Ces coups de feu ont eu lieu à la porte nord de l'aéroport aux alentours de 6 heures du matin à Kaboul. D'aprèsCNN, c'est un tireur à l'extérieur de la zone contrôlée par les soldats américains, là où patrouillent les talibans, qui a ouvert le feu contre des gardes afghans postés à l'intérieur de l'aéroport. Les soldats américains, allemands et les forces de sécurité afghane ont répliqué, mais un garde afghan est mort et trois autres ont été blessés. Cela vient s'ajouter à un bilan humain déjà important dans ces opérations d'évacuations. La situation est désormais sous contrôle et l'ensemble des portes de l'aéroport ont été fermées.
La tension règne toujours autour de la seule porte de sortie du pays, car les soldats qui contrôlent l'aéroport et les talibans sont séparés seulement de quelques dizaines de mètres. La Maison Blanche a annoncé avoir évacué 30 300 personnes depuis la prise de pouvoir des talibans.
Difficile de dire combien de temps cette situation pourra durer. Le retrait américain est prévu le 31 août, un délai de huit petits jours qui semble être insuffisant pour évacuer les dizaines de milliers d'Afghans qui souhaitent quitter le pays. Le chef de la diplomatie européenne a de son côté qualifié de « mathématiquement illusoire » l'objectif américain de 60 000 évacuations avant la fin du mois.
Prolonger la présence américaine entraînerait des conséquences
De leur côté, les talibans ont affirmé que les États-Unis et leurs alliés s'exposeraient à des conséquences s’ils prolongeaient leur présence sur le sol Afghan: « C'est une ligne rouge. Le président Biden a annoncé que les États-Unis retireraient toutes leurs forces armées le 31 août. Donc s'ils prolongent leur présence, cela signifie qu'ils prolongent l'occupation, alors que ce n'est pas nécessaire », a déclaré le porte-parole des talibans Suhail Shaheen, interrogé par la chaîne de télévision Sky News.
« Si les États-Unis ou le Royaume-Uni demandent plus de temps pour poursuivre les évacuations, la réponse est non. Ou il y aura des conséquences », a-t-il ajouté. « Cela créera de la méfiance entre nous. S'ils ont l'intention de continuer l'occupation, cela provoquera une réaction ».
Sous pression de ses alliés, le président américain Joe Biden a ouvert la porte à un maintien des soldats sur place au-delà du 31 août, tandis que depuis la prise de pouvoir des talibans mi-août, des milliers de familles se massent près de l'aéroport international de Kaboul pour tenter de quitter leur pays avant cette date.
Entamer une discussion avec les talibans
Le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a déclaré lundi que le Royaume-Uni comptait plaider auprès des États-Unis, mardi à l'occasion d'un sommet virtuel du G7 consacré à l'Afghanistan, pour une poursuite des opérations d'évacuation au-delà du 31 août.
Le secrétaire d'État britannique chargé des Forces armées, James Heappey, avait précédemment souligné sur Sky News que la décision de prolonger la présence américaine à Kaboul ne relevait pas uniquement de Washington et que les talibans avaient également leur mot à dire.
« Une conversation avec les talibans s'ensuivra alors et les talibans auront le choix entre chercher à collaborer avec la communauté internationale et montrer qu'ils veulent faire partie du système international » ou « dire qu'il n'y a pas d'opportunité de prolonger » la présence américaine, a-t-il estimé.
L'armée britannique a quant à elle annoncé dimanche soir avoir évacué 5 725 personnes d'Afghanistan depuis le 13 août, dont 3 100 Afghans.
La tension règne toujours autour de la seule porte de sortie du pays, car les soldats qui contrôlent l'aéroport et les talibans sont séparés seulement de quelques dizaines de mètres. La Maison Blanche a annoncé avoir évacué 30 300 personnes depuis la prise de pouvoir des talibans.
Difficile de dire combien de temps cette situation pourra durer. Le retrait américain est prévu le 31 août, un délai de huit petits jours qui semble être insuffisant pour évacuer les dizaines de milliers d'Afghans qui souhaitent quitter le pays. Le chef de la diplomatie européenne a de son côté qualifié de « mathématiquement illusoire » l'objectif américain de 60 000 évacuations avant la fin du mois.
Prolonger la présence américaine entraînerait des conséquences
De leur côté, les talibans ont affirmé que les États-Unis et leurs alliés s'exposeraient à des conséquences s’ils prolongeaient leur présence sur le sol Afghan: « C'est une ligne rouge. Le président Biden a annoncé que les États-Unis retireraient toutes leurs forces armées le 31 août. Donc s'ils prolongent leur présence, cela signifie qu'ils prolongent l'occupation, alors que ce n'est pas nécessaire », a déclaré le porte-parole des talibans Suhail Shaheen, interrogé par la chaîne de télévision Sky News.
« Si les États-Unis ou le Royaume-Uni demandent plus de temps pour poursuivre les évacuations, la réponse est non. Ou il y aura des conséquences », a-t-il ajouté. « Cela créera de la méfiance entre nous. S'ils ont l'intention de continuer l'occupation, cela provoquera une réaction ».
Sous pression de ses alliés, le président américain Joe Biden a ouvert la porte à un maintien des soldats sur place au-delà du 31 août, tandis que depuis la prise de pouvoir des talibans mi-août, des milliers de familles se massent près de l'aéroport international de Kaboul pour tenter de quitter leur pays avant cette date.
Entamer une discussion avec les talibans
Le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a déclaré lundi que le Royaume-Uni comptait plaider auprès des États-Unis, mardi à l'occasion d'un sommet virtuel du G7 consacré à l'Afghanistan, pour une poursuite des opérations d'évacuation au-delà du 31 août.
Le secrétaire d'État britannique chargé des Forces armées, James Heappey, avait précédemment souligné sur Sky News que la décision de prolonger la présence américaine à Kaboul ne relevait pas uniquement de Washington et que les talibans avaient également leur mot à dire.
« Une conversation avec les talibans s'ensuivra alors et les talibans auront le choix entre chercher à collaborer avec la communauté internationale et montrer qu'ils veulent faire partie du système international » ou « dire qu'il n'y a pas d'opportunité de prolonger » la présence américaine, a-t-il estimé.
L'armée britannique a quant à elle annoncé dimanche soir avoir évacué 5 725 personnes d'Afghanistan depuis le 13 août, dont 3 100 Afghans.
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