Grève au Tchad © AFP Photo/Sonia Rolley
Depuis novembre 2011, les fonctionnaires tchadiens ont débuté une grève pour réclamer une hausse générale des salaires de 115%. La durée de la grève avaient finalement pousser les autorités à céder en proposant une augmentation de 40% jusqu’en 2014. Pourtant, les grèves ont repris en septembre dernier, puis au début du mois : d'après les fonctionnaires, les salaires n'ont otujours pas bougé et certains titulaires ne perçoivent même plus leur revenu depuis plusieurs mois.
Idriss Déby, président de la République du Tchad, estime qu'une revalorisation salariale d’une telle ampleur bouleverserait le calcul budgétaire du pays : « elle nécessiterait que le Tchad trouve de nouvelles ressources, notamment des puits de pétrole supplémentaires. Ou bien que le gouvernement revienne sur des investissements entrepris dans le domaine des infrastructures et de la santé pour moderniser le pays ».
Une grève qui risque de continuer
Malgré ces protestations, le gouvernement ne plie pas et, au contraire, dénonce l'intransigeance de l'Union des Syndicats du Tchad (UST). Selon Abba Salah, le ministre de la Fonction Publique, non seulement l’UST s’entête dans la grève, mais empêche aux agents réquisitionnés d’aller travailler, laissant ainsi mourir les malades dans les hôpitaux. L’UST s’est aussi mise à faire de la politique. C’est pourquoi, le gouvernement décide de dénoncer les accords portant sur l’augmentation des salaires de tous les agents de la fonction publique, et spécifiquement ceux du secteur de la santé.
Contactée par Radio France International, l’Union des syndicats du Tchad s’est dite surprise par la réaction du gouvernement. François Djondang, secrétaire général de l'UST, a déclaré : « Pour nous, les différentes médiations continuent. Mais puisque c’est ainsi, nous prenons acte. L’Assemblée générale des travailleurs prévue en fin de semaine avisera ».
Il est donc probable que les grèves continuent les prochaines semaines. Combien de temps durera encore ce bras de fer entre l'UST et le gouvernement ?
Idriss Déby, président de la République du Tchad, estime qu'une revalorisation salariale d’une telle ampleur bouleverserait le calcul budgétaire du pays : « elle nécessiterait que le Tchad trouve de nouvelles ressources, notamment des puits de pétrole supplémentaires. Ou bien que le gouvernement revienne sur des investissements entrepris dans le domaine des infrastructures et de la santé pour moderniser le pays ».
Une grève qui risque de continuer
Malgré ces protestations, le gouvernement ne plie pas et, au contraire, dénonce l'intransigeance de l'Union des Syndicats du Tchad (UST). Selon Abba Salah, le ministre de la Fonction Publique, non seulement l’UST s’entête dans la grève, mais empêche aux agents réquisitionnés d’aller travailler, laissant ainsi mourir les malades dans les hôpitaux. L’UST s’est aussi mise à faire de la politique. C’est pourquoi, le gouvernement décide de dénoncer les accords portant sur l’augmentation des salaires de tous les agents de la fonction publique, et spécifiquement ceux du secteur de la santé.
Contactée par Radio France International, l’Union des syndicats du Tchad s’est dite surprise par la réaction du gouvernement. François Djondang, secrétaire général de l'UST, a déclaré : « Pour nous, les différentes médiations continuent. Mais puisque c’est ainsi, nous prenons acte. L’Assemblée générale des travailleurs prévue en fin de semaine avisera ».
Il est donc probable que les grèves continuent les prochaines semaines. Combien de temps durera encore ce bras de fer entre l'UST et le gouvernement ?