« A l’heure de la vérité, le but est de dire notre part de vérité dans cette affaire de Kumba qui nous intéresse personnellement », entame le DG de Lithos Corporation en conférence de presse ce samedi. Occasion qu’André Gyenfie ne rate pas pour se dire « directement concerné » dans le dossier. Mieux, « je suis témoin oculaire », assène ce dernier qui confirme la plainte. Et dans le cadre de laquelle, la Division des Investigation Criminelle (DIC) a fini de mener l’enquête et le dossier est transféré au procureur général. «C’est une plainte qui a été déposée depuis janvier dernier. Cela fait presqu'un an que nous avons décidé d’attaquer les personnes que nous pensons directement impliquées dans cette affaire.
Ces personnes ne sont autres que le président sortant Wade et ses anciens ministres à savoir Macky Sall, Me Madické Niang et Karim Wade. Selon ce dernier, Wade leur « donne l’occasion de parler». Et quand «on est accablé, malmené de cette manière pour des fins personnelles, il y a lieu de chercher à corriger ça » en «portant plainte » pour « que la justice fera son travail». « Nous sommes venus ici en 1996-1997 dans le cadre d’un partenariat qu’on essayait de faire avec une société qui à l’époque, était dans l’exploitation de sabadola…Mais des circonstances n’ont pas permis que ce partenariat aboutisse. C’est dans cette foulée qu’on nous a parlé du projet de la Falémé… ».
«Le président Abdou Diouf était au courant de cette démarche et nous avons rencontré le Premier ministre, Habib Thiam…On s’est mis à investir dans ce projet, un business de gros risques. Il fallait un milliard de dollars à l’époque », sert André Gyenfie. Ce, « au moment où personne n’y croyait », précise par ailleurs le DG de Lithos qui assure qu’ils n’ont « pas demandé un franc au gouvernement sénégalais ». Mais « il y a eu l’alternance, le nouveau président, Me Abdoulaye wade qui nous a reçu trois fois exactement. Nous nous étions accordés sur comment poursuivre le dossier. Le président Macky sall qui était à l’époque ministre des Mines est venu en Afrique du Sud sur instruction du président pour confirmer notre relation et conforté Kumba à l’époque comme opérateur dans le projet, Kumba venait tout juste de se séparer d’une sidérurgie rachetée par Mittal et Kumba est resté dans les mines… ».
Bref, « tout se passait bien quand subitement on fut exclu du projet par une simple lettre de Me Madické Niang au profit de Kumba. Alors que le contrat stipulait de faire venir un opérateur, ce que nous avons fait », déplore-t-il en soulignant qu’ils ont «découvert la supercherie, la concussion, l’association de malfaiteurs et comment le montage a été fait». « Il y a tellement de faux dans ce dossier que la justice sénégalaise doit faire son travail », martèle André Gyenfie qui citant ses avocats dans le cadre de l’affaire, de dire que «le ministre Madické Niang n’avait pas le droit de nous faire sortir du projet ». Sur ce point, ladite partie parle de "manipulation de Karim Wade".
Lithos corporation espère que la justice fera son travail et que « les personnes citées soient entendues pour l’éclatement de la vérité ».
Ces personnes ne sont autres que le président sortant Wade et ses anciens ministres à savoir Macky Sall, Me Madické Niang et Karim Wade. Selon ce dernier, Wade leur « donne l’occasion de parler». Et quand «on est accablé, malmené de cette manière pour des fins personnelles, il y a lieu de chercher à corriger ça » en «portant plainte » pour « que la justice fera son travail». « Nous sommes venus ici en 1996-1997 dans le cadre d’un partenariat qu’on essayait de faire avec une société qui à l’époque, était dans l’exploitation de sabadola…Mais des circonstances n’ont pas permis que ce partenariat aboutisse. C’est dans cette foulée qu’on nous a parlé du projet de la Falémé… ».
«Le président Abdou Diouf était au courant de cette démarche et nous avons rencontré le Premier ministre, Habib Thiam…On s’est mis à investir dans ce projet, un business de gros risques. Il fallait un milliard de dollars à l’époque », sert André Gyenfie. Ce, « au moment où personne n’y croyait », précise par ailleurs le DG de Lithos qui assure qu’ils n’ont « pas demandé un franc au gouvernement sénégalais ». Mais « il y a eu l’alternance, le nouveau président, Me Abdoulaye wade qui nous a reçu trois fois exactement. Nous nous étions accordés sur comment poursuivre le dossier. Le président Macky sall qui était à l’époque ministre des Mines est venu en Afrique du Sud sur instruction du président pour confirmer notre relation et conforté Kumba à l’époque comme opérateur dans le projet, Kumba venait tout juste de se séparer d’une sidérurgie rachetée par Mittal et Kumba est resté dans les mines… ».
Bref, « tout se passait bien quand subitement on fut exclu du projet par une simple lettre de Me Madické Niang au profit de Kumba. Alors que le contrat stipulait de faire venir un opérateur, ce que nous avons fait », déplore-t-il en soulignant qu’ils ont «découvert la supercherie, la concussion, l’association de malfaiteurs et comment le montage a été fait». « Il y a tellement de faux dans ce dossier que la justice sénégalaise doit faire son travail », martèle André Gyenfie qui citant ses avocats dans le cadre de l’affaire, de dire que «le ministre Madické Niang n’avait pas le droit de nous faire sortir du projet ». Sur ce point, ladite partie parle de "manipulation de Karim Wade".
Lithos corporation espère que la justice fera son travail et que « les personnes citées soient entendues pour l’éclatement de la vérité ».
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