Le Général de corps d’armée Lassina Doumbia, chef d’état-major général des armées, a rejeté ce samedi 28 décembre, dans un communiqué, les propos du Général Abdourahamane Tchiani, chef de la junte au pouvoir au Niger, qui dans une vidéo diffusée par la télévision d'État nigérienne et en circulation sur internet, accuse les Forces Armées ivoiriennes de contribuer à la formation militaire de prétendus irrédentistes nigériens réfugiés en Côte d’Ivoire, en vue de déstabiliser le pouvoir issu du putsch du 26 juillet 2023.
« La gravité des accusations portées, le média choisi et la personnalité de l'orateur commandent une mise au point afin de dissiper les doutes que pourrait susciter cette succession de contre-vérités », a indiqué le Général de corps d’armée Lassina Doumbia, chef d’état-major général des armées.
Selon lui, les « Forces Armées de Côte d'Ivoire qui demeurent concentrées sur la défense et la sécurité de la Côte d'Ivoire, s'inscrivent en faux contre ces graves accusations proférées, sans aucun début de preuve par le Chef de la junte au Niger ».
Il a également rappelé que les Forces Armées de Côte d'Ivoire, « fidèles à leur longue tradition de coopération avec les pays de la sous-région, demeurent engagées à continuer à apporter leurs contributions à la paix et à la stabilité régionale ».
En plus, le Général Lassina Doumbia demande les autorités militaires nigériennes à « se focaliser sur leurs objectifs sécuritaires qui, malheureusement, sont, pour l'heure, loin d'être atteints ».
Réaction de la CEDEAO
À noter que dans un entretien diffusé sur la télévision nationale nigérienne le 25 décembre dernier, le général Tchiani a accusé le Nigéria d’avoir aidé la France à financer et entraîner sur son territoire des groupes terroristes, dans le but de déstabiliser le Niger.
Le chef d’État nigérien a indiqué que d’autres pays de la CEDEAO collaborent avec la France. Il a cité le Bénin et la Côte d'Ivoire.
En réaction, dans un communiqué du 26 décembre dernier, la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réfuté les accusations du Général Tchiani et a pris la défense des États membres.
L’organisation s'est dite également « profondément préoccupée face à ces allégations ».
« La gravité des accusations portées, le média choisi et la personnalité de l'orateur commandent une mise au point afin de dissiper les doutes que pourrait susciter cette succession de contre-vérités », a indiqué le Général de corps d’armée Lassina Doumbia, chef d’état-major général des armées.
Selon lui, les « Forces Armées de Côte d'Ivoire qui demeurent concentrées sur la défense et la sécurité de la Côte d'Ivoire, s'inscrivent en faux contre ces graves accusations proférées, sans aucun début de preuve par le Chef de la junte au Niger ».
Il a également rappelé que les Forces Armées de Côte d'Ivoire, « fidèles à leur longue tradition de coopération avec les pays de la sous-région, demeurent engagées à continuer à apporter leurs contributions à la paix et à la stabilité régionale ».
En plus, le Général Lassina Doumbia demande les autorités militaires nigériennes à « se focaliser sur leurs objectifs sécuritaires qui, malheureusement, sont, pour l'heure, loin d'être atteints ».
Réaction de la CEDEAO
À noter que dans un entretien diffusé sur la télévision nationale nigérienne le 25 décembre dernier, le général Tchiani a accusé le Nigéria d’avoir aidé la France à financer et entraîner sur son territoire des groupes terroristes, dans le but de déstabiliser le Niger.
Le chef d’État nigérien a indiqué que d’autres pays de la CEDEAO collaborent avec la France. Il a cité le Bénin et la Côte d'Ivoire.
En réaction, dans un communiqué du 26 décembre dernier, la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réfuté les accusations du Général Tchiani et a pris la défense des États membres.
L’organisation s'est dite également « profondément préoccupée face à ces allégations ».
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