Suite à l’incident sur les affrontements qui ont eu lieu, ce jeudi entre les forces douanières et des ressortissants bissau-guinéens et qui ont fait état d’un mort et quatre blessés, Moustapha Cissé Lo, Président du parlement de la CEDEAO a exigé une enquête sur l’affaire et dans l’immédiat. Il estime que les coupables de cette forfaiture qui porte atteinte à la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO, doivent être sévèrement punis.
«La libre circulation des personnes et des biens au sein de l’espace CEDEAO n’est pas du tout parfaite. Il y a des problèmes. Il y a des entraves qui sont parfois tarifaires et non tarifaires. Cela veut dire quoi, cela veut dire que l’application des textes pose problème. Il n’y a pas de questions de droit, mais des questions de mauvaise volonté. Ceux qui ont en charge de contrôler nos corridors, et nos frontières, violent délibérément les textes de la CEDEAO. Donc voilà le problème», a relaté Moustapha Cissé Lo.
Selon le député, «ce que je considère comme une corruption active doit être condamnée dans toute sa rigueur. Pourquoi un policier demande 3000 F CFA à quelqu’un détenteur de la carte d’identité de la CEDEAO. Détenteur d’un passeport de la CEDEAO. Et c’est dans tous les Etats aux frontières, ils demandent 3000 ou 2000 F CFA. Les chefs d’Etat ont la responsabilité de condamner ces gens et de les mettre en prison. Si les Chefs d’Etat n’ont pas le courage d’appliquer et de faire appliquer les lois, ils doivent démissionner ».
Invité de la radio Zik Fm, le Président du parlement de la CEDEAO, a exigé une enquête sur ces affrontements entre forces douanières et des ressortissants bissau-guinéens. «Je pense qu’il faut ouvrir une enquête. Qu’est ce qui s’est passé ? Est ce que ceux-là qui étaient à la frontière étaient en déphasage avec les populations qu’ils voulaient, circulaient librement. Est-ce qu’il était en détenteur de leur document ? Est ce que, s’il s’agit des douaniers, est ce qu’ils avaient le droit de leur dire de ne pas passer ? Qu’est ce qui c’est passé ? », s’interroge t-il.
Pour Moustapha Cissé Lo, «avec ce qui c’est passé, il faut sanctionner. En tant que député, je condamne avec la plus grande vigueur cette pratique. Et c’est des pratiques courantes sur nos corridors. Au niveau de nos frontières, ces pratiques ne disent pas leur nom. Il faut condamner si nous voulons aller de l’avant. La corruption prend des proportions excessivement graves. Nous devons nous lever comme un seul homme pour mettre fin à ces pratiques ». Ce qui est pour le député une bataille de développement.
«La libre circulation des personnes et des biens au sein de l’espace CEDEAO n’est pas du tout parfaite. Il y a des problèmes. Il y a des entraves qui sont parfois tarifaires et non tarifaires. Cela veut dire quoi, cela veut dire que l’application des textes pose problème. Il n’y a pas de questions de droit, mais des questions de mauvaise volonté. Ceux qui ont en charge de contrôler nos corridors, et nos frontières, violent délibérément les textes de la CEDEAO. Donc voilà le problème», a relaté Moustapha Cissé Lo.
Selon le député, «ce que je considère comme une corruption active doit être condamnée dans toute sa rigueur. Pourquoi un policier demande 3000 F CFA à quelqu’un détenteur de la carte d’identité de la CEDEAO. Détenteur d’un passeport de la CEDEAO. Et c’est dans tous les Etats aux frontières, ils demandent 3000 ou 2000 F CFA. Les chefs d’Etat ont la responsabilité de condamner ces gens et de les mettre en prison. Si les Chefs d’Etat n’ont pas le courage d’appliquer et de faire appliquer les lois, ils doivent démissionner ».
Invité de la radio Zik Fm, le Président du parlement de la CEDEAO, a exigé une enquête sur ces affrontements entre forces douanières et des ressortissants bissau-guinéens. «Je pense qu’il faut ouvrir une enquête. Qu’est ce qui s’est passé ? Est ce que ceux-là qui étaient à la frontière étaient en déphasage avec les populations qu’ils voulaient, circulaient librement. Est-ce qu’il était en détenteur de leur document ? Est ce que, s’il s’agit des douaniers, est ce qu’ils avaient le droit de leur dire de ne pas passer ? Qu’est ce qui c’est passé ? », s’interroge t-il.
Pour Moustapha Cissé Lo, «avec ce qui c’est passé, il faut sanctionner. En tant que député, je condamne avec la plus grande vigueur cette pratique. Et c’est des pratiques courantes sur nos corridors. Au niveau de nos frontières, ces pratiques ne disent pas leur nom. Il faut condamner si nous voulons aller de l’avant. La corruption prend des proportions excessivement graves. Nous devons nous lever comme un seul homme pour mettre fin à ces pratiques ». Ce qui est pour le député une bataille de développement.
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