Baye Fallou Sène, Sidiya Diallo, Bouna Sarr, Alpha Yoro Tounkara… Ces jeunes innocents, tombés sous les balles de votre répression brutale, inscrivent à jamais dans l’histoire du Sénégal des pages sombres qui ne seront jamais effacées. Leurs noms résonnent comme des symboles de résistance dans la conscience collective du peuple sénégalais. Leurs voix, celles de tous les martyrs de votre régime, vous interpellent d’outre-tombe. À leurs côtés, les milliers de blessés, mutilés à vie, et emprisonnés sans autre motif que la défense de leur dignité, témoignent de la violence exercée contre un peuple épris de liberté et de justice.
Comment osez-vous, depuis l’étranger, tenter de vous poser en défenseur des droits du peuple que vous avez vous-même réprimé ? Comment pouvez-vous avoir la prétention de revendiquer un bilan de paix et de réconciliation, alors que votre gouvernance a semé la discorde et plongé le pays dans un cycle de violences destructrices ?
Quelle indécence, Monsieur Sall ! Quelle indignité !
Vous, qui avez exercé le pouvoir avec une poigne de fer, réprimant sans relâche toute forme de contestation, étouffant les libertés les plus élémentaires, osez aujourd'hui prétendre donner des leçons de gouvernance. Vous, qui avez bâillonné la démocratie, muselé la presse, et utilisé la force pour réduire au silence des opposants légitimes, avez perdu tout droit moral de vous exprimer au nom du peuple sénégalais. Il est difficile de ne pas être frappé par tant de cynisme et d’arrogance. Vous avez brisé des vies, laissé des familles endeuillées, plongé des mères dans une douleur insupportable, et aujourd’hui, vous tentez de vous draper dans une posture d’homme d’État soucieux de l’intérêt général.
Votre déclaration est une insulte à la mémoire de vos victimes et à la souffrance de leurs familles.
Vous parlez de l’émergence économique que vous auriez façonnée, mais sous votre gouvernance, cette émergence n’a jamais été qu’une illusion, un miroir aux alouettes destiné à masquer les inégalités grandissantes, la corruption systémique, et l’abandon des plus vulnérables. Les infrastructures que vous vantez, construites à coup de dettes insoutenables, n’ont fait que renforcer l’écart entre une minorité privilégiée et la majorité du peuple laissée pour compte. Vous avez légué un pays pris au piège de la dette et gangrené par des scandales financiers soigneusement dissimulés.
Et maintenant, vous osez parler de « sursaut citoyen », vous qui avez réprimé toute forme de dissidence et anéanti toute voix contraire. Vous, qui avez fracturé le pays comme rarement dans son histoire, prétendez vouloir œuvrer pour la réconciliation nationale ? Vos mains restent tachées du sang de ceux qui, à travers leur engagement, ont incarné l’espoir d’un Sénégal meilleur.
Vous parlez d’amnistie, mais cette loi que vous avez imposée n’est rien d’autre qu’un acte de lâcheté. Vous l’avez mise en place non pour apaiser les cœurs ou favoriser une réconciliation sincère, mais pour protéger ceux qui, sous vos ordres, ont commis des actes inqualifiables. Cette loi n’a pas pour objectif de panser les plaies du peuple, mais de blanchir les responsables de crimes de sang, dont vous-même et vos plus fidèles exécutants. Vous avez tenté de couvrir vos erreurs, d’effacer le sang versé sous votre règne, et de garantir l’impunité à ceux qui ont piétiné les aspirations légitimes de tout un peuple.
Une véritable réconciliation ne peut être fondée sur le mensonge ou l’oubli. Elle exige vérité et justice, des principes que vous avez systématiquement ignorés.
Aujourd'hui, un gouvernement responsable s’efforce de réparer les torts causés, de restaurer la justice et la transparence, et de rebâtir un avenir fondé sur l’espoir et non la peur. Le pays que vous décrivez comme étant en ruine est celui que vous avez laissé, épuisé par plus d’une décennie de mal-gouvernance. Nous redressons aujourd’hui l’économie, nous mettons fin à l’impunité et nous restaurons la confiance de la nation en ses dirigeants.
Le Sénégal que vous avez dirigé avec brutalité et arrogance tourne définitivement la page de votre règne. Vos paroles n’ont plus de prise sur le peuple sénégalais, qui aspire désormais à une gouvernance basée sur la justice, la vérité et la dignité.
