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Angela Merkel en France pour son premier voyage après sa réélection

Angela Merkel se rend à Paris ce mercredi 18 décembre pour sa première visite à l’étranger, au lendemain de sa réélection pour un troisième mandat de quatre ans au poste de chancelière. Sa visite sera scrutée attentivement dans le monde politique, car, quand il y a mésentente entre Berlin et Paris, il est pratiquement impossible d’avancer en Europe.



Angela Merkel en France pour son premier voyage après sa réélection

Angela Merkel et François Hollande ont des approches différentes sur plusieurs points, comme, par exemple, la nécessité d’une politique d’austérité face à la crise actuelle. Berlin souhaiterait la vaincre avec plus de rigueur, Paris aimerait plutôt relancer la croissance. Toutefois, Angela Merkel gouverne désormais avec les sociaux-démocrates, ce qui l’obligera sans doute à mettre un peu d’eau dans son vin.

Mais malgré toutes les divergences au sein du « moteur franco-allemand », celui-ci contribue à faire avancer l’Europe depuis plus de 60 ans. Il existe, il est vrai, des nuances d’approche qu’on retrouve dans les expressions qui définissent la relation : en France, on parle du « couple », et en Allemagne du « tandem » franco-allemand. Or, dans un couple, on s’aime, on se brouille et on se réconcilie. Sur un tandem, il faut savoir pédaler en rythme pour ne pas tomber.

Une visite « 2 en 1 »

Faut-il alors voir dans cette visite un simple geste de courtoisie ou une véritable percée ? Claire Demesmay, politologue à l’Institut allemand de la politique étrangère à Berlin, parle de « 2 en 1 » :

« C’est d’abord une visite officielle dans le pays partenaire, comme c’est la tradition depuis des années […] et c’est une visite qui permet de souligner l’importance attachée à la relation bilatérale. On est là dans l’ordre du symbolique. En même temps, cette visite est également l’occasion d’accorder les violons franco-allemands avant le sommet [des Vingt-Huit, jeudi 20 décembre, consacré à la défense européenne et à l’union bancaire, NDLR]. Et ça, c’est cette volonté d’apparaître soudés, d’éviter des dissonances sur le parquet européen. On verra au cours de prochaines semaines, des prochains mois, la capacité des deux pays à vraiment formuler des propositions communes, ce qui est le point fondamental. »

RFI


Rfi.fr

Mercredi 18 Décembre 2013 - 12:39


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