-louisien. Je n’allais à Louga que pendant les vacances ». Suffisant pour Abdou Wahab Cissé et ses amis qui sont d’avis que « Diouf a renoncé, de son vivant, à son essence, à son identité. Comme beaucoup de Lougatois de sa génération, il est victime de la culture insolente et réductrice des quatre communes qui nous percevait comme des indigènes, des infrahumains ». Et le Mouvement citoyen de se demander : « pourquoi Louga devrait-il accepter de se faire insulter par un homme dont le complexe de supériorité n’est plus à démontrer ? Louga est un organe qui lui fait mal, et tel le chirurgien, et sans sentimentalisme aucun, il cherche à extirper de son organisme cette tumeur cancérigène ».
Pour corser encore son refus, Lsf relève que l’ancien Président ne dispose même pas d’une case dans la capitale du Ndiambour. « Il nous a considéré comme des idiots utiles pendant les campagnes électorales passées », a constaté le Mouvement citoyen dans sa lettre ouverte. Par contre, Babacar Sarr a évoqué "le soutien sans faille" d’Abdou Diouf aux cadres de la région de Louga, en les nommant à d’importants postes administratifs. « Dans le domaine de la culture, Abdou Diouf a aidé les Lougatois en mettant l’avion présidentiel, à cinq reprises, à la disposition des groupes de danse les plus en vue de l’époque, notamment le Ngalam, le Cercle de jeunesse, etc. »,soutient Babacar Sarr.
La nouvelle majorité au conseil municipal – dirigé par des élus de l’Alliance pour la République (APR) et leurs alliés – adhèrent à la décision de rendre hommage à Abdou Diouf, mercredi. Selon eux, «certains profitent de ce sujet pour combattre le maire (NDLR : Moustapha Diop)".
« La cérémonie d’inauguration est prévue l’après-midi. Nous sommes dans un Etat de droit et avons régulièrement déclaré notre manifestation à la préfecture. Nous pensons que le préfet ne s’y opposera pas », a expliqué Amar Thiam.
« Nous sommes opposés à cette décision et nous ne cessons de la dénoncer, depuis plus d’un an. L’ancien président de la République n’a pas fait grand-chose qui mérite le baptême de la plus grande avenue de Louga à son nom », soutient Amar Thiam, un membre du conseil municipal de la ville. Dans une lettre ouverte le mouvement Lsf s’offusque du fait que le boulevard de la Gouvernance soit baptisé du nom du deuxième président du Sénégal. A la place de celui-ci, ils souhaitent que cette reconnaissance revienne au défunt bienfaiteur El Hadj Djily Mbaye.
Pour fonder son refus, Lsf est d’avis qu’ « Abdou Diouf est la vision antithétique du bon Lougatois ». Et en veut pour illustration les propos que celui-ci avait tenus sur Tv5 : « Je suis saint-louisien. Je n’allais à Louga que pendant les vacances ». Suffisant pour Abdou Wahab Cissé et ses amis qui sont d’avis que « Diouf a renoncé, de son vivant, à son essence, à son identité. Comme beaucoup de Lougatois de sa génération, il est victime de la culture insolente et réductrice des quatre communes qui nous percevait comme des indigènes, des infrahumains ». Et le Mouvement citoyen de se demander : « pourquoi Louga devrait-il accepter de se faire insulter par un homme dont le complexe de supériorité n’est plus à démontrer ? Louga est un organe qui lui fait mal, et tel le chirurgien, et sans sentimentalisme aucun, il cherche à extirper de son organisme cette tumeur cancérigène ».
Pour corser encore son refus, Lsf relève que l’ancien Président ne dispose même pas d’une case dans la capitale du Ndiambour. « Il nous a considéré comme des idiots utiles pendant les campagnes électorales passées », a constaté le Mouvement citoyen dans sa lettre ouverte. Par contre, Babacar Sarr a évoqué "le soutien sans faille" d’Abdou Diouf aux cadres de la région de Louga, en les nommant à d’importants postes administratifs. « Dans le domaine de la culture, Abdou Diouf a aidé les Lougatois en mettant l’avion présidentiel, à cinq reprises, à la disposition des groupes de danse les plus en vue de l’époque, notamment le Ngalam, le Cercle de jeunesse, etc. »,soutient Babacar Sarr.
La nouvelle majorité au conseil municipal – dirigé par des élus de l’Alliance pour la République (APR) et leurs alliés – adhèrent à la décision de rendre hommage à Abdou Diouf, mercredi. Selon eux, «certains profitent de ce sujet pour combattre le maire (NDLR : Moustapha Diop)".
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