Avec l'acuité de la crise économique, les dirigeants africains ont dos au mur. Ils sont en train d'esquisser des solutions et plans d'actions durables pour faire face à la crise. Présidant la table ronde ministérielle, le président du groupe de la BAD, Donald Kaberuka a écouté des plaidoiries des chefs d’état africains qui ont pris part aux discussions. Cette activité organisée ce mardi dans le cadre des 44 assemblées générales de la BAD, est un échange d'idées sur la crise financière.
Les experts financiers estiment que le ralentissement de la croissance économique en Afrique est lié au commerce international. En effet, selon eux, la demande en ressources pour l’Afrique a beaucoup ralenti sur le marché international. En revanche, ils prônent l’usage des transferts des émigrés comme source d'investissements. L’Afrique doit, en fait insistent ces experts, profiter des transferts des émigrés, pour les investissements internes.
Le président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade est, pour sa part d'avis, que "les solutions doivent être réelles, on a beaucoup entendu des théories". Il estime que le FMI doit revoir ses reformes afin que celles-ci ne se font pas au niveau des chefs d'état, mais de la structure.
Revenant sur les exportations des pays d’Afrique, le chef de l’état sénégalais pointe du doigt les pays riches qui subventionnent leurs agriculteurs.
"Il faut que les pays riches arrêtent de subventionner leurs agriculteurs parce que nous n’avons pas les moyens de subventionner nos agriculteurs", dénonce-t-il. Ou bien ajoute, Abdoulaye Wade, en subventionnant leurs cultivateurs, qu’ils appuient aussi les agriculteurs africains.
Selon lui, l’Afrique cherche 4000 milliards de dollars, qu’on nous donne ces ressources au lieu d’attendre qu’elle aille mendier dans les pays riches.
Le président du Burkina Faso a, quant à lui, plaidé pour la solidarité internationale.
Selon Blaise Compaore, l’Afrique souffre de la crise et les banques ont besoin d'appuis financiers pour se relever. Il estime que les pays africains doivent soutenir le secteur privé notamment les PME et PMI. Le chef de l'Etat du Faso propose ainsi la création d’une économie forte pour le continent.
«Nous devons affronter la crise avec beaucoup de lucidité pour chercher des solutions à l'image du G20», a-t-il fait savoir. Selon Blaise Compaoré, la solidarité internationale constitue la seule issue pour vaincre cette crise. Il suggère, en outre la diversification des ressources économiques, l’Afrique doit mieux gérer ses matières premières.
Dans la foulée, le président Abdoulaye Wade relève que «l’Europe est en train de fermer ses portes à l’Afrique. Cela s'accentue par le fait que l’Europe impose le visa Schengen aux africains. Alors que, rappelle-t-il, les deux continents ont des relations séculaires».
Les experts financiers estiment que le ralentissement de la croissance économique en Afrique est lié au commerce international. En effet, selon eux, la demande en ressources pour l’Afrique a beaucoup ralenti sur le marché international. En revanche, ils prônent l’usage des transferts des émigrés comme source d'investissements. L’Afrique doit, en fait insistent ces experts, profiter des transferts des émigrés, pour les investissements internes.
Le président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade est, pour sa part d'avis, que "les solutions doivent être réelles, on a beaucoup entendu des théories". Il estime que le FMI doit revoir ses reformes afin que celles-ci ne se font pas au niveau des chefs d'état, mais de la structure.
Revenant sur les exportations des pays d’Afrique, le chef de l’état sénégalais pointe du doigt les pays riches qui subventionnent leurs agriculteurs.
"Il faut que les pays riches arrêtent de subventionner leurs agriculteurs parce que nous n’avons pas les moyens de subventionner nos agriculteurs", dénonce-t-il. Ou bien ajoute, Abdoulaye Wade, en subventionnant leurs cultivateurs, qu’ils appuient aussi les agriculteurs africains.
Selon lui, l’Afrique cherche 4000 milliards de dollars, qu’on nous donne ces ressources au lieu d’attendre qu’elle aille mendier dans les pays riches.
Le président du Burkina Faso a, quant à lui, plaidé pour la solidarité internationale.
Selon Blaise Compaore, l’Afrique souffre de la crise et les banques ont besoin d'appuis financiers pour se relever. Il estime que les pays africains doivent soutenir le secteur privé notamment les PME et PMI. Le chef de l'Etat du Faso propose ainsi la création d’une économie forte pour le continent.
«Nous devons affronter la crise avec beaucoup de lucidité pour chercher des solutions à l'image du G20», a-t-il fait savoir. Selon Blaise Compaoré, la solidarité internationale constitue la seule issue pour vaincre cette crise. Il suggère, en outre la diversification des ressources économiques, l’Afrique doit mieux gérer ses matières premières.
Dans la foulée, le président Abdoulaye Wade relève que «l’Europe est en train de fermer ses portes à l’Afrique. Cela s'accentue par le fait que l’Europe impose le visa Schengen aux africains. Alors que, rappelle-t-il, les deux continents ont des relations séculaires».
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