Après 27 ans de lutte, les victimes du régime de Habré ayant déposé des plaintes contre l’ex-homme fort de Ndjiaména seront heureux à ce que le droit soit dit et que justice soit rendu. Prévue ce lundi 20 juillet, 40 plaignants comparaitront à ce procès. Clement Abaifouta, Président des victimes de Crimes du Régime de Hissein Habré (AVCRHH) a souligné que ce procès représente la cristallisation de la lutte qu’ils ont eu à mener durant tous ces ans. « Il faut dire que ce procès représente beaucoup de choses pour moi. Je veux dire c’est le couronnement de la patience, de la frustration. Il faut dire que je m’en réjouis même si l’émotion est assai grande. Et ce procès représente la cristallisation de la lutte que nous menions depuis 27 ans ».
Poursuivant ses propos, Clement Abaifouta a fait savoir que tous ceux qui sont en fuite vont être rattrapés : « Il faut dire que avec beaucoup de retard, le procès des ex-agents a pu avoir lieu même si tout le monde n’est pas encore retrouvé. Il y a certaines qui courent mais nous allons les rattraper. C’est dire que même si je crois en la volonté des autorités Tchadienne, surtout dans la gestion de ce procès, je crois que nous sommes inscrits sur deux axes : le premier axe au Tchad concerne uniquement les agents de la DDS et le deuxième axe c’est du côté de Habré. Cela n’a pas été facile. Abdoulaye Wade nous a tournés en brouille. Mais avec la ténacité des victimes, avec la volonté soutenu des organisations qui nous accompagnent de nos avocats, nous sommes arrivés à ce stade, cette date, le 20 juillet, lundi va être pour moi le point d’or de ma vie ».
Clement Abaifouta revient est revenu à charge contre l’ex-homme fort de Ndjiaména :« Je ne crois pas comprendre que Hissène Habré, orgueilleux, fière de lui même qui nous a considéré pendant un certain moment de son règne comme des vermines. Parce qu’il faut s’avoir que Habré se comportait au Tchad comme ‘’Dieu’’. Parce que je vous dis en son temps on disait Hissène Habré ici, Hissène Habré là, Hissène Habré partout. Mais seule Dieu qui peut être partout. Habré pouvait tuer comme il veut. Vous avez une belle femme, vous êtes inquiété, vous avez un compte en banque, une belle maison vous êtes inquiété. Car Hissène Habré contrôlait tout. Mais c’est le moment où jamais, qu’il vient se mettre à la barre pour que moi, Clement, je le regarde dans les yeux, lui dire que le moment est venu pour qu’on parle ».
Selon lui, le Tchad le Tchad est responsable au vu de ses citoyens : « Hissène Habré a joué au non du Tchad, de l’Etat je veux dire. Il a tué, violé, il a volé l’argent au nom de l’Etat qui est une continuité au point de vu de la loi. Je comprends bien les avocats qui nous accompagne dire : le Tchad a la responsabilité au vue du droit au vue des engagements qu’il a pris d’accompagné les victimes sur sa responsabilités. Mais le pays qui ne se sent même concerné pour financer le tribunal. Pourquoi le Tchad ne financerait pas ? C’est parce qu’en fin de compte le Tchad est responsable de cela devant ses citoyens. Voudrez vous que le Tchad reste a ne rien faire ? », s’est-il interrogé.
Avant d’ajouté que : « Depuis que Hissène Habré a quitté, c’est dans un film qu’un jeune qui est né après, devrait savoir que son père a été assassiné. Et combien de jeunes sont dans cette situation. Ces veuves, ces orphelins, ces peuples Tchadien qui ayant vu son père partir ou son mari, ne sait jamais ou est ce qu’il a été amené. Est-ce que c’est le fleuve qui l’a mangé ? Ou a-t-il disparu dans la nature ? À quand le retour de ces pères, de ses grand frères ? que Hissène Habré nous le dit », s’interroge t-il.
« Que les langues bénies déjà au Tchad, et le peuple Tchadien attend que tout cela soit mêlé et que Habré dise exactement ce qui s’est passé pendant son règne. Ce que nous attendons est que Hissène Habré soit condamné parce que les preuves sont irréfutables. Mois qui vous parle je suis une preuve. Il y en a autant au Tchad : des femmes violées, des femmes jetées en pâture parmi les militaires. Vous imaginé ce qui va se passé ».
