DSK, le 4 avril 2011, à Washington.AFP/MANDEL NGAN
Délai entre départ de l'hôtel et l'alerte du Sofitel.
Les policiers enquêtant sur la tentative de viol présumée de Dominique Strauss-Kahn s'interrogent sur le délai d'une heure entre son départ de l'hôtel et l'alerte donnée par le Sofitel, a appris Reuters mercredi de source proche du dossier.
Ils estiment que la femme de chambre, qui l'accuse d'agression sexuelle et de tentative de viol, est entrée dans la chambre peu après 12 heures, heure locale. A 12 h 29 ou 12 h 30, selon les caméras de surveillance de l'hôtel et des témoins, Strauss-Kahn a quitté l'hôtel en hâte, sans passer par la réception, et hélé un taxi.
Les policiers pensent que la femme de chambre a presque immédiatement rapporté l'agression présumée à plusieurs collègues. Le premier appel de l'hôtel au 911, le numéro d'urgence de la police, a été reçu à 13 h 32, selon les documents cités par cette source. La sécurité du Sofitel a dit qu'elle souhaitait rapporter une agression sexuelle. Les premières équipes de police sont arrivées sur place treize minutes plus tard.
Pour cette source, il y a deux explications possibles à ce délai d'une heure. La première est que la victime présumée a été tellement choquée et son récit de l'agression était si surprenant que la direction de l'hôtel a mis une heure avant d'être sûre qu'elle devait alerter les autorités. La deuxième option, privilégiée par les enquêteurs, est que la direction française de l'hôtel n'a pas voulu se précipiter pour dénoncer un client français si prestigieux. Le Sofitel de New York n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter ces informations.
Les policiers enquêtant sur la tentative de viol présumée de Dominique Strauss-Kahn s'interrogent sur le délai d'une heure entre son départ de l'hôtel et l'alerte donnée par le Sofitel, a appris Reuters mercredi de source proche du dossier.
Ils estiment que la femme de chambre, qui l'accuse d'agression sexuelle et de tentative de viol, est entrée dans la chambre peu après 12 heures, heure locale. A 12 h 29 ou 12 h 30, selon les caméras de surveillance de l'hôtel et des témoins, Strauss-Kahn a quitté l'hôtel en hâte, sans passer par la réception, et hélé un taxi.
Les policiers pensent que la femme de chambre a presque immédiatement rapporté l'agression présumée à plusieurs collègues. Le premier appel de l'hôtel au 911, le numéro d'urgence de la police, a été reçu à 13 h 32, selon les documents cités par cette source. La sécurité du Sofitel a dit qu'elle souhaitait rapporter une agression sexuelle. Les premières équipes de police sont arrivées sur place treize minutes plus tard.
Pour cette source, il y a deux explications possibles à ce délai d'une heure. La première est que la victime présumée a été tellement choquée et son récit de l'agression était si surprenant que la direction de l'hôtel a mis une heure avant d'être sûre qu'elle devait alerter les autorités. La deuxième option, privilégiée par les enquêteurs, est que la direction française de l'hôtel n'a pas voulu se précipiter pour dénoncer un client français si prestigieux. Le Sofitel de New York n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter ces informations.
Agenda jusqu'à l'arrestation dans l'avion
C'est dans la suite 2806 de cet hôtel new-yorkais que la plaignante dit s'être faite agressée par Dominique Strauss-Kahn samedi 14 mai.AFP/MONIKA GRAFF
Les policiers tentent aussi de détailler l'agenda de Strauss-Kahn jusqu'à son arrestation à bord d'un avion à destination de Paris, sur le tarmac de l'aéroport John Fitzgerald Kennedy de New York.
Dans la nouvelle demande de libération sous caution déposée par la défense, les avocats de l'ancien ministre de l'économie déclarent que leur client a quitté l'hôtel à 12 h 28 et qu'il s'est rendu à un rendez-vous pour déjeuner "à quelques rues de là", vers 12 h 45. Selon la source proche du dossier, les enquêteurs estiment que Strauss-Kahn a appelé l'hôtel à 15 h 30, vraisemblablement de l'aéroport, pour demander s'il n'avait rien oublié.
La police présente au Sofitel a alors prié le personnel de demander à Strauss-Kahn de préciser où il était pour qu'on lui rapporte son téléphone portable. La police a demandé au Port Authority, qui dirige les infrastructures liées au transport dans la métropole new-yorkaise, de retenir l'avion jusqu'à son arrivée. Les agents du Port Authority sont montés à bord de l'avion d'Air France vers 16 h 30 et ont prié le directeur du FMI de quitter l'appareil en silence. Il a alors été remis à la police, menotté et emmené dans un commissariat de Harlem.
Nouveau témoin
Le mot adressé aux journalistes et laissé sur la porte d'un voisin de la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn, dans un immeuble du Bronx.AFP/STR.
Un employé était présent dans la suite de Dominique Strauss-Kahn samedi 14 mai au moment où la victime présumée d'une agression sexuelle par le directeur du FMI est entrée, rapporte Le Figaro dans son édition de jeudi. Selon le quotidien, qui cite une source proche du Sofitel de New York où se sont déroulés les faits, la femme de chambre "aurait simplement poussé la porte qui était entrouverte".
"Cet homme, affecté au room service, débarrassait le couvert dans la suite. Sa collègue lui aurait demandé si elle pouvait commencer à nettoyer", écrit le journal sur son site. "L'homme lui aurait répondu qu'il avait terminé et que la suite était inoccupée, puis il est sorti. Il ne savait pas que DSK pouvait se trouver dans la salle de bains."
Le quotidien en déduit que la victime présumée n'aurait alors pas eu besoin d'introduire une carte d'accès pour entrer dans la suite et que l'heure précise de son entrée devra être déterminée par d'autres moyens. Le journal ajoute qu'aucune caméra ne serait installée dans le couloir menant à la suite.
Moquette examinée. Selon des sources proches de l'enquête, les enquêteurs examinent un morceau de la moquette de la chambre d'hôtel où résidait DSK. Le morceau a été prélevé là où la femme de chambre affirme avoir craché après que le patron du FMI l'a forcée à lui prodiguer une fellation. Selon les enquêteurs, la moquette pourrait contenir des traces de sperme, et constituer une preuve cruciale dans le dossier.
Article de lemonde.fr
"Cet homme, affecté au room service, débarrassait le couvert dans la suite. Sa collègue lui aurait demandé si elle pouvait commencer à nettoyer", écrit le journal sur son site. "L'homme lui aurait répondu qu'il avait terminé et que la suite était inoccupée, puis il est sorti. Il ne savait pas que DSK pouvait se trouver dans la salle de bains."
Le quotidien en déduit que la victime présumée n'aurait alors pas eu besoin d'introduire une carte d'accès pour entrer dans la suite et que l'heure précise de son entrée devra être déterminée par d'autres moyens. Le journal ajoute qu'aucune caméra ne serait installée dans le couloir menant à la suite.
Moquette examinée. Selon des sources proches de l'enquête, les enquêteurs examinent un morceau de la moquette de la chambre d'hôtel où résidait DSK. Le morceau a été prélevé là où la femme de chambre affirme avoir craché après que le patron du FMI l'a forcée à lui prodiguer une fellation. Selon les enquêteurs, la moquette pourrait contenir des traces de sperme, et constituer une preuve cruciale dans le dossier.
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