Le Soccer City Stadium de Johannesbourg (88 460 places).
Les Sud-Africains sont prêts. Et Danny Jordaan le président du Comité d'organisation de la Coupe du monde ne dira pas le contraire tout à l'heure. Il tient ce mardi 11 mai 2010 une conférence de presse au Soccer City de Johannesburg, le stade qui accueillera entre autres le match d'ouverture et la finale.
L'Afrique du Sud est prête
Rien à voir avec l'Angola et la dernière CAN par exemple où, à deux mois du début de la compétition, la toiture du stade de Luanda n'était pas posée. Que ce soit à Johannesburg, Pretoria, Durban, le Cap, Port Elizabeth, Polokwane ou encore, Bloemfontein, tous les travaux sont bel et bien terminés. La FIFA n'a rien laissé au hasard. Le trophée, la Coupe du monde, est arrivé dans le pays jeudi dernier 6 mai et l'engouement est total. Les images du Cap ont été diffusées à la télévision, où l’on voyait des files d'attente de plusieurs heures pour pouvoir approcher le trophée, la Coupe du monde qui est là, derrière une vitrine.
La fréquentation du stade, sujet d’interrogations
Les soixante-quatre matches de la Coupe du monde représentent quelque trois millions de billets. Beaucoup ont été réservés depuis longtemps aux tours-opérateurs, aux voyagistes. Mais la FIFA reconnaît que tous ses billets n'ont pas trouvé preneur. Le chiffre des 500 000 visiteurs annoncé a été revu grandement à la baisse. Le système de vente par internet n'a pas facilité les choses non plus. Il a fallu trouver d'autres formules pour que les Sud-Africains notamment se sentent concernés. Et depuis quelques semaines la billetterie est repartie. Ce qui fait dire à Jérôme Valcke, le secrétaire général de la FIFA, que les stades seront quasiment pleins.
Le Secrétaire général de la FIFA Jérome Valcke a indiqué qu' "à l’arrivée, nous aurons au moins un taux de remplissage de 95% sur l’ensemble des matchs de ce Mondial"…
Dans le détail, il est intéressant de voir que les premiers acheteurs de billets sont les Américains et les Anglais. En Afrique, ce sont les Ghanéens qui se sont montrés les plus enthousiastes : 8 700 tickets vendus pour eux, 6 000 pour les Ivoiriens ou encore 4 300 pour les Algériens.
Toujours à propos de la billetterie, le Salon du tourisme se tient à Durban en ce moment. Les professionnels de l'activité reconnaissent qu'il y aura moins de visiteurs que prévu. Les retombées économiques durant le Mondial seront assez faibles pour les Sud-Africains, mais par la suite, les touristes viendront pendant un mois, « nous allons vendre le label Afrique du Sud », disent-ils.
La question de la sécurité, à l’origine de la réticence du déplacement de supporters
Sur cette question, deux aspects sont pris en compte : le climat social en Afrique du Sud et un taux de criminalité qui reste important dans le pays et dans les townships, au-delà des menaces extérieures comme al-Qaïda ou autre cause qui pourraient peser sur la Coupe du monde. Pour un événement planétaire comme le sont des Jeux Olympiques, le risque zéro n'existe pas. Mais la FIFA est confiante, comme le rappelle Sepp Blatter son président interrogé à Zurich le mois dernier par Bruno Daroux de RFI.
Selon lui, la sécurité, elle est totale. On ne peut jamais le dire, mais la sécurité n’est pas une affaire d’organisation sportive…
L'Afrique du Sud est prête
Rien à voir avec l'Angola et la dernière CAN par exemple où, à deux mois du début de la compétition, la toiture du stade de Luanda n'était pas posée. Que ce soit à Johannesburg, Pretoria, Durban, le Cap, Port Elizabeth, Polokwane ou encore, Bloemfontein, tous les travaux sont bel et bien terminés. La FIFA n'a rien laissé au hasard. Le trophée, la Coupe du monde, est arrivé dans le pays jeudi dernier 6 mai et l'engouement est total. Les images du Cap ont été diffusées à la télévision, où l’on voyait des files d'attente de plusieurs heures pour pouvoir approcher le trophée, la Coupe du monde qui est là, derrière une vitrine.
La fréquentation du stade, sujet d’interrogations
Les soixante-quatre matches de la Coupe du monde représentent quelque trois millions de billets. Beaucoup ont été réservés depuis longtemps aux tours-opérateurs, aux voyagistes. Mais la FIFA reconnaît que tous ses billets n'ont pas trouvé preneur. Le chiffre des 500 000 visiteurs annoncé a été revu grandement à la baisse. Le système de vente par internet n'a pas facilité les choses non plus. Il a fallu trouver d'autres formules pour que les Sud-Africains notamment se sentent concernés. Et depuis quelques semaines la billetterie est repartie. Ce qui fait dire à Jérôme Valcke, le secrétaire général de la FIFA, que les stades seront quasiment pleins.
Le Secrétaire général de la FIFA Jérome Valcke a indiqué qu' "à l’arrivée, nous aurons au moins un taux de remplissage de 95% sur l’ensemble des matchs de ce Mondial"…
Dans le détail, il est intéressant de voir que les premiers acheteurs de billets sont les Américains et les Anglais. En Afrique, ce sont les Ghanéens qui se sont montrés les plus enthousiastes : 8 700 tickets vendus pour eux, 6 000 pour les Ivoiriens ou encore 4 300 pour les Algériens.
Toujours à propos de la billetterie, le Salon du tourisme se tient à Durban en ce moment. Les professionnels de l'activité reconnaissent qu'il y aura moins de visiteurs que prévu. Les retombées économiques durant le Mondial seront assez faibles pour les Sud-Africains, mais par la suite, les touristes viendront pendant un mois, « nous allons vendre le label Afrique du Sud », disent-ils.
La question de la sécurité, à l’origine de la réticence du déplacement de supporters
Sur cette question, deux aspects sont pris en compte : le climat social en Afrique du Sud et un taux de criminalité qui reste important dans le pays et dans les townships, au-delà des menaces extérieures comme al-Qaïda ou autre cause qui pourraient peser sur la Coupe du monde. Pour un événement planétaire comme le sont des Jeux Olympiques, le risque zéro n'existe pas. Mais la FIFA est confiante, comme le rappelle Sepp Blatter son président interrogé à Zurich le mois dernier par Bruno Daroux de RFI.
Selon lui, la sécurité, elle est totale. On ne peut jamais le dire, mais la sécurité n’est pas une affaire d’organisation sportive…
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