«Comme vous le savez, nous n’avons pas relayé cette information parce que nous n’avons pas les mêmes éléments d’analyse que nos amis. Nous avons été en contact étroit avec la Police, la Gendarmerie, les Services de renseignement de l’Armée sénégalaise. Effectivement, nous n’avons pas jugé pertinent de relayer cette information», a déclaré Christophe Bigot qui se prononçait sur la menace terroriste qui avait défrayé la chronique ces derniers jours.
Poursuivant, l’ambassadeur explique que sonner ou ne pas sonner l’alerte relève de la responsabilité individuelle d’où sa décision, en tant qu’ancien haut fonctionnaire du renseignement français de ne pas suivre sur cette lancée.
Dans un entretien accordé à Sud fm et repris par Sud Quotidien, M. Bigot explique que la vigilance doit être de mise dans tous les pays du fait que le terrorisme ne reconnaît pas les frontières. Par conséquent, recommande-t-il, «il faut être extrêmement vigilent, c’est l’objet d’ailleurs d’une des feuilles de route du séminaire de jeudi dernier. C’est justement (le sens de) cette coopération, en tous les domaines sécuritaires, avec le Sénégal».
Et, relève-t-il, la France a beaucoup investi dans cette coopération. D’ailleurs, rappelle-t-il, c’est dans cette optique qu’un exercice a été lancé à Saly «il y a quelques jours, pour essayer de tester la réactivité et le dispositif de sécurité en cas d’attentat contre un hôtel». Mais aussi, «le mécanisme de cyber sécurité qui a été mis en place au sein de la Direction générale de la Police nationale et qui, je crois, fonctionne très bien et s’accroit».
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