C'est avec "consternation" et "désolation" que le Collectif des Féministes du Sénégal dit apprendre l'acquittement de Sitor Ndour au bénéfice du doute, pour son procès de viol. La plaignante âgée de seize (16) ans lors des faits; travaillait dans la maison de l'ex-Directeur Général du Centre des Oeuvres Universitaires de Dakar (COUD).
Alors que le parquet avait requis dix (10) ans de réclusion criminelle contre lui, la chambre criminelle de Dakar l'a acquitté au bénéfice du doute. Ce qui pousse ces féministes à s'indigner de ce qu'elles qualifient "un énième cas qui illustre à souhait la légèreté conférée aux cas d'abus et de violences sexuels envers les femmes et les jeunes filles au Sénégal."
Le collectif rappelle à ce sujet rappelle la pléthore de cas d'agressions sexuelles faites aux femmes. "Avec 668 cas d'agressions sexuelles sur des mineures recensées entre 2017 et 2018 par le Comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants."
Alors au regard de ces chiffres, les féministes s'interrogent sur le devenir des victimes de viol. Quel message envoyons-nous à ces nombreuses victimes si la justice qui est censée être leur seul rempart n'arrive pas à leur obtenir réparation ? S'interroge ces défenseuses des droits de la Femme.
Le collectif réitère son appui et son soutien à la partie civile qui a prévu d'interjeter un appel ainsi qu'à la victime et sa famille. Et lance un appel aux autorités judiciaires "afin que le système dans son entièreté puisse être formé sur les violences Basées sur le Genre et leur traitement dans le cadre juridico-légal".
Alors que le parquet avait requis dix (10) ans de réclusion criminelle contre lui, la chambre criminelle de Dakar l'a acquitté au bénéfice du doute. Ce qui pousse ces féministes à s'indigner de ce qu'elles qualifient "un énième cas qui illustre à souhait la légèreté conférée aux cas d'abus et de violences sexuels envers les femmes et les jeunes filles au Sénégal."
Le collectif rappelle à ce sujet rappelle la pléthore de cas d'agressions sexuelles faites aux femmes. "Avec 668 cas d'agressions sexuelles sur des mineures recensées entre 2017 et 2018 par le Comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants."
Alors au regard de ces chiffres, les féministes s'interrogent sur le devenir des victimes de viol. Quel message envoyons-nous à ces nombreuses victimes si la justice qui est censée être leur seul rempart n'arrive pas à leur obtenir réparation ? S'interroge ces défenseuses des droits de la Femme.
Le collectif réitère son appui et son soutien à la partie civile qui a prévu d'interjeter un appel ainsi qu'à la victime et sa famille. Et lance un appel aux autorités judiciaires "afin que le système dans son entièreté puisse être formé sur les violences Basées sur le Genre et leur traitement dans le cadre juridico-légal".
Autres articles
-
Autopont Front de Terre : le préfet de Dakar annonce son ouverture mardi prochain
-
Justice : le journaliste Adama Gaye en garde à vue pour "diffusion de fausses nouvelles"
-
Sokone : un dealer interpellé avec 3,2 kg de chanvre indien stockés dans sa chambre
-
L’Afrique subsaharienne représente 50% des besoins de financement (PAM)
-
Économie bleue : le ministre Abdourahmane Sarr présente le compact régional du MCC dans le cadre de la Vision Sénégal 2050