Abdou Fall PCA de l'APIX, invité de l’émission «Objection» de ce dimanche sur Sud Fm estime que si, aujourd’hui, le Sénégal traverse « une crise de formation et d’emploi des jeunes, c’est parce qu’il y a une démographie non-maitrisée », mais aussi parce que « dès leurs premiers pas à l’école, les enfants de la République sont en conflit avec une langue qu’ils ne maîtrisent pas ».
Ainsi, « à côté de ces problèmes globaux, s’ajoute maintenant, au niveau local, une transition démographique qu’on n’a pas trop maîtrisée dans nos pays. C’est ce qui fait qu’au Sénégal, 49 % de la population a moins de 20 ans. Sur deux Sénégalais, l’un a moins de 20 ans. Plus de 70 % de la population a moins de 30 ans. On se retrouve avec une population jeune très importante », fait-il constater.
D’après lui, « c’est une opportunité, si on développe notre capacité de les prendre en charge, de les qualifier pour qu’ils deviennent des forces productives. Ils deviennent un problème, si on rate notre politique d’éducation de base et de formation », ajoute-t-il.
Pour Abdou Fall, « il y a une nécessité de refonder notre système éducatif et introduire les langues nationales au primaire, comme le préconisait la réforme de 1981. Ça, c’est la solution durable ».
Mais soutient-il encore, « il faut des politiques ardues. Il faut une stratégie nationale qui implique toutes les composantes de la nation. Il faut qu’on sorte du piège de nos vanités, pour considérer le problème de la formation et l’emploi des jeunes comme une problématique nationale ».
Ainsi, « à côté de ces problèmes globaux, s’ajoute maintenant, au niveau local, une transition démographique qu’on n’a pas trop maîtrisée dans nos pays. C’est ce qui fait qu’au Sénégal, 49 % de la population a moins de 20 ans. Sur deux Sénégalais, l’un a moins de 20 ans. Plus de 70 % de la population a moins de 30 ans. On se retrouve avec une population jeune très importante », fait-il constater.
D’après lui, « c’est une opportunité, si on développe notre capacité de les prendre en charge, de les qualifier pour qu’ils deviennent des forces productives. Ils deviennent un problème, si on rate notre politique d’éducation de base et de formation », ajoute-t-il.
Pour Abdou Fall, « il y a une nécessité de refonder notre système éducatif et introduire les langues nationales au primaire, comme le préconisait la réforme de 1981. Ça, c’est la solution durable ».
Mais soutient-il encore, « il faut des politiques ardues. Il faut une stratégie nationale qui implique toutes les composantes de la nation. Il faut qu’on sorte du piège de nos vanités, pour considérer le problème de la formation et l’emploi des jeunes comme une problématique nationale ».
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