Avec le Covid-19, les émigrés éprouvent de grandes difficultés pour joindre les deux bouts. Beaucoup ont perdu leur travail. L'ayant compris, le gouvernement du Sénégal s'était engagé à nous appuyer à travers le fonds force Covid-19. Le ministère des Affaires étrangères, dirigé à l'époque par Amadou Bâ, avait mis en place une plateforme en ligne où tous les émigrés devaient faire leur demande.
« Au niveau de la région, nous avions recensé 834 demandes. D'ailleurs, des numéros ont été donnés aux demandeurs, identifiés et répertoriés. Et des codes leur avaient été remis, mais au finish, aucun parmi eux n'a reçu le moindre kopeck. C'est ce qui est déplorable, car l'Etat qui s'était engagé à nous allouer la somme de 12,5 milliards de francs Cfa, n'a pas respecté ses engagements », a regretté dans L’Observateur, Aly Deme, président régional de la plateforme de la diaspora de Louga.
Il ajoute : « Nous avons tapé à toutes les portes sans avoir une oreille attentive. Raison pour laquelle, beaucoup d'émigrés sont restés au pays faute de billets. Ils n'ont rien, Pis, ils ont perdu leur boulot en Europe. Les plus chanceux ont vendu leur bien pour pouvoir retourner à leur pays d'accueil ».
Selon lui, « le meilleur moyen de les aider à traverser cette crise passe par signer des conventions avec les ambassades de ces pays qui accueillent chaque année des milliers d'émigrés, afin qu'ils puissent regagner leur lieu de travail, mais surtout ramener la durée de validité du passeport à 10 ans. En tout cas, la diaspora est remontée contre le pouvoir en place car elle s'estime laissée à son propre sort.»
« Au niveau de la région, nous avions recensé 834 demandes. D'ailleurs, des numéros ont été donnés aux demandeurs, identifiés et répertoriés. Et des codes leur avaient été remis, mais au finish, aucun parmi eux n'a reçu le moindre kopeck. C'est ce qui est déplorable, car l'Etat qui s'était engagé à nous allouer la somme de 12,5 milliards de francs Cfa, n'a pas respecté ses engagements », a regretté dans L’Observateur, Aly Deme, président régional de la plateforme de la diaspora de Louga.
Il ajoute : « Nous avons tapé à toutes les portes sans avoir une oreille attentive. Raison pour laquelle, beaucoup d'émigrés sont restés au pays faute de billets. Ils n'ont rien, Pis, ils ont perdu leur boulot en Europe. Les plus chanceux ont vendu leur bien pour pouvoir retourner à leur pays d'accueil ».
Selon lui, « le meilleur moyen de les aider à traverser cette crise passe par signer des conventions avec les ambassades de ces pays qui accueillent chaque année des milliers d'émigrés, afin qu'ils puissent regagner leur lieu de travail, mais surtout ramener la durée de validité du passeport à 10 ans. En tout cas, la diaspora est remontée contre le pouvoir en place car elle s'estime laissée à son propre sort.»
Autres articles
-
Affrontements entre militants de Pastef et Takku Wallu à Koungheul: deux commissaires de police relevés de leurs postes
-
Inondations dans la vallée du fleuve Sénégal : la Banque mondiale soutient le Sénégal avec un appui de 1,149 milliard de FCFA
-
Immigration irrégulière : la Marine nationale secourt 217 migrants au large de Joal
-
Souveraineté pharmaceutique : Pr Serigne Omar Sarr demande la création de grandes unités de recherche
-
Kolda : les sept lycéens de Ndorma placés sous mandat de dépôt