L’ancien promoteur de lutte a été arrêté par la gendarmerie, mardi dernier, pour des «présomptions d’association de malfaiteurs et tromperie sur la nature et l’origine d’un produit alimentaire». Il est soupçonné d’avoir substitué frauduleusement les étiquettes de deux marques d’huile, «Elita» et «J’adore».
Dans son édition de ce samedi, Libération a percé l’enquête qui a abouti à l’interpellation d’Aziz Ndiaye qui, après sa libération hier, a fondu en larmes devant ses nombreux proches qui étaient massés devant la cave du tribunal de Dakar pour le soutenir.
Foire, les «lieux du crime»
Tout est parti, selon le journal, d’un renseignement reçu par les gendarmes faisant état de mouvements suspects dans un entrepôt situé à la Foire. Les enquêteurs se déploient sur les lieux et trouvent l’entrepôt fermé. Ils toquent plusieurs fois avant que le nommé Amadou Dème, gérant du magasin, ouvre.
À l’intérieur, des ouvriers décollent de bouteilles d’un litre d’huile, les étiquettes Élita qu’ils remplacent par celles marquées J’adore. Pour les enquêteurs, cette pratique constitue une violation des dispositions de la loi 66-48 du 27 mai 1996 relative au contrôle des produits alimentaires et à la répression des fraudes.
«Les investigations menées par la Section de recherches ont révélé que l’entrepôt et son contenu sont la propriété d’Abdoul Aziz Ndiaye, Président-directeur général d’Aziz business company (ABC)», renseigne Libération.
L’ancien promoteur nie en bloc. Il affirme avoir appris les pratiques frauduleuses présumées lorsqu’il a été interpellé. En clair, ses employés auraient agi à son insu.
«Il précise tout de même qu’il a introduit auprès du chef de la Division de la consommation et de la sécurité des consommateurs une demande d’autorisation d’étiquetage, mais n’a pas encore de réponse», souligne le journal. Qui ajoute qu’Aziz Ndiaye a transmis la demande en question aux gendarmes et signalé, dans la foulée, détenir l’exclusivité sur les produits J’adore ainsi que pour la vente de l’huile Élita, jusqu’en 2020.
Échantillons compromettants
Le directeur commercial d'ABC a visiblement tenté de conforter son patron. Libération informe que Saliou Sène a reconnu être l’instigateur de la substitution des étiquettes, s'empressant de préciser cependant que ce n’était pas pour mettre sur le marché l’huile Élita portant la marque J’adore, mais plutôt pour la «préserver». Sans doute en attendant d’obtenir l’autorisation d’étiquetage.
Cette version de Sène sera ruinée après que les enquêteurs ont effectué une descente au magasin Auchan de Yoff et constaté que le produit en question était dans les rayons. D’autant que les analyses effectuées sur les deux marques d’huile ont révélé des résultats troublants.
Libération rapporte que les tests, en effet, ont établi que l’huile Élita est apte à la consommation. Tout comme l’huile J’adore d’un litre. Seulement, signale le journal, pour cette dernière catégorie d’huile, ainsi que pour la bouteille de 500 ml de la même marque (J'adore), les analyses indiquent que les caractéristiques nutritionnelles exigées par la réglementation ne sont pas respectées.
Libération informe que d’autres analyses ont été demandées à l’Institut de technologie alimentaire (ITA), histoire de recouper les premières. Et que les résultats de celles-ci seront transmises au juge d’instruction en charge de l’affaire.
Seneweb
Dans son édition de ce samedi, Libération a percé l’enquête qui a abouti à l’interpellation d’Aziz Ndiaye qui, après sa libération hier, a fondu en larmes devant ses nombreux proches qui étaient massés devant la cave du tribunal de Dakar pour le soutenir.
Foire, les «lieux du crime»
Tout est parti, selon le journal, d’un renseignement reçu par les gendarmes faisant état de mouvements suspects dans un entrepôt situé à la Foire. Les enquêteurs se déploient sur les lieux et trouvent l’entrepôt fermé. Ils toquent plusieurs fois avant que le nommé Amadou Dème, gérant du magasin, ouvre.
À l’intérieur, des ouvriers décollent de bouteilles d’un litre d’huile, les étiquettes Élita qu’ils remplacent par celles marquées J’adore. Pour les enquêteurs, cette pratique constitue une violation des dispositions de la loi 66-48 du 27 mai 1996 relative au contrôle des produits alimentaires et à la répression des fraudes.
«Les investigations menées par la Section de recherches ont révélé que l’entrepôt et son contenu sont la propriété d’Abdoul Aziz Ndiaye, Président-directeur général d’Aziz business company (ABC)», renseigne Libération.
L’ancien promoteur nie en bloc. Il affirme avoir appris les pratiques frauduleuses présumées lorsqu’il a été interpellé. En clair, ses employés auraient agi à son insu.
«Il précise tout de même qu’il a introduit auprès du chef de la Division de la consommation et de la sécurité des consommateurs une demande d’autorisation d’étiquetage, mais n’a pas encore de réponse», souligne le journal. Qui ajoute qu’Aziz Ndiaye a transmis la demande en question aux gendarmes et signalé, dans la foulée, détenir l’exclusivité sur les produits J’adore ainsi que pour la vente de l’huile Élita, jusqu’en 2020.
Échantillons compromettants
Le directeur commercial d'ABC a visiblement tenté de conforter son patron. Libération informe que Saliou Sène a reconnu être l’instigateur de la substitution des étiquettes, s'empressant de préciser cependant que ce n’était pas pour mettre sur le marché l’huile Élita portant la marque J’adore, mais plutôt pour la «préserver». Sans doute en attendant d’obtenir l’autorisation d’étiquetage.
Cette version de Sène sera ruinée après que les enquêteurs ont effectué une descente au magasin Auchan de Yoff et constaté que le produit en question était dans les rayons. D’autant que les analyses effectuées sur les deux marques d’huile ont révélé des résultats troublants.
Libération rapporte que les tests, en effet, ont établi que l’huile Élita est apte à la consommation. Tout comme l’huile J’adore d’un litre. Seulement, signale le journal, pour cette dernière catégorie d’huile, ainsi que pour la bouteille de 500 ml de la même marque (J'adore), les analyses indiquent que les caractéristiques nutritionnelles exigées par la réglementation ne sont pas respectées.
Libération informe que d’autres analyses ont été demandées à l’Institut de technologie alimentaire (ITA), histoire de recouper les premières. Et que les résultats de celles-ci seront transmises au juge d’instruction en charge de l’affaire.
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