Je voudrais préciser, dans ce texte que je soumets à l’opinion publique, les principes de fonctionnement des Universités du Sénégal tels que fixés par les textes qui régissent leur fonctionnement actuel. Il nous semble important de faire ce rappel, à la suite de certaines sorties médiatiques de personnes qui appellent, franchement ou mezza voce, au remplacement immédiat du Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Loin de verser dans une polémique stérile, il est loisible à tout un chacun de lire avec nous le texte de la loi n° 2015-26 du 28 décembre 2015 relative aux universités publiques et de comprendre que ladite loi a permis de mettre en place de nouveaux organes de gouvernance des universités avec un Conseil d'Administration ouvert au monde socioéconomique, un Conseil académique chargé de toutes les questions pédagogiques et un Recteur nommé à la suite d'un appel à candidatures et qui assure la direction de l’Université.
L’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar s’est ainsi dotée à l’instar de toutes les autres universités, d’organes chargés de son fonctionnement. Il est bon de savoir que le décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 fixe les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Université modifié. A son article 25, il est mentionné que l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est dirigé par un recteur. Son mode de désignation et quelques-unes de ses attributions y sont précisés. Il faut les lire et fonder toute appréciation sur l’université sur ces textes. Cela pour permettre à l’opinion de comprendre qu’il est dangereux de laisser prospérer des déclarations d’individus dont certains sont membres des personnels universitaires et foncièrement de mauvaise foi, qui appellent à démettre immédiatement un recteur. Nous ne pouvons pas, à cet égard et à titre personnel, rester silencieux face à cette demande contraire aux textes réglementaires de notre institution dont nous avons participé au combat pour son adoption.
Nous avons donc, pour que nul n’en ignore, réitéré cette affirmation, en disant haut et fort et en l’écrivant, que le mode de désignation du Recteur dans les universités sénégalaises, depuis l’adoption du décret N° 2021-846 relatif aux modalités de nomination du Recteur dans les Universités publiques, stipule dans son article 1er que lorsque le mandat du Recteur arrive à son terme ou lorsqu’une vacance est constatée, un comité de validation et de sélection est mis en place à la suite d’un appel à candidatures ouvert aux professeurs titulaires de nationalité sénégalaise des établissements d’enseignement supérieur.
Il arrête la liste des candidats établie par ordre alphabétique en plus d’un rapport circonstancié sur chaque candidature proposée. Sur cette base, le Président de la République procède par décret à la nomination du Recteur parmi les candidats composant la liste transmise au Ministre (???) de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) par le Comité. Le processus est en cours à l’Université Assane Seck de Ziguinchor suite à l’appel à candidatures, lancé par le Conseil d’administration le 30 avril 2024 avec une date limite de dépôt des dossiers fixée le 30 mai à 17h. C’est le même processus qui a abouti en décembre 2023 à la nomination du Recteur de l’Université Alioune Diop de Bambey, installé le mercredi 13 décembre 2023. De grâce ceux qui s’agitent et qui veulent que le vent de changement qui souffle sur les directions nationales prenne la direction de l’Université Cheikh Anta Diop pour remplacer l’actuel recteur, cessent de rêver.
Les Syndicats se sont battus pour obtenir de l’autorité d’alors l’adoption des nouveaux textes, afin de donner aux pairs la prérogative d’élire les autorités au niveau des établissements universitaires. C’est un acquis syndical de haute portée, qui confère aux universitaires une réelle implication dans la gouvernance des établissements universitaires.
Chers concitoyens, tout un chacun est libre de s’engager et de défendre une position politique, mais de grâce ne faisons pas d’amalgame. Nos amphithéâtres ne doivent servir de tribune à aucun parti politique pour dérouler ses activités. Il s’agit d’un précédent dangereux pour notre pays. Pas mal d’édifices dans ce pays, mieux placés que l’UCAD, pourraient accueillir un meeting politique. Nous lançons un appel à toutes les organisations de la communauté universitaire (Syndicats des PATS, Syndicats des PERS, Amicales des étudiants, Associations des enseignants à la retraite et Associations de parents d’élèves et d’étudiants) pour faire bloc afin de sauvegarder les principes fondamentaux de notre université. Nous ne devons pas abdiquer ni fléchir face à nos responsabilités pour la préservation de ce temple du savoir.
