Partout, où il est passé dans le cadre de sa tournée dans les familles religieuses, le même discours a été servi à Abdoulaye Wade, à savoir « œuvrer pour la consolidation de la paix ». Le 3e président du Sénégal a aussi toujours adopté la même posture qu’est d’écouter les conseils et recommandations qui lui sont prodigués sans piper mot. Sans doute fatigué d’entendre le même disque, Wade père est enfin sorti du mutisme dans lequel il s’était terré, hier lors de sa visite à la mosquée de Masalikoul Djianaane.
« Les hommes religieux me demandent de me battre pour la préservation de la paix au Sénégal. Je suis un homme de paix, mais je leur demande aussi de dire au gouvernement d’être juste, de respecter le droit, d’appliquer la loi. Nous on fera notre possible pour la paix, mais le gouvernement aussi doit être juste et respecter le droit, car c’est cela la bonne gestion d’un Etat » se serait offusqué l’ancien président de la république.
« Je suis parti après ma défaite. Je pouvais refuser de la faire comme le voulaient certains, mais ce serait comme si je voulais détruire tout ce que j’ai construit dans ce pays » poursuit-t-il. Voulant convaincre son auditoire de l’entrave aux libertés individuelles dont le peuple sénégalais serait, victime, le « Pape du Sopi » de s’appuyer sur les récentes déclarations des organisations de défense des droits de l’homme. « J’ai entendu dire que le régime en place ne respecte pas les libertés et les droits de l’homme, en particulier le droit de marche. Mais c’est la réalité. Le droit de marche je l’ai inscrit dans notre constitution et les gens en ont usé comme ils voulaient. Je les écoutais manifester, mettre des brassards rouges et je trouvais des solutions à leurs complaintes si je pouvais. Mais ce n’est pas démocratique d’interdire aux citoyens de manifester » conclut Wade dans les colonnes de l’"As".
Pour le père de Karim, « La loi n’est pas seulement faite pour le peuple. On ne peut pas dire que seul le peuple doit obéir et le gouvernement faire ce qu’il veut. Ce n’est pas ca la république. Le président n’est pas un roi. Moi quand j’étais président, quand quelqu’un m’appelait Bour (Roi), cela me faisait de la peine, car le président de la république n’est pas un roi. Il n’est pas investi pour faire ce qu’il veut » aurait déclaré Me Wade devant une assistance acquise à sa cause et réclamant la libération de son fils, embastillé depuis plus d’un an dans le cadre de la traques aux biens dits mal-acquis. Comme quoi Abdoulaye Wade n’a apparemment pas encore mis de l’eau dans son vin.
« Les hommes religieux me demandent de me battre pour la préservation de la paix au Sénégal. Je suis un homme de paix, mais je leur demande aussi de dire au gouvernement d’être juste, de respecter le droit, d’appliquer la loi. Nous on fera notre possible pour la paix, mais le gouvernement aussi doit être juste et respecter le droit, car c’est cela la bonne gestion d’un Etat » se serait offusqué l’ancien président de la république.
« Je suis parti après ma défaite. Je pouvais refuser de la faire comme le voulaient certains, mais ce serait comme si je voulais détruire tout ce que j’ai construit dans ce pays » poursuit-t-il. Voulant convaincre son auditoire de l’entrave aux libertés individuelles dont le peuple sénégalais serait, victime, le « Pape du Sopi » de s’appuyer sur les récentes déclarations des organisations de défense des droits de l’homme. « J’ai entendu dire que le régime en place ne respecte pas les libertés et les droits de l’homme, en particulier le droit de marche. Mais c’est la réalité. Le droit de marche je l’ai inscrit dans notre constitution et les gens en ont usé comme ils voulaient. Je les écoutais manifester, mettre des brassards rouges et je trouvais des solutions à leurs complaintes si je pouvais. Mais ce n’est pas démocratique d’interdire aux citoyens de manifester » conclut Wade dans les colonnes de l’"As".
Pour le père de Karim, « La loi n’est pas seulement faite pour le peuple. On ne peut pas dire que seul le peuple doit obéir et le gouvernement faire ce qu’il veut. Ce n’est pas ca la république. Le président n’est pas un roi. Moi quand j’étais président, quand quelqu’un m’appelait Bour (Roi), cela me faisait de la peine, car le président de la république n’est pas un roi. Il n’est pas investi pour faire ce qu’il veut » aurait déclaré Me Wade devant une assistance acquise à sa cause et réclamant la libération de son fils, embastillé depuis plus d’un an dans le cadre de la traques aux biens dits mal-acquis. Comme quoi Abdoulaye Wade n’a apparemment pas encore mis de l’eau dans son vin.
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