La SADC avait donné six mois aux rebelles FDLR pour désarmer volontairement avant de risquer des frappes militaires. L’ultimatum est passé depuis le 2 janvier et seuls 300 combattants se sont rendus, dont plus 80 le 28 décembre à Walikale, localité du Nord-Kivu. Mais l’ONU estime qu’il reste entre 2 000 à 3 000 combattants.
Les Nations unies poussent pour une opération militaire rapide de l’armée congolaise et de la Monusco à travers sa brigade d’intervention, composée de troupes du Malawi, de Tanzanie et d’Afrique du Sud. Mais les trois pays en question semblent de plus en plus retissants. La Tanzanie a exprimé des réserves au sujet de ces opérations et Pretoria ne semble pas prête à s’engager dans une action militaire dont l’issue est extrêmement incertaine. Se battre contre des milices mélangées à la population est beaucoup plus périlleux que de se battre contre des troupes du M23.
Ensuite, il y a les mauvaises relations entre l’Afrique du Sud et le Rwanda qui semblent également peser sur la motivation de Pretoria. Côté angolais, on affirme qu’un sommet spécial sur les FDLR n'était tout simplement pas nécessaire puisque les opérations contre les rebelles étaient déjà décidées. Luanda ajoute qu’une rencontre sur le sujet aura bien lieu dans les prochaines semaines.
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