Nous invitons les nouvelles autorités étatiques, qui doivent être les garants de la stabilité du pays, jouissant d’une réelle légitimité que leur a conférée le vote des citoyens, à mettre les intérêts des Sénégalais au-dessus de toute position partisane. Nous dénonçons publiquement et appelons ouvertement toutes les franges des organisations de la communauté universitaire, à condamner l’organisation et la tenue d’un meeting politique dans le campus pédagogique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Loin de verser dans une polémique stérile, il est loisible à tout un chacun de lire avec nous le texte de la loi n° 2015-26 du 28 décembre 2015 relative aux universités publiques et de comprendre que ladite loi a permis de mettre en place de nouveaux organes de gouvernance des universités avec un Conseil d'Administration ouvert au monde socioéconomique, un Conseil académique chargé de toutes les questions pédagogiques et un Recteur nommé à la suite d'un appel à candidatures et qui assure la direction de l’Université.
L’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar s’est ainsi dotée à l’instar de toutes les autres universités, d’organes chargés de son fonctionnement. Il est bon de savoir que le décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 fixe les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Université modifié. A son article 25, il est mentionné que l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est dirigé par un recteur. Son mode de désignation et quelques-unes de ses attributions y sont précisés. Il faut les lire et fonder toute appréciation sur l’université sur ces textes. Cela pour permettre à l’opinion de comprendre qu’il est dangereux de laisser prospérer des déclarations d’individus dont certains sont membres des personnels universitaires et foncièrement de mauvaise foi, qui appellent à démettre immédiatement un recteur. Nous ne pouvons pas, à cet égard et à titre personnel, rester silencieux face à cette demande contraire aux textes réglementaires de notre institution dont nous avons participé au combat pour son adoption.
Nous avons donc, pour que nul n’en ignore, réitéré cette affirmation, en disant haut et fort et en l’écrivant, que le mode de désignation du Recteur dans les universités sénégalaises, depuis l’adoption du décret N° 2021-846 relatif aux modalités de nomination du Recteur dans les Universités publiques, stipule dans son article 1er que lorsque le mandat du Recteur arrive à son terme ou lorsqu’une vacance est constatée, un comité de validation et de sélection est mis en place à la suite d’un appel à candidatures ouvert aux professeurs titulaires de nationalité sénégalaise des établissements d’enseignement supérieur.
Il arrête la liste des candidats établie par ordre alphabétique en plus d’un rapport circonstancié sur chaque candidature proposée. Sur cette base, le Président de la République procède par décret à la nomination du Recteur parmi les candidats composant la liste transmise au Ministre (???) de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) par le Comité. Le processus est en cours à l’Université Assane Seck de Ziguinchor suite à l’appel à candidatures, lancé par le Conseil d’administration le 30 avril 2024 avec une date limite de dépôt des dossiers fixée le 30 mai à 17h. C’est le même processus qui a abouti en décembre 2023 à la nomination du Recteur de l’Université Alioune Diop de Bambey, installé le mercredi 13 décembre 2023. De grâce ceux qui s’agitent et qui veulent que le vent de changement qui souffle sur les directions nationales prenne la direction de l’Université Cheikh Anta Diop pour remplacer l’actuel recteur, cessent de rêver.
Les Syndicats se sont battus pour obtenir de l’autorité d’alors l’adoption des nouveaux textes, afin de donner aux pairs la prérogative d’élire les autorités au niveau des établissements universitaires. C’est un acquis syndical de haute portée, qui confère aux universitaires une réelle implication dans la gouvernance des établissements universitaires.
Chers concitoyens, tout un chacun est libre de s’engager et de défendre une position politique, mais de grâce ne faisons pas d’amalgame. Nos amphithéâtres ne doivent servir de tribune à aucun parti politique pour dérouler ses activités. Il s’agit d’un précédent dangereux pour notre pays. Pas mal d’édifices dans ce pays, mieux placés que l’UCAD, pourraient accueillir un meeting politique. Nous lançons un appel à toutes les organisations de la communauté universitaire (Syndicats des PATS, Syndicats des PERS, Amicales des étudiants, Associations des enseignants à la retraite et Associations de parents d’élèves et d’étudiants) pour faire bloc afin de sauvegarder les principes fondamentaux de notre université. Nous ne devons pas abdiquer ni fléchir face à nos responsabilités pour la préservation de ce temple du savoir.
Nous invitons les nouvelles autorités étatiques, qui doivent être les garants de la stabilité du pays, jouissant d’une réelle légitimité que leur a conférée le vote des citoyens, à mettre les intérêts des Sénégalais au-dessus de toute position partisane. Nous dénonçons publiquement et appelons ouvertement toutes les franges des organisations de la communauté universitaire, à condamner l’organisation et la tenue d’un meeting politique dans le campus pédagogique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
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