Ce 1er mars, 88 organisations de la société civile du monde entier ont envoyé une lettre aux investisseurs de Bridge International Academies pour leur demander de cesser leur soutien à cette start-up américaine d'écoles à bas coût sur le continent africain fondée en 2008.
Parmi les destinataires, on compte le patron de Facebook Mark Zuckerberg et le fondateur de Microsoft Bill Gates, dont les fondations sont des investisseurs directs. Mais l'on retrouve aussi des investisseurs indirects, comme la Banque européenne d’investissement (BEI) ou encore Proparco, une filiale de l’Agence française de développement (AFD) dédiée au secteur privé.
Manque de transparence
Ces derniers ont investi dans le fond Novastar Ventures qui soutient Bridge International Academies. La start-up, qui entend révolutionner l’éducation en Afrique en proposant un enseignement de qualité à bas prix connaît un grand succès auprès des investisseurs.
Mais les ONG mettent en cause un manque de transparence, un enseignement au rabais et un non-respect de la loi dans certains pays.
L’entreprise est par exemple engagée depuis deux ans dans un bras de fer avec le gouvernement ougandais qui affirme que les écoles ne sont pas conformes aux normes d'hygiène et de sécurité. En novembre dernier, le Parlement britannique faisait par ailleurs part d’inquiétudes quant à la qualité de l’éducation dans certaines de ces écoles.
« Des critiques fondées sur des demi-vérités », répond Morrison Rwakakamba. Le directeur de Bridge International Academy en Ouganda assure que les établissements sont en cours de régularisation et que les élèves des écoles Bridge ont des résultats supérieurs aux moyennes nationales.
Parmi les destinataires, on compte le patron de Facebook Mark Zuckerberg et le fondateur de Microsoft Bill Gates, dont les fondations sont des investisseurs directs. Mais l'on retrouve aussi des investisseurs indirects, comme la Banque européenne d’investissement (BEI) ou encore Proparco, une filiale de l’Agence française de développement (AFD) dédiée au secteur privé.
Manque de transparence
Ces derniers ont investi dans le fond Novastar Ventures qui soutient Bridge International Academies. La start-up, qui entend révolutionner l’éducation en Afrique en proposant un enseignement de qualité à bas prix connaît un grand succès auprès des investisseurs.
Mais les ONG mettent en cause un manque de transparence, un enseignement au rabais et un non-respect de la loi dans certains pays.
L’entreprise est par exemple engagée depuis deux ans dans un bras de fer avec le gouvernement ougandais qui affirme que les écoles ne sont pas conformes aux normes d'hygiène et de sécurité. En novembre dernier, le Parlement britannique faisait par ailleurs part d’inquiétudes quant à la qualité de l’éducation dans certaines de ces écoles.
« Des critiques fondées sur des demi-vérités », répond Morrison Rwakakamba. Le directeur de Bridge International Academy en Ouganda assure que les établissements sont en cours de régularisation et que les élèves des écoles Bridge ont des résultats supérieurs aux moyennes nationales.
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