Les Brics s'étaient entendus sur le principe d'une expansion du bloc de pays émergents. Ils ont converti cette intention en annonçant, jeudi 24 août, qu'ils accueilleront six nouveaux pays membres – l'Argentine, l'Égypte, l'Iran, l'Éthiopie, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis – à partir du 1er janvier 2024.
"Nous nous sommes mis d'accord sur la question de l'expansion. Nous avons adopté un document qui définit les lignes directrices, les principes et les processus d'examen des pays qui souhaitent devenir membres des Brics", avait déclaré, mercredi, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, sur une radio publique. La ministre avait alors souligné une avancée "positive".
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, avait déclaré plus tôt que l'ensemble des membres du bloc soutenaient "pleinement" l'idée d'un élargissement.
Une quarantaine de pays ont demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt. Cuba, le Nigeria ou encore l'Iran étaient parmi les candidats.
Selon les dirigeants du "club des cinq", qui produit un quart de la richesse mondiale et rassemble 42 % de la population du globe, cet engouement montre l'influence grandissante des pays émergents sur la scène mondiale.
La Chine, poids-lourd qui pèse environ 70 % du PIB du groupe, a clairement réitéré son intention de gagner en puissance. "Les Brics doivent œuvrer en faveur du multilatéralisme et ne pas créer de petits blocs. Nous devons intégrer davantage de pays dans la famille des Brics", a enjoint le président Xi Jinping.
Alliage hétéroclite de pays géographiquement éloignés et dotés d'économies à la croissance inégale, les Brics ont en commun leur revendication d'un équilibre mondial plus inclusif, en particulier au regard de l'influence des États-Unis et de l'UE.
"Nous nous sommes mis d'accord sur la question de l'expansion. Nous avons adopté un document qui définit les lignes directrices, les principes et les processus d'examen des pays qui souhaitent devenir membres des Brics", avait déclaré, mercredi, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, sur une radio publique. La ministre avait alors souligné une avancée "positive".
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, avait déclaré plus tôt que l'ensemble des membres du bloc soutenaient "pleinement" l'idée d'un élargissement.
Une quarantaine de pays ont demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt. Cuba, le Nigeria ou encore l'Iran étaient parmi les candidats.
Selon les dirigeants du "club des cinq", qui produit un quart de la richesse mondiale et rassemble 42 % de la population du globe, cet engouement montre l'influence grandissante des pays émergents sur la scène mondiale.
La Chine, poids-lourd qui pèse environ 70 % du PIB du groupe, a clairement réitéré son intention de gagner en puissance. "Les Brics doivent œuvrer en faveur du multilatéralisme et ne pas créer de petits blocs. Nous devons intégrer davantage de pays dans la famille des Brics", a enjoint le président Xi Jinping.
Alliage hétéroclite de pays géographiquement éloignés et dotés d'économies à la croissance inégale, les Brics ont en commun leur revendication d'un équilibre mondial plus inclusif, en particulier au regard de l'influence des États-Unis et de l'UE.
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