Se penchant à la volonté divine, Clement a fait recourt à la religion musulman. Selon lui, la religion musulmane nous dit : « la vérité est le socle de la religion ». Pour lui, si Hissène Habré se dit religieux, qu’il vient dire la vérité ». Le procès de l’ex-homme fort du Tchad est un élément fondamental qui doit contribuer à la réconciliation des fils du Tchad.
Poursuivant ses propos, Clement Abaifouta a fait savoir que tous ceux qui sont en fuite vont être rattrapés : « Il faut dire que avec beaucoup de retard, le procès des ex-agents a pu avoir lieu même si tout le monde n’est pas encore retrouvé. Il y a certaines qui courent mais nous allons les rattraper. C’est dire que même si je crois en la volonté des autorités Tchadienne, surtout dans la gestion de ce procès, je crois que nous sommes inscrits sur deux axes : le premier axe au Tchad concerne uniquement les agents de la DDS et le deuxième axe c’est du côté de Habré. Cela n’a pas été facile. Abdoulaye Wade nous a tournés en brouille. Mais avec la ténacité des victimes, avec la volonté soutenu des organisations qui nous accompagnent de nos avocats, nous sommes arrivés à ce stade, cette date, le 20 juillet, lundi va être pour moi le point d’or de ma vie ».
Clement Abaifouta revient est revenu à charge contre l’ex-homme fort de Ndjiaména :« Je ne crois pas comprendre que Hissène Habré, orgueilleux, fière de lui même qui nous a considéré pendant un certain moment de son règne comme des vermines. Parce qu’il faut s’avoir que Habré se comportait au Tchad comme ‘’Dieu’’. Parce que je vous dis en son temps on disait Hissène Habré ici, Hissène Habré là, Hissène Habré partout. Mais seule Dieu qui peut être partout. Habré pouvait tuer comme il veut. Vous avez une belle femme, vous êtes inquiété, vous avez un compte en banque, une belle maison vous êtes inquiété. Car Hissène Habré contrôlait tout. Mais c’est le moment où jamais, qu’il vient se mettre à la barre pour que moi, Clement, je le regarde dans les yeux, lui dire que le moment est venu pour qu’on parle ».
Selon lui, le Tchad le Tchad est responsable au vu de ses citoyens : « Hissène Habré a joué au non du Tchad, de l’Etat je veux dire. Il a tué, violé, il a volé l’argent au nom de l’Etat qui est une continuité au point de vu de la loi. Je comprends bien les avocats qui nous accompagne dire : le Tchad a la responsabilité au vue du droit au vue des engagements qu’il a pris d’accompagné les victimes sur sa responsabilités. Mais le pays qui ne se sent même concerné pour financer le tribunal. Pourquoi le Tchad ne financerait pas ? C’est parce qu’en fin de compte le Tchad est responsable de cela devant ses citoyens. Voudrez vous que le Tchad reste a ne rien faire ? », s’est-il interrogé.
Avant d’ajouté que : « Depuis que Hissène Habré a quitté, c’est dans un film qu’un jeune qui est né après, devrait savoir que son père a été assassiné. Et combien de jeunes sont dans cette situation. Ces veuves, ces orphelins, ces peuples Tchadien qui ayant vu son père partir ou son mari, ne sait jamais ou est ce qu’il a été amené. Est-ce que c’est le fleuve qui l’a mangé ? Ou a-t-il disparu dans la nature ? À quand le retour de ces pères, de ses grand frères ? que Hissène Habré nous le dit », s’interroge t-il.
« Que les langues bénies déjà au Tchad, et le peuple Tchadien attend que tout cela soit mêlé et que Habré dise exactement ce qui s’est passé pendant son règne. Ce que nous attendons est que Hissène Habré soit condamné parce que les preuves sont irréfutables. Mois qui vous parle je suis une preuve. Il y en a autant au Tchad : des femmes violées, des femmes jetées en pâture parmi les militaires. Vous imaginé ce qui va se passé ».
Se penchant à la volonté divine, Clement a fait recourt à la religion musulman. Selon lui, la religion musulmane nous dit : « la vérité est le socle de la religion ». Pour lui, si Hissène Habré se dit religieux, qu’il vient dire la vérité ». Le procès de l’ex-homme fort du Tchad est un élément fondamental qui doit contribuer à la réconciliation des fils du Tchad.
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