C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire Hissène Habré. Aminata Touré, l’envoyée spéciale du président de la République fera face au juge de la Cour d’Appel de Dakar le 18 avril prochain. Les avocats de l’ancien homme fort du Tchad en ont fait la déclaration dans un communiqué parvenu à la rédaction de Pressafrik.
«Les avocats du Président Habré informent l'opinion que la plainte déposée contre Mme Aminata Touré à l'époque Ministre de la justice pour faux et usage de faux sera examinée par la Cour d'Appel le lundi 18 Avril 2016 », peut-on lire dans le communiqué.
Et les conseils de Habré de rappeler les faits reprochés à l’ancien Premier ministre du Sénégal : «Rappelons que cette affaire avait fait grand bruit, elle portait sur une question capitale liée à la signature de l'Accord portant création des Chambres Africaines Extraordinaires conclu entre le Sénégal et l'UA. Mme Aminata Touré, ministre de la justice avait signé cet Accord international alors qu'elle n'en avait pas la compétence dans la mesure où la Constitution Sénégalaise attribuait cette compétence au Ministre des Affaires Étrangères, à l'époque M Alioune Badara Cissé, et ce par délégation de pouvoir du Président de la République».
Les avocats de l’ancien chef d’Etat exultent avec ce nouveau rebondissement considérant que : «La Cour d'Appel vient de rappeler à Mme Aminata Touré qu'elle reste toujours dans les filets de la justice. Diffamer, tuer, ou faire un faux, user de ce faux constituent des actes délictueux, des crimes punis par la loi. D’autant plus que dans le cas d’espèce, ils ne peuvent jamais et sous aucun prétexte, être considérés comme des actes qui entrent dans l'exercice normal des fonctions ministérielles».
«Les avocats du Président Habré informent l'opinion que la plainte déposée contre Mme Aminata Touré à l'époque Ministre de la justice pour faux et usage de faux sera examinée par la Cour d'Appel le lundi 18 Avril 2016 », peut-on lire dans le communiqué.
Et les conseils de Habré de rappeler les faits reprochés à l’ancien Premier ministre du Sénégal : «Rappelons que cette affaire avait fait grand bruit, elle portait sur une question capitale liée à la signature de l'Accord portant création des Chambres Africaines Extraordinaires conclu entre le Sénégal et l'UA. Mme Aminata Touré, ministre de la justice avait signé cet Accord international alors qu'elle n'en avait pas la compétence dans la mesure où la Constitution Sénégalaise attribuait cette compétence au Ministre des Affaires Étrangères, à l'époque M Alioune Badara Cissé, et ce par délégation de pouvoir du Président de la République».
Les avocats de l’ancien chef d’Etat exultent avec ce nouveau rebondissement considérant que : «La Cour d'Appel vient de rappeler à Mme Aminata Touré qu'elle reste toujours dans les filets de la justice. Diffamer, tuer, ou faire un faux, user de ce faux constituent des actes délictueux, des crimes punis par la loi. D’autant plus que dans le cas d’espèce, ils ne peuvent jamais et sous aucun prétexte, être considérés comme des actes qui entrent dans l'exercice normal des fonctions ministérielles».
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