La bataille judiciaire entre l’Etat du Sénégal et Karim Wade, mis en cause pour détournement de fonds publics et enrichissement illicite pour une somme estimée à 117 milliards de francs Cfa, bat son plein à un mois du procès. En effet, les avocats de l’ancien ministre ont introduit une demande de liberté d’office sous prétexte que leur client est retenu arbitrairement par une juridiction incompétente en l’occurrence la Crei. Pis la durée de détention de leur clients pestent les conseils du fils de l’ancien président, Abdoulaye Wade, « ne devait pas dépasser 6 mois comme le prévoit la Cour de justice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest ».
Or, précisent les avocats de Karim Wade, leur client est en prison depuis 14 mois. Alors que rappelle, les robes noires, la loi sur la Crei et le Code de procédure Pénale disposent « passé les 6 mois, le détenu doit être jugé ou libéré ». « Le second mandat de dépôt décerné à Karim Wade n’est qu’un simple artifice, puisqu’il est resté 6 mois sans être entendu ». Ce qui leur fait dire que leur client est un détenu politique.
Le parquet spécial, pour sa part, botte ses allégations en touche. Il estime que « c’est le second mandat de dépôt qui est actuellement en cours. L’ancien ministre n’ pas encore été jugé parce qu’il y encore plusieurs témoins établis à l’extérieur du pays à entendre et des mandats d’arrêts ont été lancés».
Les avocats de l’Etat estiment eux que la Cour ne doit pas accorder une liberté d’office à Karim Wade parce qu’il « a planqué des milliards à travers le monde ». La paire de manche semble perdue d’avance pour l’ancien ministre. Le procès de Karim Wade est programmé le 31 juillet.
Or, précisent les avocats de Karim Wade, leur client est en prison depuis 14 mois. Alors que rappelle, les robes noires, la loi sur la Crei et le Code de procédure Pénale disposent « passé les 6 mois, le détenu doit être jugé ou libéré ». « Le second mandat de dépôt décerné à Karim Wade n’est qu’un simple artifice, puisqu’il est resté 6 mois sans être entendu ». Ce qui leur fait dire que leur client est un détenu politique.
Le parquet spécial, pour sa part, botte ses allégations en touche. Il estime que « c’est le second mandat de dépôt qui est actuellement en cours. L’ancien ministre n’ pas encore été jugé parce qu’il y encore plusieurs témoins établis à l’extérieur du pays à entendre et des mandats d’arrêts ont été lancés».
Les avocats de l’Etat estiment eux que la Cour ne doit pas accorder une liberté d’office à Karim Wade parce qu’il « a planqué des milliards à travers le monde ». La paire de manche semble perdue d’avance pour l’ancien ministre. Le procès de Karim Wade est programmé le 31 juillet.
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