Adama, de son vrai nom Souhaïbou Gaye, est le cousin de l’actuel khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. D’ailleurs, à chaque fois qu’il foule le sol national, Adama Gaye ne manque jamais de rendre visite au Khalife général, pour lui renouveler son allégeance.
Dans ces conditions, inutile de dire que son arrestation pour délit d’opinion a suscité bien des colères dans la ville sainte, indique Le Témoin. Informé des tenants et aboutissants de l’arrestation de Adama Gaye par des proches qui n’ont pas manqué de souligner la « justice sélective » qui prévaut dans le pays et la grâce accordée à un trafiquant de médicaments et la mise en liberté provisoire d’étrangers trafiquants notoires de drogue, le Khalife général des mourides, connu pour son détachement vis-à-vis de tout ce qui ne concerne pas l’œuvre de Cheikh ahmadou Bamba et l’islam n’a pas voulu, dans un premier temps, s’impliquer en arguant que « douma kouy niane », notent nos confrères dans leur édition de ce jeudi. Autrement dit, "je n’aime pas demander des services ou solliciter des interventions".
Mais, devant les arguments développés par ses interlocuteurs sur le caractère « injuste » de l’arrestation d’Adama Gaye, « le manque de considération des autorités envers la communauté mouride », et l’appartenance de la famille du père du détenu qui avait fait allégeance à Serigne Bassirou Mbacké, le Khalife général des mourides aurait pris son téléphone pour appeler de hautes autorités étatiques afin de s’imprégner de l’affaire Adama Gaye.
Dans la foulée, il a envoyé son fils aîné, Serigne Kosso Mbacké, accompagné d’une forte délégation de dignitaires mourides, rendre visite à Adama Gaye en prison et lui enjoindre de mettre fin à sa diète. «Si vous ne le voyez pas, repartez jusqu’à le voir et lui transmettre mon message» a insisté le Khalife général des mourides. Autant le dire ici et maintenant : la détention du journaliste Adama Gaye a installé un véritable malaise dans la ville sainte où le sentiment d’injustice à l’encontre d’un fils de la cité est le sentiment le mieux partagé.
Dans ces conditions, inutile de dire que son arrestation pour délit d’opinion a suscité bien des colères dans la ville sainte, indique Le Témoin. Informé des tenants et aboutissants de l’arrestation de Adama Gaye par des proches qui n’ont pas manqué de souligner la « justice sélective » qui prévaut dans le pays et la grâce accordée à un trafiquant de médicaments et la mise en liberté provisoire d’étrangers trafiquants notoires de drogue, le Khalife général des mourides, connu pour son détachement vis-à-vis de tout ce qui ne concerne pas l’œuvre de Cheikh ahmadou Bamba et l’islam n’a pas voulu, dans un premier temps, s’impliquer en arguant que « douma kouy niane », notent nos confrères dans leur édition de ce jeudi. Autrement dit, "je n’aime pas demander des services ou solliciter des interventions".
Mais, devant les arguments développés par ses interlocuteurs sur le caractère « injuste » de l’arrestation d’Adama Gaye, « le manque de considération des autorités envers la communauté mouride », et l’appartenance de la famille du père du détenu qui avait fait allégeance à Serigne Bassirou Mbacké, le Khalife général des mourides aurait pris son téléphone pour appeler de hautes autorités étatiques afin de s’imprégner de l’affaire Adama Gaye.
Dans la foulée, il a envoyé son fils aîné, Serigne Kosso Mbacké, accompagné d’une forte délégation de dignitaires mourides, rendre visite à Adama Gaye en prison et lui enjoindre de mettre fin à sa diète. «Si vous ne le voyez pas, repartez jusqu’à le voir et lui transmettre mon message» a insisté le Khalife général des mourides. Autant le dire ici et maintenant : la détention du journaliste Adama Gaye a installé un véritable malaise dans la ville sainte où le sentiment d’injustice à l’encontre d’un fils de la cité est le sentiment le mieux partagé.
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