
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a annoncé la création prochaine d’un fonds de solidarité destiné à résoudre en urgence les problèmes d’accès à l’eau dans les communautés vulnérables. Ce dispositif viendra compléter les solutions structurelles déjà envisagées pour garantir l’approvisionnement en eau potable.
Lors d’un entretien accordé à l’APS à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, célébrée chaque 22 mars, le ministre a expliqué : « On a besoin de petites réalisations et c’est pour cette raison que j’ai eu l’idée de mettre en place ce fonds de solidarité destiné à résoudre d’urgence toute difficulté d’accès à l’eau d’une communauté en attendant des solutions. »
L’édition 2025 de cette journée internationale, placée sous le thème « La préservation des glaciers », met en lumière les défis liés à la gestion des ressources hydriques face au changement climatique.
Le ministre a précisé que ce fonds aura pour vocation d’intervenir rapidement en cas de crise. « La vocation de ce fonds sera d’aller vite quand une communauté n’a pas d’eau. Ce fond va s’atteler à régler en 48 heures ou 72 heures tout problème d’accès à l’eau d’une communauté quelle que soit là où elle se trouve », a-t-il déclaré.
Concrètement, il s’agira de mettre en place des solutions temporaires, comme des puits équipés de pompes ou de systèmes solaires, pour répondre aux besoins immédiats des populations. « L’objectif, c’est qu’on puisse mettre en place un puits si nécessaire avec du solaire ou une pompe au moins en attendant », a-t-il ajouté.
Cheikh Tidiane Dièye a souligné les difficultés alarmantes auxquelles font face certaines localités du pays. « Ce n’est pas tous les jours qu’on peut aller mettre de grands projets d’accès à l’eau », a-t-il reconnu, insistant sur la nécessité de solutions rapides et efficaces pour garantir un accès minimal à l’eau potable.
Le ministre a également rappelé que la gestion de l’eau ne peut se limiter à des considérations techniques. « C’est un secteur qu’on ne peut pas gérer seul. Nous voulons que nos compatriotes participent à l’ambition de réaliser d’ici 2030 l’accès universel à l’eau », a-t-il affirmé.
Le Sénégal ambitionne de figurer parmi les pays ayant atteint les Objectifs de développement durable (ODD) 2015-2030 en matière d’accès à l’eau. « Nous voulons également que lorsque la communauté internationale se réunira quelque part pour évaluer les ODD 2015-2030, que le Sénégal fasse partie des pays qui atteindront leurs objectifs », a-t-il déclaré.
Enfin, le ministre a indiqué que le nom exact du fonds sera déterminé après consultation des parties prenantes. « Je parlerai avec les principaux concernés et après on mettra en place le fonds », a-t-il conclu.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche à la fois urgente et durable, visant à répondre aux crises immédiates tout en préparant l’avenir hydrique du pays.
Lors d’un entretien accordé à l’APS à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, célébrée chaque 22 mars, le ministre a expliqué : « On a besoin de petites réalisations et c’est pour cette raison que j’ai eu l’idée de mettre en place ce fonds de solidarité destiné à résoudre d’urgence toute difficulté d’accès à l’eau d’une communauté en attendant des solutions. »
L’édition 2025 de cette journée internationale, placée sous le thème « La préservation des glaciers », met en lumière les défis liés à la gestion des ressources hydriques face au changement climatique.
Le ministre a précisé que ce fonds aura pour vocation d’intervenir rapidement en cas de crise. « La vocation de ce fonds sera d’aller vite quand une communauté n’a pas d’eau. Ce fond va s’atteler à régler en 48 heures ou 72 heures tout problème d’accès à l’eau d’une communauté quelle que soit là où elle se trouve », a-t-il déclaré.
Concrètement, il s’agira de mettre en place des solutions temporaires, comme des puits équipés de pompes ou de systèmes solaires, pour répondre aux besoins immédiats des populations. « L’objectif, c’est qu’on puisse mettre en place un puits si nécessaire avec du solaire ou une pompe au moins en attendant », a-t-il ajouté.
Cheikh Tidiane Dièye a souligné les difficultés alarmantes auxquelles font face certaines localités du pays. « Ce n’est pas tous les jours qu’on peut aller mettre de grands projets d’accès à l’eau », a-t-il reconnu, insistant sur la nécessité de solutions rapides et efficaces pour garantir un accès minimal à l’eau potable.
Le ministre a également rappelé que la gestion de l’eau ne peut se limiter à des considérations techniques. « C’est un secteur qu’on ne peut pas gérer seul. Nous voulons que nos compatriotes participent à l’ambition de réaliser d’ici 2030 l’accès universel à l’eau », a-t-il affirmé.
Le Sénégal ambitionne de figurer parmi les pays ayant atteint les Objectifs de développement durable (ODD) 2015-2030 en matière d’accès à l’eau. « Nous voulons également que lorsque la communauté internationale se réunira quelque part pour évaluer les ODD 2015-2030, que le Sénégal fasse partie des pays qui atteindront leurs objectifs », a-t-il déclaré.
Enfin, le ministre a indiqué que le nom exact du fonds sera déterminé après consultation des parties prenantes. « Je parlerai avec les principaux concernés et après on mettra en place le fonds », a-t-il conclu.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche à la fois urgente et durable, visant à répondre aux crises immédiates tout en préparant l’avenir hydrique du pays.
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