Tout a commencé mardi soir lorsqu’un bus a été caillassé. A l’intérieur des jeunes manifestants de la communauté arabe. Treize d’entre eux sont blessés. L’information circule très vite. Des dizaines de voitures arrivent en renfort. En représailles, des groupes de jeunes attaquent des habitants de la communauté mozabite. Deux véhicules sont incendiés et leurs propriétaires roués de coups.
Dans la soirée, la violence a gagné les quartiers un à un. Des maisons ont été attaquées avec des cocktails molotov et détruites par le feu. Une trentaine de famille ont dû passer la nuit dehors.
Les affrontements les plus violents ont eu lieu hier près d’un cimetière mozabite. Les centaines de policiers présents n’ont pas pu arrêter les affrontements malgré les gaz lacrymogènes. Comme ils l’avaient promis en cas de détérioration de la situation, les commerçants sont à nouveau en grève. Le calme n’aura donc pas duré un mois malgré la présence de 3 000 gendarmes envoyés en renfort au début de l’année.
Hier dans la soirée, la Ligue de défense des droits de l’homme a publié un communiqué dénonçant le pourrissement de la situation sécuritaire dans la ville.
Source : Rfi.fr
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