Peut-on dire que le limogeage de Sory Kaba est dû aux propos qu’il a tenus sur le troisième mandat de Macky Sall ?
J’ai entendu ces propos développés par Sory Kaba, ancien Directeur des Sénégalais de l’extérieur lors d’une émission dans une radio de la place. Au lendemain de cette sortie, il a été limogé par le président de la République, Macky Sall. Maintenant, tout porte à croire que ce sont les propos tenus sur le troisième mandat qui lui ont valu ce limogeage. Le même jour nous avons entendu la jeunesse républicaine de Fatick tirer à boulet rouge sur lui. Le discrédit est jeté sur Sory Kaba parce qu’il a osé dire que le président Macky Sall est à son second et dernier mandat, compte tenu du contenu de la Constitution qui dit que nulle ne peut avoir plus de deux mandats consécutifs.
A mon avis, il n’a fait que répéter des propos tenus par un bon nombre de responsables du parti au pouvoir. Et les mêmes propos sont tenus par le président de la République Macky Sall. Le troisième mandat ne peut pas être un sujet tabou dans une démocratie comme le Sénégal. On doit en parler compte tenu de ce qui se passe aujourd’hui en Guinée et de ce qui pourrait se passer en Côte d’Ivoire avec Alassane Ouattara.
Est-ce que cela signifie qu’il ne faut pas dire la vérité au président Macky Sall ?
Dire la vérité au président de la République veut dire quoi. Nous avons tous entendu le premier vice-président de l’Assemblée nationale Moustapha Cissé Lô dire à haute et intelligible voix qu’entre lui et Macky Sall c’était un contrat de deux mandats. Donc si Macky Sall se lance d’un troisième mandat, il lui fera face. Nous avons également entendu d’autres responsables au sommet dire qu’en réalité Macky Sall a commencé son second et dernier mandat. Je pense que c’est très clair, Macky Sall lui-même devrait clore ce débat en disant à tous les Sénégalais +J’en suis à mon dernier mandat+. Si par extraordinaire, tout responsable qui parle d’un troisième mandat est lynché, on est en droit de se poser des questions en tant qu’observateur, en tant qu’analyste politique.
Cheikh Seck, député à l’Assemblée nationale et responsable du Parti Socialiste a eu à dire récemment qu’il appartenait à la coalition Benno Book Yakaar (mouvance présidentielle) de décider ou non du troisième mandat de Macky Sall. C’est une déclaration grave et attentatoire aux règles de déontologies politiques et démocratiques qui régissent un pays indépendant depuis 1960.
Sory Kaba, en tant que membre du gouvernement, a-t-il fauté dans sa communication ?
Il n’a pas du tout péché. J’ai vu que des responsables du parti au pouvoir ont réagi sur les réseaux sociaux en se demandant où est-ce que Sory Kaba a péché dans sa déclaration. Je n’ai vu nulle part ou nullement une faute commise par Monsieur Sory Kaba. On peut également comprendre sa rivalité avec Matar Bâ et d’autres responsables de l’Apr de Fatick, je crois bien que c’est un secret de polichinelle. Dans toutes les régions du Sénégal, il y a une crise de leadership entre hauts responsables du parti au pouvoir.
Avec le limogeage de Sory Kaba, peut-on en conclure que tout responsable du pouvoir qui s’entête à évoquer un éventuel troisième mandat de Macky Sall va subir le même sort ?
Si tel est le cas, l’odeur sera nauséabonde. Car en réalité, il ne faudrait pas qu’on omette des sujets. Le président de la République Macky Sall, lors du séminaire sur la communication gouvernementale a dit, ceux-là qui s’expriment dans les débats n’ont qu’à maitriser leurs sujets. Parmi les sujets abordés, le troisième mandat en fait partie et en fera partie et continuera d’en faire partie. Il est clair que tout responsable qui ira sur un plateau télévisé soit certain que cette question lui sera posée.
J’ai entendu ces propos développés par Sory Kaba, ancien Directeur des Sénégalais de l’extérieur lors d’une émission dans une radio de la place. Au lendemain de cette sortie, il a été limogé par le président de la République, Macky Sall. Maintenant, tout porte à croire que ce sont les propos tenus sur le troisième mandat qui lui ont valu ce limogeage. Le même jour nous avons entendu la jeunesse républicaine de Fatick tirer à boulet rouge sur lui. Le discrédit est jeté sur Sory Kaba parce qu’il a osé dire que le président Macky Sall est à son second et dernier mandat, compte tenu du contenu de la Constitution qui dit que nulle ne peut avoir plus de deux mandats consécutifs.
A mon avis, il n’a fait que répéter des propos tenus par un bon nombre de responsables du parti au pouvoir. Et les mêmes propos sont tenus par le président de la République Macky Sall. Le troisième mandat ne peut pas être un sujet tabou dans une démocratie comme le Sénégal. On doit en parler compte tenu de ce qui se passe aujourd’hui en Guinée et de ce qui pourrait se passer en Côte d’Ivoire avec Alassane Ouattara.
Est-ce que cela signifie qu’il ne faut pas dire la vérité au président Macky Sall ?
Dire la vérité au président de la République veut dire quoi. Nous avons tous entendu le premier vice-président de l’Assemblée nationale Moustapha Cissé Lô dire à haute et intelligible voix qu’entre lui et Macky Sall c’était un contrat de deux mandats. Donc si Macky Sall se lance d’un troisième mandat, il lui fera face. Nous avons également entendu d’autres responsables au sommet dire qu’en réalité Macky Sall a commencé son second et dernier mandat. Je pense que c’est très clair, Macky Sall lui-même devrait clore ce débat en disant à tous les Sénégalais +J’en suis à mon dernier mandat+. Si par extraordinaire, tout responsable qui parle d’un troisième mandat est lynché, on est en droit de se poser des questions en tant qu’observateur, en tant qu’analyste politique.
Cheikh Seck, député à l’Assemblée nationale et responsable du Parti Socialiste a eu à dire récemment qu’il appartenait à la coalition Benno Book Yakaar (mouvance présidentielle) de décider ou non du troisième mandat de Macky Sall. C’est une déclaration grave et attentatoire aux règles de déontologies politiques et démocratiques qui régissent un pays indépendant depuis 1960.
Sory Kaba, en tant que membre du gouvernement, a-t-il fauté dans sa communication ?
Il n’a pas du tout péché. J’ai vu que des responsables du parti au pouvoir ont réagi sur les réseaux sociaux en se demandant où est-ce que Sory Kaba a péché dans sa déclaration. Je n’ai vu nulle part ou nullement une faute commise par Monsieur Sory Kaba. On peut également comprendre sa rivalité avec Matar Bâ et d’autres responsables de l’Apr de Fatick, je crois bien que c’est un secret de polichinelle. Dans toutes les régions du Sénégal, il y a une crise de leadership entre hauts responsables du parti au pouvoir.
Avec le limogeage de Sory Kaba, peut-on en conclure que tout responsable du pouvoir qui s’entête à évoquer un éventuel troisième mandat de Macky Sall va subir le même sort ?
Si tel est le cas, l’odeur sera nauséabonde. Car en réalité, il ne faudrait pas qu’on omette des sujets. Le président de la République Macky Sall, lors du séminaire sur la communication gouvernementale a dit, ceux-là qui s’expriment dans les débats n’ont qu’à maitriser leurs sujets. Parmi les sujets abordés, le troisième mandat en fait partie et en fera partie et continuera d’en faire partie. Il est clair que tout responsable qui ira sur un plateau télévisé soit certain que cette question lui sera posée.
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