Photo:narosnews.fr
Plus de quinze jours sans manger, ni satisfaction de leurs revendications n’a pas changé la détermination des ex-travailleurs d’Ama-Sénégal. Ils poursuivent leur grève de la faim et ne comptent pas arrêter s’ils ne sont pas entièrement satisfaits. Trouvés dans leur refuge, la cathédrale de Dakar, couchés à même le sol, le regard hagard, le ventre aplati, ces pères de famille sont décidés à attendre la mort sur place au lieu de retourner chez eux sans avoir le moindre sous pour vivre. Leurs épouses n’excluent pas l’idée de prendre la relève si leurs époux n’en peuvent plus. Ces travailleurs licenciés ne veulent qu’une chose : le paiement de leurs 70 mois d’arriérés de salaire et de leurs indemnités suite à la liquidation de la société de nettoiement Ama-Sénégal.
Dans cet auguste établissement religieux, proches parents, amis et sympathisants viennent les rendre visite. Certaines femmes ne supportant plus la situation se fondent en larme. Dans cette triste atmosphère, ils sont à peu près une vingtaine de personnes en grève de la faim. La fatigue ne les a pas fait oublier le bon Dieu. Certains se mettent à égrener leur chapelet à longueur de journée.
Le corps squelettique, habillé en boubou traditionnel bleu, un monsieur fait des va-et-vient interminables dans la cour de la cathédrale. Il fait parti des premiers évacués à l’hôpital. Selon le médecin qui les suit «son organisme ne tient plus et c’est pareil pour les autres. La 19eme personne évacuée ce lundi, était dans le coma à la polyclinique» soutient le Chef de service Médical de la défunte société, Ama- Sénégal, Djibril Sarr.
Le teint clair, Aida Niang, la trentaine dépassée, la taille moyenne, habillée en robe de couleurs blanche et orange, était secrétaire dans la défunte société de nettoiement. Elle vit le même calvaire que ses camarades et vient les soutenir depuis le début de la grève. Les larmes aux yeux, elle explique son calvaire : «C’est très difficile pour la famille, on n’ose plus voir nos parents, puisqu’on a plus de quoi leur donner à manger. J’avais un bon salaire qui me permettait de vivre. Maintenant c’est tout le contraire, une situation qui va de mal en pis» confie-t-elle.
Dans la même foulée elle exprime son vœu : «On veut mettre fin à ce calvaire, l’Etat doit nous donner nos droits pour décanter la situation. Le cas contraire, nous les femmes prendront la relève pour poursuivre la lutte» s’exclame-t-elle. De son avis, l’Etat, le Premier ministre, personne ne les a pris au sérieux au début de leurs revendications. Au total les ex-travailleurs d’Ama-Sénégal réclament 4 milliards de Fcfa d’arriérés de salaire. Ils n’ont pas manqué de remercier le cardinal Théodore Adrien Sarr et tous les membres de l’ecclésiastique pour leur l’hospitalité.
Dans cet auguste établissement religieux, proches parents, amis et sympathisants viennent les rendre visite. Certaines femmes ne supportant plus la situation se fondent en larme. Dans cette triste atmosphère, ils sont à peu près une vingtaine de personnes en grève de la faim. La fatigue ne les a pas fait oublier le bon Dieu. Certains se mettent à égrener leur chapelet à longueur de journée.
Le corps squelettique, habillé en boubou traditionnel bleu, un monsieur fait des va-et-vient interminables dans la cour de la cathédrale. Il fait parti des premiers évacués à l’hôpital. Selon le médecin qui les suit «son organisme ne tient plus et c’est pareil pour les autres. La 19eme personne évacuée ce lundi, était dans le coma à la polyclinique» soutient le Chef de service Médical de la défunte société, Ama- Sénégal, Djibril Sarr.
Le teint clair, Aida Niang, la trentaine dépassée, la taille moyenne, habillée en robe de couleurs blanche et orange, était secrétaire dans la défunte société de nettoiement. Elle vit le même calvaire que ses camarades et vient les soutenir depuis le début de la grève. Les larmes aux yeux, elle explique son calvaire : «C’est très difficile pour la famille, on n’ose plus voir nos parents, puisqu’on a plus de quoi leur donner à manger. J’avais un bon salaire qui me permettait de vivre. Maintenant c’est tout le contraire, une situation qui va de mal en pis» confie-t-elle.
Dans la même foulée elle exprime son vœu : «On veut mettre fin à ce calvaire, l’Etat doit nous donner nos droits pour décanter la situation. Le cas contraire, nous les femmes prendront la relève pour poursuivre la lutte» s’exclame-t-elle. De son avis, l’Etat, le Premier ministre, personne ne les a pris au sérieux au début de leurs revendications. Au total les ex-travailleurs d’Ama-Sénégal réclament 4 milliards de Fcfa d’arriérés de salaire. Ils n’ont pas manqué de remercier le cardinal Théodore Adrien Sarr et tous les membres de l’ecclésiastique pour leur l’hospitalité.
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