Le leader du Front Siggil Senegaal sans Moustapha Niasse de l'Afp
Le « Front Siggil Senegaal (opposition)» est en proie, depuis sa création, à une sourde querelle de leadership entre Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse. Il est vrai que les deux hommes ont, de par leur parcours respectif, plusieurs raisons de se mener une guerre des tranchées. Le premier a été à la base du départ du second du Parti socialiste pour les mêmes raisons que celles de la querelle d’aujourd’hui (Leadership). Mais le cadre du Front Siggil Senegaal n’est-il pas mal choisi pour un règlement de «comptes socialistes» ?
La déclaration du chef de file des écologistes a, toutefois, jeté de l’huile sur le feu. L’Afp a réagi de manière violente. Un de ses membres, Mbaye Dione allant même jusqu’à juger les déclarations de Haidar «inopportunes, maladroites et irresponsables». Abdoulaye Bathily attendu sur le front de l’arbitrage s’est voulu évasif « ce n’est pas à l’ordre du jour, et il n y a pas d’urgence ». En revanche, il y’a urgence car de telles manifestations de divisions ne contribuent pas à favoriser un climat de paix et de confiance nécessaire à la formation d’une coalition politique. A défaut de jouer les arbitres, les autres leaders de l’opposition (Talla Sylla, Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily etc.) gagnerait à jouer les médiateurs pour apaiser les tensions et recadrer le débat.
Ousmane Tanor Dieng est considéré comme le leader incontestable de cette opposition. A en croire Aly Haidar, le chef de file socialiste tire sa légitimité de la dernière élection présidentielle. Il est arrivé troisième après le couple Wade-Idy. Toutefois, revendiquer une position de leader sur la base d’élections dont on ne reconnaît pas les résultats relève d’un manque de lucidité politique. On ne peut pas contester la victoire de Wade aux élections présidentielles de 2007 et tirer sa légitimité de ces mêmes élections. Encore qu’une légitimité politique ne se décrète pas par médias interposés. Elle se constate sur le terrain politique à la faveur de rudes combats. La succession de Wade et les perspectives qu’elle dessine permettront de déterminer qui est le chef incontestable. Comme Abdou Latif Coulibaly l’a fait savoir dans une interview publiée récemment, la perspective homme-providence, homme-messie est révolue depuis mars 2000.
Les Assises nationales peuvent permettre de dégager de nouveaux axes et une nouvelle manière de concevoir la politique. Au sortir de ces conclaves, le leadership pourrait même provenir de la société civile vue les hautes dispositions intellectuelles de ses membres parties prenantes des Assises. Dans tous les cas, ces leaders de l'opposition, au lieu de se livrer à des querelles stériles, gagneraient à s’engager dans une dynamique d’union pour accomplir les missions qu’ils se sont assignés. A moins qu’ils aient décidé de travailler pour Abdoulaye Wade et son régime.
La déclaration du chef de file des écologistes a, toutefois, jeté de l’huile sur le feu. L’Afp a réagi de manière violente. Un de ses membres, Mbaye Dione allant même jusqu’à juger les déclarations de Haidar «inopportunes, maladroites et irresponsables». Abdoulaye Bathily attendu sur le front de l’arbitrage s’est voulu évasif « ce n’est pas à l’ordre du jour, et il n y a pas d’urgence ». En revanche, il y’a urgence car de telles manifestations de divisions ne contribuent pas à favoriser un climat de paix et de confiance nécessaire à la formation d’une coalition politique. A défaut de jouer les arbitres, les autres leaders de l’opposition (Talla Sylla, Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily etc.) gagnerait à jouer les médiateurs pour apaiser les tensions et recadrer le débat.
Ousmane Tanor Dieng est considéré comme le leader incontestable de cette opposition. A en croire Aly Haidar, le chef de file socialiste tire sa légitimité de la dernière élection présidentielle. Il est arrivé troisième après le couple Wade-Idy. Toutefois, revendiquer une position de leader sur la base d’élections dont on ne reconnaît pas les résultats relève d’un manque de lucidité politique. On ne peut pas contester la victoire de Wade aux élections présidentielles de 2007 et tirer sa légitimité de ces mêmes élections. Encore qu’une légitimité politique ne se décrète pas par médias interposés. Elle se constate sur le terrain politique à la faveur de rudes combats. La succession de Wade et les perspectives qu’elle dessine permettront de déterminer qui est le chef incontestable. Comme Abdou Latif Coulibaly l’a fait savoir dans une interview publiée récemment, la perspective homme-providence, homme-messie est révolue depuis mars 2000.
Les Assises nationales peuvent permettre de dégager de nouveaux axes et une nouvelle manière de concevoir la politique. Au sortir de ces conclaves, le leadership pourrait même provenir de la société civile vue les hautes dispositions intellectuelles de ses membres parties prenantes des Assises. Dans tous les cas, ces leaders de l'opposition, au lieu de se livrer à des querelles stériles, gagneraient à s’engager dans une dynamique d’union pour accomplir les missions qu’ils se sont assignés. A moins qu’ils aient décidé de travailler pour Abdoulaye Wade et son régime.
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