Le temps de l’impunité est révolu. L’histoire retiendra la vérité, et elle jugera chacun d’entre nous à l’aune de nos actes. Le peuple sénégalais ne vous a pas oublié, mais il a décidé d’avancer, loin des ombres de votre passé.
Ousseynou Ly, Ministre – Porte-parole de la Présidence de la République.
Comment osez-vous, depuis l’étranger, tenter de vous poser en défenseur des droits du peuple que vous avez vous-même réprimé ? Comment pouvez-vous avoir la prétention de revendiquer un bilan de paix et de réconciliation, alors que votre gouvernance a semé la discorde et plongé le pays dans un cycle de violences destructrices ?
Quelle indécence, Monsieur Sall ! Quelle indignité !
Vous, qui avez exercé le pouvoir avec une poigne de fer, réprimant sans relâche toute forme de contestation, étouffant les libertés les plus élémentaires, osez aujourd'hui prétendre donner des leçons de gouvernance. Vous, qui avez bâillonné la démocratie, muselé la presse, et utilisé la force pour réduire au silence des opposants légitimes, avez perdu tout droit moral de vous exprimer au nom du peuple sénégalais. Il est difficile de ne pas être frappé par tant de cynisme et d’arrogance. Vous avez brisé des vies, laissé des familles endeuillées, plongé des mères dans une douleur insupportable, et aujourd’hui, vous tentez de vous draper dans une posture d’homme d’État soucieux de l’intérêt général.
Votre déclaration est une insulte à la mémoire de vos victimes et à la souffrance de leurs familles.
Vous parlez de l’émergence économique que vous auriez façonnée, mais sous votre gouvernance, cette émergence n’a jamais été qu’une illusion, un miroir aux alouettes destiné à masquer les inégalités grandissantes, la corruption systémique, et l’abandon des plus vulnérables. Les infrastructures que vous vantez, construites à coup de dettes insoutenables, n’ont fait que renforcer l’écart entre une minorité privilégiée et la majorité du peuple laissée pour compte. Vous avez légué un pays pris au piège de la dette et gangrené par des scandales financiers soigneusement dissimulés.
Et maintenant, vous osez parler de « sursaut citoyen », vous qui avez réprimé toute forme de dissidence et anéanti toute voix contraire. Vous, qui avez fracturé le pays comme rarement dans son histoire, prétendez vouloir œuvrer pour la réconciliation nationale ? Vos mains restent tachées du sang de ceux qui, à travers leur engagement, ont incarné l’espoir d’un Sénégal meilleur.
Vous parlez d’amnistie, mais cette loi que vous avez imposée n’est rien d’autre qu’un acte de lâcheté. Vous l’avez mise en place non pour apaiser les cœurs ou favoriser une réconciliation sincère, mais pour protéger ceux qui, sous vos ordres, ont commis des actes inqualifiables. Cette loi n’a pas pour objectif de panser les plaies du peuple, mais de blanchir les responsables de crimes de sang, dont vous-même et vos plus fidèles exécutants. Vous avez tenté de couvrir vos erreurs, d’effacer le sang versé sous votre règne, et de garantir l’impunité à ceux qui ont piétiné les aspirations légitimes de tout un peuple.
Une véritable réconciliation ne peut être fondée sur le mensonge ou l’oubli. Elle exige vérité et justice, des principes que vous avez systématiquement ignorés.
Aujourd'hui, un gouvernement responsable s’efforce de réparer les torts causés, de restaurer la justice et la transparence, et de rebâtir un avenir fondé sur l’espoir et non la peur. Le pays que vous décrivez comme étant en ruine est celui que vous avez laissé, épuisé par plus d’une décennie de mal-gouvernance. Nous redressons aujourd’hui l’économie, nous mettons fin à l’impunité et nous restaurons la confiance de la nation en ses dirigeants.
Le Sénégal que vous avez dirigé avec brutalité et arrogance tourne définitivement la page de votre règne. Vos paroles n’ont plus de prise sur le peuple sénégalais, qui aspire désormais à une gouvernance basée sur la justice, la vérité et la dignité.
Le temps de l’impunité est révolu. L’histoire retiendra la vérité, et elle jugera chacun d’entre nous à l’aune de nos actes. Le peuple sénégalais ne vous a pas oublié, mais il a décidé d’avancer, loin des ombres de votre passé.
Ousseynou Ly, Ministre – Porte-parole de la Présidence de la République.